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Questions P165

Publié le 08/12/2021

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Questions page 165
Texte 1  (1830) :
                Vision du monde aristocratique. Manipulation entre patron / artisans. « Je l’ai forcé à faire le plus grand sacrifice » Le patron essaye d’exploiter au maximum l’artisan en utilisant un minimum d’argent. Julien le personnage principal le comprend lors qu’il se fait payer beaucoup plus cher lorsqu’il à annoncé qu’il voulait partir. Le rêve de Julien et d’être isolé des autres et de ne suivre que lui-même en suivant l’exemple de Napoléon. Cependant il est rattaché par l’argent à son patron et il ne parvient pas à s’en détacher.
 
Texte 2 (1857) :
                Montre l’infidélité dans un couple où une femme rêve de son riche amant plutôt que de son mari : « Elle se réveillait en d’autre rêves ». Cependant à cette époque les mariages n’étaient pas forcément des mariages d’amour. Elle rêvait donc d’un monde qui semblait utopique, parfait, où elle aurait vécu des toujours heureux « dans une maison basse, à toit plat, ombragé d’un palmier,… ». Pour elle sa vie aurait été toute tracée. Cela montre la réalité d’un monde d’hypocrisie entre mari et femme de l’époque.
 
Texte 3 (1885) :
                Vision d’un monde passif. Etienne Lantier raconte son rêve à la famille Maheu. C’est le rêve d’un monde parfait tout comme le texte 2. Il va convaincre et persuader la famille de croire en se rêve extraordinaire et va leur donner de l’espoir : « entrant dans ce monde merveilleux de l’espoir ». Cela reflète une vision de la société passive, naïve qui peut être convaincu de quelque chose d’irréel simplement par des mots d’espoir.
Texte 4 (1932) :
                Vision d’un monde misanthropique. Le narrateur Ferdinand Bardamu semble ne trouver sa place nulle part : « Mais ce ne serait autre part ni plus agréable, ni pire… ». Il pense que les gens lui veulent du mal et il fuit tant qu’il peut pour redevenir un inconnu. C’est un rêve d’isolement comme le Texte 1. Cette une vision plutôt angoissante du personnage qui ne parvient pas à resté isolé (pareil que le perso du T1). C’est une boucle infernale qui le ronge.
 
Texte 5 (1965) :
                Vision d’un monde romantique ou l’amour est prioritaire. Un couple a la joie de vivre tout au long du texte. Celui-ci ne fait que décrire chaque bon moment. C’est une vision idéale de l’amour
 
 
Question 1 page 165 :  
Ce corpus est composé de cinq extraits de roman : Le Rouge et le Noir de Stendhal paru en 1830, Madame Bovary de Flaubert en 1857, Germinal de Zola en 1885, Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline en 1932 et enfin Les Choses de Perec paru en 1965. Ces cinq textes donnent une vision plus ou moins différente de la société de l’époque.


            Le Rouge et le Noir montre une vision du monde du travail en racontant une querelle entre un patron et son ouvrier. Le patron essaye d’exploiter au maximum l’artisan en utilisant un minimum d’argent. Julien le personnage principal le comprend lors qu’il se fait payer beaucoup plus cher lorsqu’il à annoncé qu’il voulait partir : « Je l’ai forcé à faire le plus grand sacrifice ». Le rêve de Julien et d’être isolé des autres et de ne suivre que lui-même en suivant l’exemple de Napoléon. Cependant il est rattaché par l’argent à son patron et il ne parvient pas à s’en détacher.
            Cette idée d’isolement se retrouve dans Voyage au bout de la nuit par le personnage principal qui cherche l’inconnu. Le narrateur Ferdinand Bardamu semble ne trouver sa place nulle part : « Mais ce ne serait autre part ni plus agréable, ni pire… ». Il pense que les gens lui veulent du mal et il fuit vers d’autres lieux. C’est une vision plutôt angoissante qu’a le personnage qui ne parvient pas à resté isolé. Il a un caractère de misanthrope.
            Au contraire Germinal de Zola donne une vision d’un monde unis qui ne ferait pas de différence entre les patrons et les ouvriers. De plus les gens ne chercheraient ainsi pas l’isolement mais la solidarité. Cependant le narrateur dans son discours rappel qu’il est en réalité dans un monde de passivité car les gens écoutes ces rêves et n’ont que leur espoir pour avancer. Le personnage principal va donc convaincre et persuader la famille Maheu de croire en ce rêve : « entrant dans ce monde merveilleux de l’espoir ». On voit ainsi le désespoir des gens de l’époque qui sont prêts à croire n’importe quel beau discourt. C’est le reflet d’une société naïve qui n’avance pas.
            Les Choses de Perec se focalise sur le bonheur d’un jeune couple parisien des années soixante. On ressent la liberté de ces deux personnages qui voyages et font tant de choses ensemble : « Le monde leur appartenait ». Cela montre l’égoïsme de la jeunesse des années soixante. On reconnait l’esprit du mouvement Hippies présent à l’époque consistant à être libre comme l’air et à passer que des bons moments avec sa compagne : « Ils s’allongeaient au soleil ». Ils se sont aussi beaucoup rapproché de la nature et sont heureux quelque soit le temps : « Ils marchaient sous la pluie battante, respiraient l’odeur des herbes mouillées ».
            Madame Bovary de Flaubert montre lui aussi la vision d’un couple mais à un siècle antérieur. On voit bien la différence de mentalité que suggère l’auteur. Ce roman montre plutôt la vision d’un monde d’hypocrisie entre marie et femme. Cela raconte l’infidélité d’Emma qui rêve de son riche amant plutôt que de son mari : « Elle se réveillait en d’autre rêves ». Elle fait preuve de passivité en pensant que celui-ci va venir l’arracher à sa vie médiocre.


            Ainsi l’ensemble de ce corpus reflète une vision d’un monde qu’il faut tenter de fuir que ce soit au XIXe siècle ou au XXe siècle comme le montre Stendhal et Louis-Ferdinand Céline. Cependant la vision du couple a évoluée durant les époques, au XXe siècle celui-ci est beaucoup plus passionné et c’est une liberté contrairement au XIXe.
 
Question 2 page 165 :
            Dans les extraits de Madame Bovary et Les Choses l’auteur a fait des choix narratifs pour que le lecteur prenne une distance critique de la situation.


            Tout d’abord Flaubert utilise la focalisation externe au personnage d’Emma pour le narrateur. Ainsi le lecteur est à l’écart et regarde de haut le passage. Cela lui permet d’avoir un regard critique sur les personnages, en particulier sur Emma : « Du haut d’une montagne, ils apercevaient tout à coup ». Cela montre que le personnage a lui-même un regarde distant du monde et qui éloigne encore plus le lecteur.
            De même  dans l’extrait de Perec, le narrateur est en focalisation externe et crée une distance entre le lecteur et les personnages. Il fait une énumération d’actions au conditionnel ce qui laisse le lecteur dans le rêve, il fait bien la distinction entre la réalité et l’histoire. C’est ainsi qu’est créée une distance critique car la personne qui lit est en dehors des pensées du narrateur et ne peut que porter un jugement.


            Ainsi dans ces deux extraits les auteurs ont choisis de focaliser le narrateur sur un point de vue externe au personnage principal pour créer une distance critique entre le lecteur et celui-ci.
 

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