PROVENCEManosque, maison de Giono04 - Alpes de Haute-Provence.

« 1 / 2 PROVENCE Manosque, maison de Giono 04 -Alpes de Haute-Provence "En bas de la colline était la ville : une cara­ pace de tortue dans l'herbe : le soleiL main­ tenant un peu oblique, carrelait de lignes d'ombres l'écaille des toits ...

L'horizon était encombré de montagnes." Ainsi Jean Giono décrivait-il Manosque sa ville natale.

Jean Giono Né le 30 mars 1895 à Manosque, Jean Giono était le fils d'un cordonnier d'origine ita­ lienne.

Dès 1928, il abandonna le poste qu'il occupait au Comptoir d'Escompte pour se consacrer à la littérature.

Il avait une façon un peu particulière d'exercer son métier : ··au lieu de l'argent ou de la gloire, je cherch~ mon plaisir" disait-il.

Il ne cessa jamais d'é­ crire et mourut dans la nuit du 8 au 9 octobre 1970 Toute une vie à Manosque En 1930.

Jean Giono habitait un appartement du boulevard de la Plaine.

Contraint de dé­ ménager, il acheta à Victor Rougon, mari de sa marraine.

une maison située sur les pentes du mont d'Or.

clans le quartier de Parais.

"Une petite.

toute petite maison.

Un palmier.

un kaki.

un bassin, deux cents vignes, un pêcher, un abricotier.

un laurier, une terrasse" Oettre à A.

Monnier du 4 octobre 1930).

C'est le domaine où il passa toute sa 1·ie et qu ïl se contentera d'agrandir et d'aménager diffé­ remment à deux ou trois reprises.

En 1950, il installa son bureau dans la partie centrale de sa maison sous les combles.

Victime durant l'été 1964 d'un accident cardiaque, il trans- féra son bureau dans une pièce du rez-de­ chaussée près de sa bibliothèque.

La Provence de Giono, de Manosque au Contadour De Manosque à Forcalquier jusqu'à la mon­ tagne de Lure, au hasard des vallons, de pit­ toresques villages perchés comme Reillanne, Saint-Michel, Aubenas.

Simiane-la-Rotonde, racontent la Provence de Giono, celle qu'il a chanté dans Colline, Que ma joie demeure ou Regain.

Pigeonniers, ''cabanons pointus" ou "bories", refuges des bergers elu temps passé, champs de lavande et bois de chênes abondent.

Mais c'est en se dirigeant vers les montagnes de Lure, au-delà de Saint-Étienne­ de-Saumane ou de la commune de Redor­ tiers, vers le Contadour que se découvre une Provence inconnue.

Les crêtes s'élèvent jus­ qu'à 1 300 mètres et même 1 800 mètres.

L'herbe dorée puis jaunie par l'ardeur elu soleil s'étale à perte de vue ondulant sous le vent brûlant.

Quelques bergeries en pierre séchée s'élèvent ici et là.

C'est une Provence sauvage, âpre et belle.

Animation à Manosque Samedi, marché : veille des Rameaux, foire: 12 mai: fête locale. 2 / 2. »