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Question problématisée sur le massacre de Chios

Publié le 03/05/2021

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« Question problématisée : Dans les années 1820, les Grecs sont persécutés par l’Empire Ottoman à cause de leur religion orthodoxe et s’insurgent donc contre cette oppression.

Nous essayerons de démontrer en quoi les événements grecs des années 1820 témoignent de l’essor du nationalisme à l’échelle européenne.

Pour cela, nous analyserons dans une première partie la construction du nationalisme Grec face à l’Empire Ottoman, avant de montrer comment les grandes puissances ont fini par intervenir sous la pression d’un sentiment philhellénique croissant. De 1821 à 1829, le joug ottoman exacerbe le sentiment national grec.

En effet, le durcissement de la domination ottomane sur les grecs, notamment sur le plan religieux, provoque l’éveil du nationalisme.

Dans la société ottomane, les Grecs, chrétiens, sont considérés comme inférieurs aux musulmans.

Aussi, face à un Empire ottoman peu acquis aux idées nouvelles de liberté de religions, les Grecs se soulèvent contre l’oppression.

Les insurgés grecs souhaitent l’indépendance de la Grèce pour une liberté religieuse et veulent créer un Etat-nation grec indépendant, de droit.

Les Grecs mènent donc une guerre d’indépendance en défendant les idées libérales issues des Lumières pour sortir d’un état de domination ottomane.

Suite à cette guerre d’indépendance marquée par de nombreux massacres, comme celui de Chios où un raid turc cause la mort de 23 000 personnes et la réduction à l’esclavage de 10 000 autres, les Grecs obtiennent finalement leur indépendance en 1832. À partir de 1827, les puissances occidentales comme la Russie, le Royaume-Uni, l’Autriche et la France finissent par s’allier à la Grèce grâce au sentiment philhellénique croissant en Europe.

Les artistes romantiques (comme Delacroix, Byron ou Hugo) provoquent l’émotion du public en suggérant l’innocence et l’impuissance grecque face à l’extrême violence turque, et en utilisant l’image de jeunes filles et d’enfants dans des peintures ou des poèmes.

Cette opinion publique et ce sentiment philhellénique grandissant vont jouer un grand rôle dans cette intervention militaire en faveur de l’Indépendance grecque.

L’affaiblissement de l’Empire ottoman crée également des tensions entre les puissances qui comptent en profiter pour s’étendre (l’Autriche ou la Russie cherchant à améliorer ses débouchés maritimes) et celles qui cherchent à préserver cet empire (la France pour y garder sa place privilégiée, le Royaume-Uni pour ne pas voir une autre puissance mettre la main sur la Méditerranée orientale). Nous avons donc vu dans la première partie que le sentiment de nationalisme se crée en opposition à la domination de l’Empire ottoman, et dans le but d’une association européenne chrétienne, puis la seconde nous a permis d’observer comment les grandes puissances occidentales sont finalement intervenues en s’appuyant sur un sentiment philhellénique croissant relayé par les artistes et dans la presse.

Cependant, le projet de l’ordre de Vienne est d’étouffer tous les mouvements libéraux ou nationaux, mais nous pouvons noter que les puissances le composant interviennent dans la guerre d’indépendance grecque.

L’ordre de Vienne peut-il alors continuer de fonctionner après avoir failli à sa fonction principale ?. »

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