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PROVENCECarpentras, le passage Boyer.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 PROVENCE Carpentras, le passage Boyer 84 -Vaucluse Le Comtat Venaissin De 1320 à la Révolution, Carpentras fut la ca­ pitale du Comtat Venaissin (ce nom est dû au fait que Venasque fut sa première capitale).

Ce territoire prit son nom lorsque le Saint­ Siège l'annexa en 1274, après avoir été cédé par Philippe le Hardi au pape Grégoire X.

Le Comtat possédait son administration et ses tribunaux propres.

En gros, le territoire était situé entre le Rhône, la Durance et le mont Ventoux, avec en plus deux enclaves en terre "étrangère" : la principauté d'Orange et la terre de Mondragon.

Des taxes et des impôts Le pape exerçait donc un pouvoir sans par­ tage sur le Comtat Venaissin ; et, comme tout autre seigneur, il percevait des droits sur les terres qui étaient en sa possession.

Ses sujets payaient de nombreux impôts, soit en nature, soit en argent, et le plus souvent sous les deux formes.

Les taux des taxes et les "objets" taxés variaient selon les communes.

Par exemple, à Sainte-Cécile, on taxait le safran ; à Bonnieux, on devait payer le "neu­ vain" (neuvième) des fruits, le "dix-huitain" des raisins et des olives ; à Sainte-Cécile, le "vingtain" du vin, de l'huile et des agneaux ; à Sablet et Séguret, la dîme (dixième) des fruits.

De plus, aux postes frontières, tels que Mornas et Bollène, on percevait encore des droits de péage, sur des denrées comme le sel.

A cela s'ajoutait parfois des taxes et des droits locaux ; ainsi, à Carpentras, on préle­ vait encore le sextier, sur chaque mesure -ou sextier- de blé vendu, et sur tout le blé étran­ ger qui franchissait les portes de la ville, ainsi que des taxes sur les langues de bœuf, les râbles de porc, sur le travail des fourniers - responsables des fours à pains -et sur les poids (poids public).

Un régime particulier L'évêque de Carpentras demandait aux juifs des redevances particulières : six livres d'épices chaque année pour avoir le droit d'avoir un cimetière (1367), quatre livres d'épicerie (poivre et gingembre) pour avoir le droit de reconstruire leur synagogue.

De plus, et cela était valable pour tous les sujets, la taille était imposée pour des dépenses extra­ ordinaires et consistait à doubler les imposi­ tions de l'année.

Quant à la corvée, due aux seigneurs, elle concernait les terres, que les sujets avaient l'obligation de cultiver.

Enfm, il faudrait parler encore des droits sur les mou­ lins et les fours, les droits de pêche et de chasse, etc.

Le passage Boyer, sur lequel donnent des commerces et des logements, a été construit à la fin du XIX e siècle par des chômeurs.

Il relie la rue des Halles à la rue d'Inguimbet et porte le nom de Joseph-Thomas Boyer, qui exerça la médecine à Carpentras et s'illustra par une "dissertation" sur le scorbut. 2 / 2. »

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