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Que nous apporte le voyage ?

Publié le 17/05/2020

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« Depuis longtemps, le voyage est une source d'inspiration pour de nombreux auteurs et une source de réflexion philosophique par la même occasion.

Le mot voyagevient au départ du latin via qui signifie « chemin », « voie », « route ».

Le mot a été créé à partir du latin viaticum(« Provisions de route ») et viaticus (” relatif au voyage »), mots venant eux-mêmes de via.

En 1080, Roland utilisait l'ancien français veiage.

Le mot a évolué auXIIIème siècle : voiage.

Il désignait les pèlerinages et croisades, Les avis sont divergents tant sur le fond que sur la forme du terme voyager.« Un Voyage se passe de motifs.

Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même.

On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt, c'est le voyage qui vous fait, ouvous défait », extrait de L'usage du monde de Nicolas Bouvier.Il sera intéressant de se questionner, au même titre que les auteurs, sur la nature même du mot voyager et ce qu'il apporte à tous les Hommes. Fondamentalement, nous nous pencherons sur les multiples facettes du voyage, tout d'abord nous analyserons le voyage sous toutes ses formes et ses motifs pourensuite étudier les apports et la formation de l'esprit, chez l'Homme, qu'un simple voyage engendre.

Puis tenterons de mettre en relief les différents points de vues degrands auteurs selon les époques et se questionner sur l'évolution du voyage. Le voyage englobe de nombreuses interprétations, et selon les personnes il est différent : la forme change, les motifs changent, les moyens de locomotion changent …tout change.

Le voyage le plus « sein » serait peut être la thèse défendu par de nombreux grand littéraires et philosophes.

Ce voyage est caractérisé par un plaisirsolitaire et simple où vagabondage et liberté serait les seuls mots qui comptent vraiment.

Où le voyage serait une expérience intime avec la nature.

CommeMontaigne le précise des ses essais intitulés « Sur la vanité » : « S'il ne fait pas beau à droite, je prends à gauche ; si je me trouve peu apte à monter à cheval, jem'arrête ».

Ou bien Victor Hugo dans « Le Rhin » : « On part, on s'arrête, on repart ; rien ne gêne, rien ne retient ».

Cette liberté du vagabondage, ou l'on fait commebon nous ensemble, où personne ne nous interdit ou ordonne de faire quelconque actes.

Ces deux auteurs prônent une notion de plaisir indéfinissable.

Et cette notionde plaisir est appuyée par l'œuvre « Le voyage en Orient » de G.

De Nerval qui lui affirme que ce type de voyage permet une immersion totale dans la culture dupays enjambé.

C'est une réelle ouverture d'esprit envers les us et coutumes des autochtones, oubliant tout préjugés, peur et le laissant se faire guider.

Il s'exprime encritiquant les européens et Britanniques pour leur manque d'ouverture, et cet instinct grégaire persistant qui masque tout leur curiosité qu'il pourrait déployer pourdécouvrir et grandir autour de nouveautés… La curiosité est là un signe d'intelligence et « le plaisir de la variété » disait Montaigne.

Ainsi, Nicolas Bouvier, écrivainplus contemporain que les précédents ajoute sa pierre à l'édifice en affirmant que le vagabondage défie le temps qui n'a plus vraiment d'importance : « Fainéanterdans un monde neuf est la plus absorbante des occupations ». Rousseau contrairement à ses acolytes n'a pas la même vision du voyage … En effet il réfute cette notion de vagabondage dans son traité « Emile ou de l'Education »où il médite sur la meilleure façon d'éduquer un jeune prince et où il aborde très en détail la question du voyage.

Selon lui, le voyage est seulement et uniquement unmoyen d'instruction.

Un moyen d'instruction encadré par des règles bien précises et où la notion de voyager serait un privilège, quelque chose de noble auquel trèspeu de personnes auraient accès, seulement des gens : « Heureusement nés, bien cultivés et ayant un bon naturel ».

C'est une thèse où au contraire du vagabondage,tout serait structuré, encadré… Où le voyage à pied serait bannit et où la solitude n'aurait pas vraiment sa place.

C'est réellement un voyage où l'on rencontre d'autreshommes de sciences des autres pays sans se mêler au cœur de la culture du peuple.

Car en effet dans ce genre de voyage la curiosité n'est pas réellement la même quecelle décrite précédemment.

Le voyage est donc un moyen de s'instruire mais de manière un peu casanière voir totalement grégaire… Un autre type de voyage, tout à fait différent des deux autres est abordé par le couple d'écrivain Jémia et Jean-Marie Gustave Le Clézio dans « Gens de nuages ».C'est un voyage beaucoup plus « contemporain » qui vise à retourner sur les terres de ses ancêtres pour commémorer en leur mémoire, marcher sur leurs pas etessayer de comprendre l'histoire des générations précédentes.

C'est donc un voyage avec des objectifs différents et qui ne vise en aucun cas à l'instruction ou àl'acquisition de nouveaux savoirs.

Mais qui permet d'avancer et peut être de changer de vision.Une vision qui change et une formation de l'esprit peu être apportée par le voyage… Mais dans quelles circonstances et conditions. Le voyage peut être une source d'instructions, de connaissances et même développement de soi.

Nous allons nous intéresser à la phrase « c'est le voyage qui vous fait,ou vous défait » de la problématique.

En effet, la découverte de nouvelles choses, de nouvelles cultures, civilisations nous permet d'analyser réellement le monde quinous entoure et ne pas rester cloitré dans les idées reçues contées par nos amis ou les journaux.

Se faire une propre opinion, un propre jugement sur ce qui nousentoure.

En effet le vagabondage, nous permettrai plus de découvrir seul, seul avec son esprit, seul avec son âme… Et d'en sortir grandit, soulagé : « La vertu d'unvoyage c'est de purger la vie avant de la garnir » disait Nicolas Bouvier.

Les bienfaits d'un voyage sont donc multiples, tous plus enrichissants les uns que les autres.Les voyages selon « Rousseau » sont aussi très enrichissants intellectuellement, on y apprend des sciences et des techniques nouvelles, mais peut être un peu moinshumainement.

Néanmoins c'est une aventure vers le monde, et une sorte de Décentrement. Les bienfaits peuvent être autre que le développement personnel de son esprit et de la découverte de nouvelles choses.

Ils peuvent être aussi la réponse à des mythesdont tout le monde parle mais que personne n'à jamais rencontré.

Effectivement, il peut permettre de se faire une véritable idée de tout ce que l'on entend et d'enfinpouvoir mieux comprendre le monde de façon direct sans passer par des sources d'informations parfois peu précises.

Ce que fit Le cordonnier Jean de Lery au 16èmesiècle quand il partit au Brésil et où il raconte ce dernier dans son ouvrage « Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil » et où il décida de vérifier par lui-mêmetous les dires qu'on lui racontaient depuis la découverte de l'Amérique appellé Nouveau Monde.

En réponse à Montaigne qui lui en parlait sans jamais y avoir mis lespieds.

Tout comme André Gide quelques siècles plus tard, communiste français, qui se rend en URSS et décrit un système politique qu'il n'imaginait pas tel du pointde vue de l'hexagone. Malgré cela, la citation de N.Bouvier souligne aussi que voyager peut aussi vous défaire… Partir à l'étranger peut aussi déclencher en nous des sensationsd'inquiétude, d'angoisse, de détresse.

Il est vrai que partir à l'étranger, s'éloigner de son domicile, se séparer de tout ce que l'on possède peut être déboussolant jusqu'àen changer une personne en mal et la défaire.

Nancy Huston, célèbre écrivaine contemporaine relate ces côtés négatifs voir destructeurs du voyage dans son essaie« Nord perdu ».

Elle y souligne les nombreuses barrière et les nombreux inconvénients de passer la frontière d'un pays où la langue est différente, la culture estdifférente, où les gens n'arborent pas le même comportement : « Aller dans un pays étranger, c'est souvent intéressant.

Mais c'est, aussi, déstabilisant.

Angoissant.Déboussolant.

».

Le voyage n'est donc pas si évident à « dompter » et s'avère être une très grande étape pour certains. Le terme voyager a évolué au fil de l'histoire.

En effet la notion de vagabondage étudiée précédemment n'est plus vraiment présente de nos jours.

Le mot voyage apris une autre tournure… il était d'antan un privilège réservé aux personnes aisées car il était cher de se déplacer sur des kilomètres et est devenu désormais quelquechose de plus ou moins banal où presque tout le monde a accès.

Voyager est dans notre société un mot dont tout le monde se sert et où les notions abordéesprécédemment ne sont plus ou n'ont jamais été dans les esprits des deux dernières générations.

Le voyage est devenu une source de plaisir et de loisir.

Seul la détentecompte, et c'est devenu réellement indispensable pour la plupart de gens.

Mais attention, le voyage pour s'instruire existe toujours mais est beaucoup moins présent.Le voyage pour s'instruire de Rousseau est toujours présent mais diminue de plus en plus.

Et c'est peut être un peu dommage que les valeurs du voyage ne perdurentpas telles qu'ont les percevaient d'antan.On parle maintenant de tourisme de masse, un attroupement de touristes dans des villes créées pour ça.

Le voyage s'est transformé en tourisme et le tourisme estdevenu une source d'argent très forte pour les département, régions et même le pays… Certains même ne vivent que de ça notamment les pays du Maghreb.Cette transformation est due à l'amélioration des transports, l'ouverture des frontières et des besoins économiques nouveaux.

La Mondialisation comme nous. »

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