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portrait (art)1PRÉSENTATIONportrait (art), genre artistique qui s'attache à représenter les traits physiques ou moraux d'un individu.

Publié le 18/05/2020

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« 1 / 2 portrait (art) 1 PRÉSENTATION portrait (art) , genre artistique qui s’attache à représenter les traits physiques ou moraux d’un individu. 2 DÉFINITION DU PORTRAIT Portrait du Fayoum, Zenobia Réalisés à partir du I er siècle apr.

J.-C., les portraits du Fayoum étaient liés aux rites funéraires.

Représentant les visages des défunts, ils recouvraient les visages des momies et étaientexécutés à l'encaustique sur des panneaux de bois.

Les figures, placées de face, sont notamment dotées de grands yeux au regard fixe.

Le portrait a été surnommé Zenobia en raison de laressemblance des traits avec ceux de la fille (Zenobia) du compositeur italien Luigi Cherubini (1760-1842).

Portrait de femme, dite Zenobia, v.

130-161.

Musée archéologique, Florence.Scala/Art Resource, NY Selon Pline l’Ancien, il reviendrait à la fille d’un potier nommé Dibutades de Corinthe d’avoir inventé le dessin — et par là même le portrait — en circonscrivant d’un morceau de charbon l’ombre de son bien-aimé sur un mur.

Cette anecdote relève certes du mythe, mais elle révèle une dimension essentielle dans la construction théorique du genre du portrait : le désir de saisir l’absent, l’aimé dans la pierre ou dans la couleur.

« Un portrait porte absence et présence, plaisir et déplaisir.

La réalité exclut absence et déplaisir » : c’est par ces termes que Pascal au XVII e siècle définit la dialectique de la perception du sujet peint. L’origine du portrait expliqué par l’amour ou par l’amitié d’un être cher parti au loin ou décédé ne constitue pas le seul facteur d’explication de son invention.

L’image revêt également une dimension politique, voire religieuse.

« Je crois que l’art de portraiturer n’eut pour but que de faire les images des grands hommes, c’est-à-dire leurs portraits, en tant qu’idoles », affirme Lomazzo, un théoricien de l’art de la fin du XVIe siècle.

Fixer les traits des grands hommes constitue alors une vaste entreprise de reproduction qui vise à multiplier l’image de la présence du prince dans l’État qu’il gouverne ou du grand homme qui occupe une place importante dans une société donnée.

Son portrait transmet ainsi, non seulement une image (la sienne, qu’elle soit vériste ou idéalisée) mais également sa sacralité (ce qu’il est sur terre, dieu ou représentant de dieu selon les époques) ou son rang ; la réception du portrait par le spectateur s’effectue selon le mode de la vénération. La représentation d’un être cher ou d’un prince ou l’usage privé ou public de l’image présentent par conséquent des traits de similitude dans leur mode de fonctionnement : il s’agit de rendre présent un absent, voire d’attribuer à l’image une valeur de substitution au modèle et de conférer à cette image le statut d’idole.

La ressemblance du sujet peint à son modèle — qui, selon la définition classique, définit le terme portrait — pose dans cette optique un obstacle théorique : pour jouer pleinement le rôle de substitut, l’image doit-elle être fidèle ou peut-elle se prêter à une transformation ? L’évidence de la perte du modèle (son absence face à son portrait) autorise a priori toute manipulation visant à modifier son image physique, tout en véhiculant un effet de ressemblance afin de présenter, à travers cet effet mis en scène, une idée du personnage représenté. 3 LE PORTRAIT DANS L’ANTIQUITÉ 2 / 2. »

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