Porto Rico (2001-2002): Lutte contre la corruption

« Porto Rico (2001-2002): Lutte contre la corruption En 2002, Sila Calderon, gouverneur du territoire autonome américain de Porto Rico, a essuyé des critiques pour ne pas avoir obtenu du Congrès américain d'incitations fiscales à l'investissement et pour sa lenteur à mettre en place des projets d'infrastructures.

L'activité économique (secteurs des produits pharmaceutiques et chimiques, du tourisme, etc.) s'est soldée par une croissance modeste (1,1 %) en 2001, du fait du ralentissement de l'économie américaine. Cependant, le déficit budgétaire de 700 millions de dollars dont S.

Calderon avait hérité en 2001 est retombé à 190 millions de dollars en 2002.

Enfin, la lutte des autorités contre la corruption a fait impression.

Le président de la Chambre de commerce (Richard d'Acosta), un ancien ministre de l'Éducation, Victor Fajardo, et d'autres personnalités ont été inculpés en janvier 2002 pour avoir extorqué 4,3 millions de dollars en pots-de-vin.

De nombreux autres anciens responsables du Nouveau parti progressiste (PNP, opposition) étaient impliqués dans cette affaire, mais l'ex-gouverneur Pedro Rossello, sous l'exercice duquel ces délits avaient été commis, est resté aux États-Unis. Les protestations se sont poursuivies, en 2002, dans l'île dépendante de Vieques contre les bombardements d'entraînement effectués par la marine américaine, de crainte que le président George W.

Bush ne tienne sa promesse de les arrêter définitivement en mai 2003.

En juillet 2001, les habitants ont voté à 68 % pour qu'ils cessent immédiatement et que la US Navy quitte l'île.

S.

Calderon s'est engagée à organiser un nouveau référendum sur le statut de Porto Rico articulé autour de trois propositions : s'intégrer aux États-Unis, devenir indépendante ou garder son autonomie actuelle qui lui rapporte une manne de 14 milliards de dollars par an de la part du gouvernement fédéral.. »