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PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE 3 - L'Éducation sentimentale, histoire d'un jeune homme de Gustave Flaubert

Publié le 10/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE 3 - L'Éducation sentimentale, histoire d'un jeune homme de Gustave Flaubert. Ce document contient 1523 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

Et puis soudain plus rien, si ce n'est le poids du temps, des saisons monotones laminant les moindres reliefs de l'existence, y compris la mélancolie amoureuse : « L'hiver se termina. Il fut moins triste au printemps, se mit à préparer son examen, et, l'ayant subi d'une façon médiocre, partit ensuite pour Nogent. » (p. 741. Ce nivellement de l'ambition et de la passion est alors tel que le récit, dans les toutes dernières lignes, apparaît comme au point mort et ses ressorts dramatiques complètement désamorcés : « L'espoir d'une invitation chez les Dambreuse l'avait quitté ; sa grande passion pour Mme Arnoux commençait à s'éteindre. »

« PR EMIÈRE PARTIE , CHAP ITR E 3 (pages 66 à 74) Deux mois plus tard, Frédéric est de retour à Paris où il s'installe dans un hôte l rue Sa int-Hya cinthe.

Avec une recommanda tion du père Roque , qui est à Nogent l'agent électora l de M.

Dambreuse, il se rend rue d'Anjou au domi­ cile de cet homme d'affaires et député influent dont il ne fait qu'entrevoir la jolie épouse.

Au sorti r de cette visite qu i res­ tera sans suite, l'étudiant aperçoit dans la rue Montmart re le nom de Jacques Arnoux sur la bou tique de L'Art indus­ triel .

Mais poi nt de propriétaire ni de Mar ie dans les environs.

Commence alors un e long ue série de semaines et de mois de désœuvre ment : am itiés décevantes avec Martinon ou M.

de Cisy ; études de droit ennuyeuses ; errances dans les jardins ou les rues de Paris à la poursuite du fantôme de Marie ; projets littérai res et musicaux avortés ...

Dans de longues lettres à Deslauriers , Frédé ric conte inlas­ sablement ces jours où les décept ions succèdent aux décep ­ tions.

Après avoir quand même réu ssi mé diocremen t ses exame ns et pass é deux mois d'un nouvel été à Nogent, il revien t à Paris, désabu sé, dans un petit deux -pièces qu'i l s'aménage quai Napoléon.

COMMENTAIRE DÉTAILLÉ Deux vis ites Respec tueux des consignes de Deslaur iers, Fré déric, mu ni d'u ne recommandation du père Roque, s'est décidé à faire« sa grande visit e » à M.

Dambr euse.

Flaubert nous apprend avec un souri re que celui-ci a écha ngé son patronyme aristoc ratique (« comt e d' Am breuse »l contre un nom plus conf orme au profil soc ial de grand bourgeois fortu né et tolé rant qu'il cherch e à se donner : « dans ses bouder ies contre le pou­ voir, il inclina it au centre gauche ...

• (p.

66).

Si l'hôt el de la rue d'Anjou qu'il hab ite respi re, un air lour d» (p.

67) , le personnage de l'homme d'affai res est à l'unisson de l'atmosphère. »

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