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PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE 1 de L'Education sentimentale de Flaubert

Publié le 09/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE 1 de L'Education sentimentale de Flaubert Ce document contient 4000 mots soit 6 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature. On notera d'ailleurs ici une singulière parenté entre le jeune Moreau et le jeune Rastignac du début du Père Goriot, tous deux à classer dans la typologie romanesque des étudiants provinciaux, peu fortunés, montés à Paris faire leur droit dans des conditions matérielles difficiles. Cette mise en place « de l'extérieur » n'empêche nullement - et c'était encore une des caractéristiques du réalisme balzacien dans des romans comme Louis Lambert ou La Peau de chagrin — un véritable investissement autobiographique de Flaubert dans ce héros qui lui ressemble comme « un autre Gustave ». À quelques mois près, tous deux ont en effet le même âge (18 ans en 1840) et Nogent, où s'en retourne Frédéric, était la ville d'origine d'Achille-Cléophas, le père de l'écrivain. Mais, par-delà les détails biographiques, si Frédéric ressemble « objectivement » à Gustave, c'est bien dans cette « pose » de jeune premier romantique, cheveux au vent, fièrement et tristement solitaire à la poupe du bateau, le coeur plein de « soupirs » et la tête pleine de « rêves ».

« PREMIÈRE PARTIE, CHAPITRE 1 (pages 47 à 58) ld&i•l&li Le 15 octobre 1840, Frédéric Moreau , un jeune homme de dix-huit ans nouvellement reçu bachelier, est à bord du bateau « La Ville-de-Montereau » qui le ramène chez lui à Nogent -sur-Seine pour deux mois, en attendant de retour­ ner « faire son dro it » dans la capitale.

Lors du trajet, il fait la connaissance de Jacques · Arnoux, le propriétaire d'un jour ­ nal parisien , l'Art industriel, et de sa femme, Marie, pour laquelle il éprouve une brutale passion.

Bien que cette der­ nière ne lui ait adressé que quelques mots, le souvenir de son regard se grave en lui pieusement et dou loureusement · au point de l'obséder pendant le bref parcours dans la voi ­ ture qui finit de le ramener dans la maison fam iliale .

Là, tout le monde l'attend avec impatience : sa mère, si fière de sa réussite ; la toute jeune Louise Roque, fille d'un gros propriétaire du coin et Deslauriers , son ami d'enfance qui, par un billet, l'invite à le rejoindre imméd iatement.. »

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