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Pourquoi écrire et pour qui ?

Publié le 09/12/2021

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Montaigne : « Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre » mais « chaque homme porte la forme de l'humaine condition. » (Essais). Lamartine : « Ce n'était pas un art, c'était le soulagement de mon coeur. » (A propos des Méditations). Chateaubriand : « On ne peint bien que son propre coeur en l'attribuant à un autre, et la meilleure partie du génie se compose de souvenirs. » F. Mauriac : « Écrire, c'est se livrer. C'est précisément l'écrivain lui-même que la plupart des lecteurs d'aujourd'hui cherchent dans son oeuvre. » V. Hugo : « On se plaint quelquefois des écrivains qui disent moi. Parlez-nous de nous, leur crie-t-on. Hélas, quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Comment ne le sentez-vous pas ? » (Préface des Contemplations). Joubert (moraliste du 19' s.) : « Les écrivains qui ont de l'influence ne sont que des hommes qui expriment parfaitement ce que les autres pensent et qui réveillent dans les esprits des idées ou des sentiments qui tendaient à éclore. » • Opinions contraires. Leconte de Lisle : « Il y a dans l'aveu public des angoisses du coeur une vanité et une profanation gratuites. » Flaubert : « L'artiste ne doit pas plus apparaître dans son oeuvre que Dieu dans la nature... Il doit s'arranger de façon à faire croire à la postérité qu'il n'a pas vécu. »

« Pourquoi écrire et pour qui ? I.

Pour exprimer son moi et la condition humaine. Montaigne : « Ainsi, lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre » mais « chaque homme porte la forme del'humaine condition.

» (Essais).Lamartine : « Ce n'était pas un art, c'était le soulagement de mon coeur.

» (A propos des Méditations).Chateaubriand : « On ne peint bien que son propre coeur en l'attribuant à un autre, et la meilleure partie du géniese compose de souvenirs.

»F.

Mauriac : « Écrire, c'est se livrer.

C'est précisément l'écrivain lui-même que la plupart des lecteurs d'aujourd'huicherchent dans son oeuvre.

»V.

Hugo : « On se plaint quelquefois des écrivains qui disent moi.

Parlez-nous de nous, leur crie-t-on.

Hélas, quandje vous parle de moi, je vous parle de vous.

Comment ne le sentez-vous pas ? » (Préface des Contemplations).Joubert (moraliste du 19' s.) : « Les écrivains qui ont de l'influence ne sont que des hommes qui exprimentparfaitement ce que les autres pensent et qui réveillent dans les esprits des idées ou des sentiments qui tendaient àéclore.

» • Opinions contraires.Leconte de Lisle : « Il y a dans l'aveu public des angoisses du coeur une vanité et une profanation gratuites.

»Flaubert : « L'artiste ne doit pas plus apparaître dans son oeuvre que Dieu dans la nature...

Il doit s'arranger defaçon à faire croire à la postérité qu'il n'a pas vécu.

» II.

Dans un but d'édification morale, sociale et humanitaire • Édification morale.Abbé Prévost : « Outre le plaisir d'une lecture agréable, on y trouvera peu d'événements qui ne puissent servir àl'instruction des moeurs ; et c'est rendre à mon avis, un service considérable au public, que de l'instruire enl'amusant.

» (Préface de Manon Lescaut).

C'est le même objectif que Molière.Marivaux : « Le récit de mes aventures ne sera pas inutile à ceux qui aiment à s'instruire.

» (Le Paysan parvenu).G.

Sand : « Il faut écrire pour tous ceux qui ont soif de lire et qui peuvent profiter d'une bonne lecture.

Donc il fautaller tout droit à la moralité la plus élevée qu'on ait en soi-même et ne pas faire mystère du sens moral et profitablede son oeuvre.

» (Correspondance avec Flaubert).• Édification sociale et humanitaire.Zola : « C'est une oeuvre de vérité, le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et ait l'odeur du peuple.

Et ilne faut point conclure que le peuple tout entier est mauvais, car mes personnages ne sont pas mauvais ils ne sontqu'ignorants et gâtés par le milieu de rude besogne et de misère où ils vivent.

» (A propos de L'Assommoir).V.

Hugo : « Tant qu'il y aura sur la terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci pourront ne pas êtreinutiles.

» (Préface des Misérables). III.

Le débat sur l'engagement • Pour une littérature engagée.V.

Hugo : « Ah esprits ! Soyez utiles ! Servez à quelque chose.

Ne faites pas les dégoûtés quand il s'agit d'êtreefficaces et bons.

L'art pour l'art peut être beau mais l'art pour le progrès est plus beau encore.

» (Étude surShakespeare).J.-P.

Sartre : « L'écrivain est en situation dans son époque : chaque parole a des retentissements.

Chaque silenceaussi.

Je tiens Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la Commune parce qu'ils n'ont pasécrit une ligne pour l'empêcher.

Ce n'était pas leur affaire dira-t-on.

Mais le procès de Calas, était-ce l'affaire deVoltaire ?...

La condamnation de Dreyfus, était-ce l'affaire de Zola ?...

Chacun de ces auteurs, en une circonstanceparticulière de sa vie, a mesuré sa responsabilité d'écrivain.

L'occupation nous a appris la nôtre.

» (Situations II).A.

Camus : « L'art n'est pas à mes yeux une réjouissance solitaire.

Il est un moyen d'émouvoir le plus grand nombred'hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes.

Il oblige donc l'artiste à nepas s'isoler ; il le soumet à la vérité la plus humble et la plus universelle...

L'artiste se forge dans cet aller et retourperpétuel de lui aux autres, à mi-chemin de la beauté dont il ne peut se passer et de la communauté à laquelle il nepeut s'arracher...

Quelles que soient nos infirmités personnelles, la noblesse de notre métier s'enracinera toujoursdans deux engagements difficiles A maintenir : le refus de mentir sur ce que l'on sait et la résistance A l'oppression.» (Discours de Stockholm)P.

Eluard : « Le temps est venu où tous les poètes ont le droit et le devoir de soutenir qu'ils sont profondémentenfoncés dans la vie des autres hommes, dans la vie commune.

»P.

Neruda (poète chilien, 1904-1973) : « Et vous allez me demander : mais pourquoi votre poésie ne nous parle-t-elle pas du rêve, des feuilles ou des grands volcans de votre pays natal ?, Venez voir le sang dans les rues.venez voirle sang dans les rues, venez voir le sang dans les rues ! » • Contre l'engagement.— il est incompatible avec l'art.Th.

Gautier : « Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien.

» (Piéface de Mademoiselle de Maupin).. »

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