PROVENCELes gorges du Verdon04 - Alpes de Haute-ProvenceLe Verdon sauvage.

« 1 / 2 PROVENCE Les gorges du Verdon 04- Alpes de Haute-Provence Le Verdon sauvage Tout au long de la route, les belvédères offrent des vues impressionnantes sur les gorges du Verdon : un formidable coup de hache qui aurait tranché toute l'épaisseur du plateau.

Le canyon de Beaudinard, le canyon de Quinson et, surtout, le Grand Canyon du Verdon, par leur gigantisme, leur beauté exceptionnelle, sont des merveilles.

Le Verdon prend sa source près du col d'Allos, à 2500 mètres d'altitude, et se jette dans la Durance après 173 kilomètres de course.

Il passe pour la rivière la moins pol­ luée de France, la seule usine installée sur ses rives étant une conserverie d'escargots ! Il est possible de le descendre en canoë­ kayak, et même à pédalo, sur certaines por­ tions.

Le Grand Canyon du Verdon La partie centrale reste la plus spectaculaire.

Entre Castellane et Moustiers-Sainte-Marie, le vertigineux Grand Canyon est pure fascina­ tian.

Rien que les noms des différents lieux font rêver : le Point sublime, la Baume aux Pigeons, le Chaos du Trescaïre, le Gué du Styx, la Voûte d'Émeraude, etc ...

Sur près de 25 kilomètres, à travers ce mas­ sif jurassique compact, le Verdon dévale au fond d'une tranchée sinueuse, profonde de 400 à 700 mètres, et parfois large de 6 mètres seulement (avec une pente de 4 à 14%).

Rapides et cascades succèdent à des plans d'eau où regorgent les truites.

Herbe haute, taillis touffus, chênes, buis, tilleuls, l'abondance de la végétation au fond des gorges offre une vision d'oasis inattendue.

Les pionniers E.A.

Martel, éminent géologue, père de la spéléologie, a le premier effectué la descen­ te complète du Grand Canyon ...

en redingo­ te et chapeau melon, avec pour équipement, un canot de bois et une échelle de ferme : c'était en août 1905.

De nombreux autres ont suivi : le Docteur Guelton en 1925 : Robert de Joly, spéléo­ logue, qui effectua la descente en sca­ phandre flottant.

Mais le Verdon conserve des secrets qui restent à découvrir.

Sentiers : vers 1900, des ingénieurs ont percé sept tunnels dans les parois.

En les utilisant, le Touring Club de France a balisé, dès 1929, des sentiers d'excur­ sions qui ont été depuis incorporés au G.R.4.

Moustiers-Sainte-Marie : un des plus beaux villages de France, qui perpétue la tradition de la faïence depuis le XVIIe siècle.

Castellane : niché au pied de la falaise rocheuse, au bord du Verdon, Castel­ lane vit encore des souvenirs de la glo­ rieuse défense qu'elle opposa, en 1536, aux troupes de Charles Quint ... 2 / 2. »