PORTE DES LILAS

« PORTE DES LILAS Réalisation ....................................

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Scénario et dialogues· ...........................

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D'après le roman « La grande ceinture » de ........

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Directeur de la photographie ............

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Musique ......................................

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Décors .......................................

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Production ...

Distribution ...................................

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Durée ...................

· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · INTERPRÉTATION Juju .........................................

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L'Artiste .................................

· · · · · Pierre Barbier ..................

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Maria ........................................

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Alphonse .....................................

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Nénette .

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Madame Sabatier .

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La concierge ..................................

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L'épicier .....................................

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L'HISTOIRE René CLAIR (1957) René CLAIR, Jean AUREL René FALLET Robert LE FEBVRE Georges BRASSENS Léon BARSACQ Filmsonor - Cinetel - Seca (Paris) Rizzoli Film (Rome) Cinedis 96 minutes Pierre BRASSEUR Georges BRASSENS Henri VIDAL Dany CARREL Raymond BUSSIÈRES Annette POIVRE GabrieUe FONT AN Aliœ TISSOT Albert MICHEL Juju, qui aura bientôt la quarantaine, est un bon à rien.

Il passe ses journées au bistrot ou chez son ami !'Artiste, un chanteur-gui­ tariste.

Le quartier de la Porte des Lilas, où ils habitent est mis sens dessus dessous par la police qui traque Barbier, un dangereux gangster.

Or celui-ci a trouvé refuge chez l' Artiste qui accepte de l'héberger en atten­ dant qu'il puisse partir en toute sécurité.

D'abord peu enthousiaste, Juju ne tarde pas à admirer Barbier qui représente ce qu'il n'a jamais eu : le succès, l'argent, les femmes ...

Juju fait tout pour satisfaire son nouveau héros.

II lui apporte les journaux, du linge propre, il ne se défend même pas lorsque Barbier le giffle parce qu'il ne lui a pas rapporté exactement ce qu'il lui avait de­ mandé.

Il ne proteste pas non plus quand le gangster fait la cour à Maria, la fille du bistrot, dont il est amoureux.

Mais, au moment où Barbier va enfin partir, sans pourtant emme­ ner Maria qui a volé pour lui de l'argent dans le tiroir-caisse de son père, Juju se révolte.

Il ne peut admettre que l'homme qu'il admire trahisse Maria.

Il se collette avec lui, s'empare de sa mitraillette et le tue.

LA PETITE HISTOIRE PORTF DES LILAS, tourné immédiate­ ment après Lt;S GRANDES MANŒUVRES, marque un retour du réalisateur au noir et blanc.

« J'avais besoin d'utiliser, déclare René Clair, la profondeur de champ car il y a des tas de choses que je voulais montrer et qui se trouvent à l'arrière plan.

La profondeur de champ est beaucoup moins bonne en couleurs qu'en noir et blanc» (Cinéma 57).

La cité des Lilas a été reconstituée en studio par son déco­ rateur attitré depuis LE SI LEN CE EST D'OR, Léon Barsacq, et ceci dans un souci de vérité « les techniciens de cinéma savent, précise le réalisateur, qu'une rue construite de toutes pièces et artificiellement éclairée peut créer une impression de réalité plus frappante qu'une rue réelle dont la traduction photographique pré­ sente des contrastes excessifs ou arbitraires '" Ce film, qui devait initialement être réalisé par Philippe Agostini, fut l'un des projets les plus .; chers de Pierre Brasseur qui a été passionné ~ par le personnage de Juju dès la lecture du c;; roman de René Fal/et.

PORTE DES LILAS 1' est l'unique film qu'ai tourné Georges :~ Brassens.

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