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Quels portraits de la femme Olympe de Gouge dessine-t-elle dans sa DDFC ?

Publié le 04/01/2023

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« Dissertation Olympe de Gouges Au 18ème siècle, la femme n’a pas réellement de droits.

C’est ce que souhaite changer Olympe de Gouges en écrivant sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791.

Ses opinions politiques et ses convictions vont malheureusement la faire monter sur l’échafaud.

Quels portraits de la femme Olympe de Gouges dessine-t-elle dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ? Ce sujet nous porte à réfléchir sur les différents aspects qu’Olympe a pu remarquer et écrire dans sa nouvelle déclaration.

On peut alors se demander comment est représentée la femme dans la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ? Pour répondre à cela, nous allons dans un premier temps aborder le fait que la femme est soumise mais dans un second temps qu’elle se bat aussi pour l’égalité des sexes. Tout d’abord, nous allons voir que selon Olympe de Gouges, la femme est soumise. Selon l’auteure, les femmes sont soumises aux hommes.

En effet, elle pense que le sexe masculin opprime le sien pour autant sans raison valable or pour elle ce n’est pas juste.

Elle dit également que les femmes souffrent de la tyrannie des hommes, de leur mépris et de leur dédain. C’est d’ailleurs ce qu’a écrit Olympe de Gouges dans la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, elle commence son œuvre par un texte nommé « Les droits des femmes », où sa première phrase est une question sur le sujet : « Homme, est-tu capable d’être juste ? ».

Cette question montre bien ce sentiment d’injustice que possède l’auteure face à ce constat qui la désole. De plus, Olympe de Gouges trouve que les femmes sont aussi soumises à des lois qui ne les incluent même pas.

Aux yeux de la République, elles n’ont pas leur place à part entière dans la société dans laquelle elles vivent.

En effet, lors de l’écriture en 1789 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, les femmes ont totalement été omises de celle-ci puisque pour les hommes politiques de l’époque, elles ne pouvaient pas être considérées comme citoyennes.

L’auteure ne manque d’ailleurs pas de relever ce grave oubli à ses yeux car dans le préambule de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne elle écrit «l’ignorance, l’oubli ou le mépris des femmes » et plus loin elle ajoute l’adverbe « désormais » qui marque bien l’amertume de l’auteure face à cet oubli et sa volonté de changer cela. Olympe de Gouges remarque également que les femmes sont tellement soumises aux hommes et aux mœurs que la différence de traitement qu’elles subissent entre elles et les hommes ne les choquent pas.

En effet, dans l’Histoire, les femmes ont toujours été jugées inférieures aux hommes, or pour Olympe de Gouges cela n’a pas lieu d’être, c’est pourquoi dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, elle veut interpeler les femmes qui la lisent, notamment en s’adressant directement à elles comme dans le postambule : « Femme, réveille-toi » ou « Ô femmes ! Femmes quand cesserez-vous d’être aveugles ? ».

Ces deux adresses montrent bien qu’Olympe de Gouges a la volonté de faire ouvrir les yeux à ses semblables sur leur cause. Nous avons pu voir dans cette première partie qu’Olympe de Gouges représente la femme de sa société comme une femme soumise aux hommes ou aux lois qui les excluent et qu’elles ne trouvent pas leur différence de traitement avec les hommes anormale.

Malgré cette soumission que les femmes subissent, sont-elles capables de se battre pour leurs convictions en incarnant une femme forte ? Cependant, nous allons voir que la femme peut se révéler être une battante et notamment pour l’égalité homme femme.

En effet, le but principal de l’œuvre d’Olympe de Gouges est de rétablir cette égalité. L’auteure veut d’ailleurs l’égalité dans n’importe quel domaine, comme celui de la justice.

Elle souhaite une parfaite égalité des deux sexes devant la loi, elle trouve que les femmes ne sont pas assez sévèrement punies.

C’est pourquoi lorsqu’elle écrit la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Olympe de Gouges prête particulièrement attention aux articles concernant la justice en exerçant une sévérité assez marquante comme dans les articles 7, 8 et 9 où elle utilise des mots durs comme la « rigueur » ou l’adverbe « strictement.... »

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