Databac

PSC

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : PSC Ce document contient 1050 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 188 PSC 1 Le Part! social-chretien (PSC) est le parti politique le plus important de Belgique.

Longtemps defenseur d'une politique unitariste, appuye par Ia hierarchie de l'Eglise, it n'a cependant pu resister aux pressions federalistes et a eclat§ en deux groupes linguistiques independents : un parti francophone, qui conserve le sigle PSC, et un parti neerlandophone, le CVP (Christelijke Volks Partij). Le premier est dirige par Charles-Ferdinand Nothomb, le second, par WI lfried Martens.

Cette scission a caractare ethnique a peut-atre suffisamment retarde reclatement de l'inconfortable uniondes catholiques conservateurs et progressIstes, pour sauver Ia democratie chretienne beige. 2 Le Parti unioniste, issu de la revolution de 1830, date de !Independence du pays et se scinde en 1846: l'alle gauche, constituee en Parti liberal (l'actuel PLP), reven- dique l'independance du pouvoir civil et lutte ouvertement contre ('Influence religieuse.

Ecartes de Ia direction poli- tique du pays, les catholiques Torment le Parti catholique, chargé de defendre a la fois Ia religion et les intarats du patronat catholique menaces par l'emprise politique de la bourgeoisie franc-maponne.

L'apparition du Parti ouvrier beige (qui se scindera plus tard en Parti socialiste et Parti communiste) et les troubles sociaux posent au Parti catholique un dilemme : rester conservateur et risquer is scission, ou admettre certaines revendications des tra- vailleurs.

L'abbe Adolphe Daens avait pris Ia defense des ligues ouvriares catholiques et OM les bases d'un parti democrate-chretien, mais avait ate reduit a l'etat laic.

La disparition des leaders conservateurs, notamment de Char- les Woeste, favorise le compromis et sauve l'unita du Parti catholique qui deviendra en 1945 le Parti social- chretien. 3 Le PSC carman trois scissions importantes, qui le merle insensibiement vers une position de centre gau- che.

En 1930, Leon Degrelle quitte le Parti catholique et fonde le Parti rexiste, d'obadience fasciste.

En 1954, 188 PSC 1 Le Parti social-chrétien (PSC) est le parti politique le plus important de Belgique.

Longtemps défenseur d'une politique unitariste, appuyé par la hiérarchie de l'Église, il n'a cependant pu résister aux pressions fédéralistes et a éclaté en deux groupes linguistiques indépendants : un parti francophone, qui conserve le sigle PSC, et un parti néerlandophone, le CVP (Christelijke Volks Partij).

Le premier est dirigé par Charles-Ferdinand Nothomb, le second, par WHfried Martens.

Cette scission à caractère ethnique a peut-être suffisamment retardé l'éclatement de l'inconfortable union des catholiques conservateurs et progressistes, pour sauver la démocratie chrétienne belge.

2 Le Parti unioniste, issu de la révolution de 1830, date de l'indépendance du pays et se scinde en 1846 : l'aile gauche, constituée en Parti libéral (l'actuel PLP), reven­ dique l'indépendance du pouvoir civil et lutte ouvertement contre l'Influence religieuse.

Ecartés de la direction poli­ tique du pays, les catholiques forment le Parti catholique, chargé de défendre à la fois la religion et les intérêts du patronat catholique menacés par l'emprise politique de la bourgeoisie franc-maçonne.

L'apparition du Parti ouvrier belge (qui se scindera plus tard en Parti socialiste et Parti communiste) et les troubles sociaux posent au Parti catholique un dilemme : rester conservateur et risquer la scission, ou admettre certaines revendications des tra­ vailleurs. L'abbé Adolphe Daens avait pris la défense des ligues ouvrières catholiques et jeté les bases d'un parti démocrate-chrétien, mais avait été réduit à l'état laïc.

La disparition des leaders conservateurs, notamment de Char­ les Woeste, favorise le compromis et sauve l'unité du Parti catholique qui deviendra en 1945 le Parti social-chrétien.

3 Le PSC connaît trois scissions importantes, qui le mène insensiblement vers une position de centre gau­ che. En 1930, Léon Degrelie quitte le Parti catholique et fonde le Parti rexiste, d'obédience fasciste.

En 1954, 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

psc