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Quels sont les signes qui nous permettent de distinguer nettement d'une part le rêve, de l'autre la conscience à l'état de veille ?

Publié le 15/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Quels sont les signes qui nous permettent de distinguer nettement d'une part le rêve, de l'autre la conscience à l'état de veille ? Ce document contient 684 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« INTRODUCTION A) - On pourrait contester l'existence de ces signes et l'assimilation de la réalité au rêve est un argument classique; a) soit du scepticisme (notamment du doute « hyperbolique » de Descartes) b) soit de l'idéalisme empirique (Taineet l'hallucination vraie.)B) - Mais, a) outre que Descartes sort de son doute et que Taine reconnaît un critérium de la vérité empirique :l'intensité, implicitement aussi la connexion, b) c'est un fait indépendant de toute discussion métaphysique que lerêve nous apparaît comme tel quand il nous laisse un souvenir.C) - Même au 'cours du rêve on peut observer, dans .certains cas, une attitude mentale rie critique objective.

Ondistinguera donc : la critique éveillée et la critique endormie. I — CRITIQUE ÉVEILLÉEDeux caractères fondamentaux : la connexion et l'actualité.A) — La connexion a) Il serait inexact de dire que les rêves sont entièrement incohérents : au contraire le pouvoirsuggestif attaché à chaque image et la base sensorielle sur l'existence de laquelle a insisté avec raison M.

Bergson,donnent au rêve une allure systématique, parfois même très voisine de cette systématisation authentique qui' est laperception du monde extérieur, mais au réveil nous avons deux raisons de n'être point dupe, b) la première est queles deux systématisations sont incompatibles et qu'il y a, pour parler le langage du cinématographe « surimpression »; c) la seconde, qui nous force à rejeter la systématisation du rêve au bénéfice de celle de la veille est que desincompatibilités s'y manifestent rétrospectivement notamment celle d'un corps étendu et de ses déplacementsimaginaires; d) il est d'ailleurs loisible de supposer qu'un être incorporel s'est promené et c'est par cette suppositionque « l'animisme » explique la croyance humaine au « double », origine selon lui de toutes les religions.

La thèse estd'ailleurs contestée. B) —.L'actualité : a) la veille est une application attentive et minutieuse de la méthode des variationsconcomitantes : les objets changent constamment de perspective et de grandeur selon las mouvements de notrecorps, ce qui amène M.

Bergson à définir la perception en termes non de représentation, mais d'action éventuelle.b) cette dépendance particulière peut se manifester illusoirement dans le rêve, niais au réveil l'incompatibilité déjàsignalée apparaît,c) on peut faire ici de nouvelles suppositions, par exemple que la mort est un réveil du second degré, qui nousrestituerait le mouvement dans la quatrième dimension (le temps ?) si bien que les virtualités de l'avenir et du passénous deviendraient « présentes ». II — CRITIQUE ENDORMIE Lorsque le rêveur se demande s'il rêve, ce qui arrive assez souvent, il use généralement d'une double référence : àla veille et aux antres rêves :A) — A la veille, a) il emprunte une sorte de reflet de sa logique et cherche à en éclairer les nouveaux systèmesd'images, b) il sent naître alors, pour prendre un exemple classique et en grande partie expliqué, celui des rêves «d'envol » une difficulté et un soupçon d'hallucination, c) ordinairement s'il ne se réveille pas, il surmonte l'une etécarte l'autre.B) - Aux autres rêves, a) il emprunte des souvenirs et l'analogie de ces « états seconds » est un nouveau motif desoupçon : il y a tels paysages « factices » dont le retour obstiné est un « avertissement » de se tenir en garde, b)mais la leçon de scepticisme ne peut opérer que par confrontation avec le souvenir des « états premiers » (veille) ;autrement il y aurait, au, contraire, une sorte d'induction empirique favorable à l'objectivation, c) c'estgénéralement ce qui se passe au second acte de la critique et le rêveur s'enfonce d'autant plus dans son illusionqu'il a eu des velléités de la mettre en doute. CONCLUSION Le rêve présente avec la conscience éveillée non seulement des analogies, mais une certaine continuité : la plupartde ses prestiges semblent explicables par la prépondérance momentanée des images dans l'accord qui tend toujoursà s'établir ;entre la sensation et le souvenir pour 'la conscience temporelle. N.

B.

- Quant aux «exemples personnels » le choix en est laissé par définition même à chaque personnalité, lameilleure méthode serait ici de raconter d'un bout a l'autre de la dissertation, un seul rêve assez compréhensif pourarticuler le récit selon toutes les divisions ci-dessus.. »

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