Qu’est-ce que bien parler ?

« Ilona Largenton 1.7 Une des caractéristiques les plus fondamentales dans l’humanité c’est la parole.

Elle est le langage articulé de notre pensée.

Mais, la parole n’est pas innée, c’est une compétence acquise.

Pour bien utiliser la parole il faut savoir utiliser l’éloquence, c’est une capacité à convaincre son interlocuteur.

Si on utilise l’éloquence, on utilisera alors la rhétorique.

La combinaison des deux caractéristiques forme le vrai pouvoir de la parole.

Qu’est-ce que bien parler ? Tout d’abord, nous commencerons par l’utilisation de la rhétorique qui semble favorable pour l’usage de la parole, puis nous montrerons que certaines personnes s’opposent à la rhétorique.

Premièrement, le savoir de bien parler a été reconnu durant l’Antiquité. Cicéron est l’un des hommes qui défendait l’utilité de l’éloquence, pour lui c’est nécessaire de l’acquérir.

Dans son texte « l’éloquence, un savoir-faire puissant » nous pouvons déjà observer que le titre du texte confirme son idée grâce au mot mélioratif « puissant » qui qualifie l’éloquence, de plus dans son texte il nous donne de très bon argument comme par exemple d’agir sur les autres grâce à la prestance que détient l’orateur.

Ensuite, il nous compare aux animaux et évoque qu’on est plus puissant qu’eux, car on détient la parole, mais aussi il affirme que l’éloquence c’est le fondement de notre société.

Ainsi, Cicéron décrit avec beaucoup d’admiration l’éloquence, il évoque sa beauté, son caractère héroïque et généreux, sa puissance.

Aristote est du même avis, il affirme les mêmes idées mais il rajoute que la rhétorique sert à dévoiler la fausseté et l’injuste et de pouvoir réfuter les arguments adverses.

De plus, il évoque que pour une bonne utilisation de la rhétorique on doit combiner pathos et éthos pour un bon fonctionnement.

Ainsi, la rhétorique possède des pouvoirs remarquables sur la société.

Enfin, lorsqu’on maîtrise la rhétorique, on maîtrise le pouvoir de bien parler.

Néanmoins, pour bien parler il faut savoir maîtriser des compétences comme nous l’évoquent Arnauld et Nicole dans « la logique d’art de penser » comme par exemple savoir construire son discours avec l’invention, la disposition, l’élocution, la mémoire et l’action.

Nous pouvons retrouver cette construction dans le texte Pro Milone.

Il faut savoir aussi utiliser le triangle : logos, pathos et éthos.

Ce triangle a été réaliser par Aristote, il a aussi créé des typologies de discours.

Il y a le discours délibératif, épidictique, et judiciaire.

Cependant, l’usage de la rhétorique n’est pas accepté par tout le monde.

C’est le cas de Socrate qui la critique dans Gogias de Platon.

Socrate est contre la rhétorique, selon lui, la rhétorique n’est pas un art, c’est un savoir-faire.

Un art fait le meilleur sans se soucier du plaisir contrairement au savoir-faire qui est ordinaire et médiocre.

De plus, Socrate décrit l’homme avec la gymnastique et la médecine et il décrit l’âme avec avec la justice.Mais n’y a-t-il pas des fois ou la rhétorique est mauvaise pour le rhéteur ? Imaginons une situation : un adolescent arrive a convaincre sa mère de ne pas porter de casque pour faire du scooter, et il lui arrive un grave accident.

Donc il a risquer sa vie malgré qu’il avait la rhétorique.

Selon Socrate la rhétorique est dangereuse car elle est trompeuse et qu’elle se retourne vers celui qui l’exerce.

Pour bien parler il faux dire la vérité , être logique.

Il faut donc convertir la rhétorique en philosophie.. »