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propagande

Publié le 08/12/2021

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La propagande, telle que l’envisagent les nazis, vise selon Hitler à propager les idées fascistes au sein d’un « matériel humain à malaxer ». Elle doit trouver une forme adaptée à cet objectif. Il ne s’agit pas ici de proposer une « analyse objective de la réalité », de viser à éclairer les consciences, ou «  l’équité doctrinaire », à « doser le bon droit des différents partis ». La propagande fasciste ne recherche pas objectivement la vérité si celle-ci est favorable aux autres, elle souligne « exclusivement le bon droit du parti que l’on représente ».
Pour les fascistes, qu’ils se nomment ainsi ou non, les opinions, les points de vue ne se forgent pas en fonction de l’expérience et des connaissances des individus, elle sont suscitées par le martèlement des idées fascistes, pourvu que celui-ci soit persévérant et persuasif. La propagande, toujours selon Hitler, doit s’adresser à la masse la moins éduquée politiquement, aux mécontents, aux diverses classes menacées, même si leurs intérêts sont incompatibles. Elle doit revêtir une forme « psychologiquement appropriée à la mentalité des masses », qui selon lui ont une « capacité d’assimilation restreinte », les masses étant peu accessibles « aux idées et raisonnements abstraits ». Les masses sont pour les nazis « comme les femmes », présumées dominées par les sentiments, l’instinct, la paresse intellectuelle et la présomption. User d’objectivité avec la masse serait faiblesse, car celle-ci ne reconnaît que la force.
On voit par là le mépris des fascistes à l’égard de la capacité de conscience du peuple (et notamment des femmes !).
L’âme de la masse est considérée comme une « partie de la nature », ne concevant que la victoire du plus fort, admettant « l’assujettissement et l’anéantissement du plus faible ». La propagande fasciste, on peut le constater, ne se propose nullement d’élever les consciences, les facultés rationnelles des classes populaires. Elle prétend au contraire s’appuyer sur « les ressorts des passions fanatiques ». Il ne faut pas « instruire scientifiquement » l’individu isolé, indique toujours Hitler, mais « empoigner la masse dans le domaine des sentiments », faire appel à des « forces mystérieuses ». L’art de la « réclame politique » n’a rien à voir ici avec l’explication scientifique. Plus la teneur scientifique est modeste, plus elle s’adressera exclusivement aux sens de la foule, plus son succès sera décisif.
Ne se fondant pas sur la conscience, la raison, la propagande procède par formules concises, concentrées, capables de faire pénétrer des formules stéréotypées, sur des points peu nombreux, constamment repris sans modification, des idées forces répétées avec opiniâtreté. L’exact opposé de la conception de Marx ou de Lénine, appuyée sur un travail théorique et d’analyse, donnant « beaucoup » d’idées » afin de développer la connaissance des situation historique et des conditions de la lutte.
Pour ne pas éparpiller les forces combatives sur des ennemis multiples, l’attention doit au contraire selon la conception fasciste être concentrée sur une seule idée force, un seul ennemi, amalgamant en lui tous les ennemis, « mettant dans le même tas une pluralité d’adversaires les plus variés pour qu’il semble à la masse de nos propres partisans que la lutte est menée contre un seul ennemi ».

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