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??Quand je danse, je danse ; quand je dors, je

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ??Quand je danse, je danse ; quand je dors, je Ce document contient 835 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« …… Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors : voire1 et quand je me promène solitairement en un beau verger, si mes pensées se sont entretenues des occurrences étrangères quelque partie du temps, quelque autre partie je les ramène à la promenade, au verger, à la douceur de cette solitude et à moi.

Nature a maternellement observé cela, que les actions qu'elle nous a enjointes pour notre besoin nous fussent aussi voluptueuses, et nous y convie par la raison, mais aussi par l'appétit : c'est injustice de corrompre ses règles. Quand je vois et César et Alexandre, au plus épais de sa grande besogne, jouir pleinement des plaisirs naturels, et par conséquent nécessaires et justes, je ne dis pas que ce soit relâcher son âme, je dis que c'est la raidir, soumettant par vigueur de courage à l'usage de la vie ordinaire ces violentes occupations et laborieuses pensées.

Sages, s'ils eussent cru que c'était là leur ordinaire vacation, celle-ci l'extraordinaire.

Nous sommes de grands fous : « Il a passé sa vie en oisiveté, disons-nous ; je n'ai rien fait d'aujourd'hui.

- Quoi, n'avez-vous pas vécu ? C'est non seulement la fondamentale, mais la plus illustre de vos occupations.

- Si on m'eût mis au propre des grands maniements, j'eusse montré ce que je savais faire.

- Avez-vous su méditer et manier votre vie ? Vous avez fait la plus grande besogne de toutes.

» Pour se montrer et exploiter, nature n'a que faire de fortune, elle se montre également en tous étages, et derrière, comme sans rideau.

Composer nos m œ urs est notre office, non pas composer des livres, et gagner, non pas des batailles et provinces, mais l'ordre et tranquillité à notre conduite.

Notre grand et glorieux chef-d' œ uvre, c'est vivre à propos.

Toutes autres choses, régner, thésauriser, bâtir, n'en sont qu'appendicules et adminicules pour le plus.

Je prends plaisir de voir un général d'armée au pied d'une brèche qu'il veut tantôt attaquer, se prêtant tout entier et délivre à son dîner, son devis2, entre ses amis ; et Brutus, ayant le ciel et la terre conspirés à l'encontre de lui et de la liberté Romaine, 1Voire : même.2Devis : dessein.. »

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