Pourquoi les ecrivains écrivent-ils ?
Publié le 09/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pourquoi les ecrivains écrivent-ils ?. Ce document contient 1201 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
- Les histoires sont aussi des moyens servant une argumentation : elles peuvent être appréhendées comme des outils de persuasion afin de faire adhérer le lecteur à une idée subversive ou à une critique de la société : ex : Les Contes philosophiques de Voltaire ou Les Châtiments de Victor Hugo écrit engagé composé de poèmes satiriques (cf. le poème central du recueil, « l'Expiation », où Hugo met en scène une véritable épopée de la chute de Napoléon Ier). - Tout en servant l'argumentation, les histoires permettent aussi aux écrivains de masquer leur critique, et d'éviter ainsi la censure : ex : Les Lettres Persanes de Montesquieu où les histoires des persans et les apologues (comme l'histoire des troglodytes) permettent à l'auteur à la fois de faire une rude critique de la société et des pouvoirs français, tout en masquant cette critique. II) La fiction littéraire comme voie vers la connaissance Le désir de connaissance peut être à l'origine de l'écriture fictionnelle et la révélation d'une connaissance peut en être le but. -Ecrire une histoire permet à l'écrivain de connaître le monde, d'accéder à des vérités non connues. C'est le cas du mythe, récit fictif permettant l'accès à des vérités éternelles dont la seul raison ne peut rendre compte : la fiction permet de pallier à la défaillance de la raison dans la connaissance du monde. Ex : Platon utilise souvent le mythe pour parler du monde des idées, des essences ( Le mythe du démiurge dans le Timée). Certains écrivains écrivent donc des histoires pour accéder à ces vérités inaccessibles autrement : ex : Michel Tournier réécrivant le mythe de Robinson Crusoé dans Vendredi ou les Limbes Pacifique et montrant à travers sa réécriture que l'essence de la vie et du bonheur réside dans l'esprit d'enfance. - Ecrire des histoires permet à l'écrivain de connaître les autres, c'est à dire, de pouvoir examiner et étudier la société dans laquelle il vit : certaines histoires s'avèrent donc de véritables études sociologiques, tels les romans naturalistes de Zola, où l'auteur prétend livrer l'essence d'un milieu social, le milieu ouvrier en particulier, et tente ainsi de prouver l'influence sur tout homme de l'hérédité et du milieu. Comme l'explique Zola dans le Roman expérimental , les « histoires » doivent servir les sciences de l'homme : Le roman expérimental est une conséquence de l'évolution scientifique du siècle ; il continue et complète la physiologie, qui elle-même s'appuie sur la chimie et la physique; il substitue à l'étude de l'homme abstrait, de l'homme métaphysique, l'étude de l'homme naturel, soumis aux lois physico-chimiques et déterminé par les influences du milieu ; il est en un mot la littérature de notre âge scientifique, comme la littérature classique et romantique a correspondu à un âge de scholastique et de théologie.
- Les histoires sont aussi des moyens servant une argumentation : elles peuvent être appréhendées comme des outils de persuasion afin de faire adhérer le lecteur à une idée subversive ou à une critique de la société : ex : Les Contes philosophiques de Voltaire ou Les Châtiments de Victor Hugo écrit engagé composé de poèmes satiriques (cf. le poème central du recueil, « l'Expiation », où Hugo met en scène une véritable épopée de la chute de Napoléon Ier). - Tout en servant l'argumentation, les histoires permettent aussi aux écrivains de masquer leur critique, et d'éviter ainsi la censure : ex : Les Lettres Persanes de Montesquieu où les histoires des persans et les apologues (comme l'histoire des troglodytes) permettent à l'auteur à la fois de faire une rude critique de la société et des pouvoirs français, tout en masquant cette critique. II) La fiction littéraire comme voie vers la connaissance Le désir de connaissance peut être à l'origine de l'écriture fictionnelle et la révélation d'une connaissance peut en être le but. -Ecrire une histoire permet à l'écrivain de connaître le monde, d'accéder à des vérités non connues. C'est le cas du mythe, récit fictif permettant l'accès à des vérités éternelles dont la seul raison ne peut rendre compte : la fiction permet de pallier à la défaillance de la raison dans la connaissance du monde. Ex : Platon utilise souvent le mythe pour parler du monde des idées, des essences ( Le mythe du démiurge dans le Timée). Certains écrivains écrivent donc des histoires pour accéder à ces vérités inaccessibles autrement : ex : Michel Tournier réécrivant le mythe de Robinson Crusoé dans Vendredi ou les Limbes Pacifique et montrant à travers sa réécriture que l'essence de la vie et du bonheur réside dans l'esprit d'enfance. - Ecrire des histoires permet à l'écrivain de connaître les autres, c'est à dire, de pouvoir examiner et étudier la société dans laquelle il vit : certaines histoires s'avèrent donc de véritables études sociologiques, tels les romans naturalistes de Zola, où l'auteur prétend livrer l'essence d'un milieu social, le milieu ouvrier en particulier, et tente ainsi de prouver l'influence sur tout homme de l'hérédité et du milieu. Comme l'explique Zola dans le Roman expérimental , les « histoires » doivent servir les sciences de l'homme : Le roman expérimental est une conséquence de l'évolution scientifique du siècle ; il continue et complète la physiologie, qui elle-même s'appuie sur la chimie et la physique; il substitue à l'étude de l'homme abstrait, de l'homme métaphysique, l'étude de l'homme naturel, soumis aux lois physico-chimiques et déterminé par les influences du milieu ; il est en un mot la littérature de notre âge scientifique, comme la littérature classique et romantique a correspondu à un âge de scholastique et de théologie.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- En y mêlant de la fantaisie romanesque, Rabelais nous a donné dans l'abbaye de Thélème son idéal de vie. Des gens « libères, bien nés et bien instruits » y font « ce qu'ils veulent ». C'est-à-dire qu'ils lisent, étudient, écrivent en vers et en prose, chantent, se donnent des concerts, jouent et chassent, etc. Vous vous demanderez dans quelle mesure Montaigne se serait accommodé de la Thélème de Rabelais.
- Ionesco écrit : « il peut y avoir crise du théâtre parce qu'il y a des metteurs en scène orgueilleux qui écrivent eux la pièce. Ce n'est pas parce qu'ils écrivent une pièce qu'il y a crise du théâtre mais parce qu'ils écrivent tout le temps la même pièce qui n'est pas celle de leur auteur ». Que pensez vous de cette réflexion? Quelle lace donne -t-elle au texte? à la mise en scène ?
- Pourquoi les écrivains écrivent-ils des histoires ?
- De nombreux auteurs écrivent leur autobiographie. Quel intérêt présente pour eux ce genre littéraire ?
- La littérature contemporaine indienne par Alan Chatham de Bolivar Dans la pluralité des langues qui composent la mosaïque de l'Inde,nombreux sont les romanciers qui écrivent en anglais et cette littérature diteindo-anglaise est l'une des plus importantes de l'Union indienne.