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pont, n.

Publié le 08/12/2021

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pont, n.m. GÉNIE CIVIL : ouvrage d'art sur fondations fixes ou supports flottants
permettant le franchissement aérien d'un obstacle par une route, une voie ferrée, un canal
(d'adduction ou de navigation). Les ponts, ouvrages lourds, se distinguent ainsi des
passerelles, ouvrages de franchissement légers et étroits réservés aux piétons. Les viaducs
sont des ponts, le plus souvent ferroviaires, non suspendus, qui présentent des
caractéristiques exceptionnelles (profondeur de la vallée qu'ils franchissent, portée des arches
ou des travées qui les constituent). Les ponts tournants, levants ou basculants permettent le
franchissement, par des véhicules, au niveau des rives, des cours d'eau empruntés par des
bateaux à haute superstructure. On a également construit dans le monde quelques rares
ponts flottants, dont les trois plus importants se trouvent dans l'État de Washington, aux
États-Unis.

Historique de la construction.
Les textes anciens font état d'un pont sur le Nil construit en 2650 avant J.-C., et d'un pont
construit près de Smyrne (Turquie) en 850 avant J.-C. La maîtrise des arcs en plein cintre
par les Étrusques et les Romains conduisit rapidement aux ponts en pierres appareillées ou
maçonnées ; le pont de Salaro, en Italie, construit 600 ans avant J.-C., comportait trois
arches, dont une arche centrale de 21 m. La technique se répandit dans tout l'Empire
romain : c'est ainsi que le pont du Gard est un ouvrage à trois étages datant du Ier siècle
après J.-C., qui permettait à un aqueduc de franchir la vallée du Gardon. De nombreux
ponts routiers furent construits en Gaule Transalpine, tels que le pont de Vaison-laRomaine, doté d'une arche unique de 17,20 m. Le premier arc surbaissé en pierres
appareillées fut, en revanche, construit en 610 à Jiao (Chine), avec une arche centrale de
37,5 m. La construction des ponts en maçonnerie de pierre n'évolua ensuite que
lentement.
Au XIX e siècle, l'accès aux nouveaux matériaux : fonte, fer, acier, béton armé, béton
précontraint, provoqua immédiatement un nouveau bond en avant. On dissocia les platesformes de roulement proprement dites, ou tabliers, des superstructures diverses chargées
de les soutenir. Il en résulta un allégement des ouvrages, qui relança la course aux grandes
portées. C'est ainsi que Gustave Eiffel entreprit, dès 1882, la construction d'une arche
métallique double de 165 m de diamètre portant un tablier à 122 m au-dessus de la
Truyère (viaduc de Garabit). Les ponts à doubles poutres métalliques, encadrant un tablier,
se multiplièrent. Les ponts à tablier suspendu à des câbles d'acier furent proposés en
France par Marc Seguin, et connurent ensuite un développement remarquable aux ÉtatsUnis, puis dans le reste du monde. La construction métallique permit par la suite de lancer
des ponts à tabliers autoporteurs, mais c'est l'apparition du béton armé, puis du béton
précontraint qui généralisa cette technique, sans ralentir pour autant la construction des
ponts en arcs, métalliques ou en béton.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
pont Khadjou, à Ispahan, en Iran, page 4038, volume 8
pont romain de Vaison-la-Romaine, dans le Vaucluse, page 4038, volume 8

Technique.
Les calculs nécessaires à la construction relèvent aujourd'hui de méthodes tenant compte
de contraintes réglementaires précises, fondées sur le défilement de convois types,
ferroviaires et routiers. Les ponts à doubles poutres métalliques encadrant un tablier, qu'il
s'agisse de poutres reposant sur des appuis à leurs deux extrémités ou de poutres
cantilevers, posent des problèmes importants de dilatation thermique, qui doivent être
résolus par des appuis mobiles (coulissants ou sur rouleaux). Les arcs métalliques sous
tablier peuvent être isostatiques, mais ils sont le plus souvent hyperstatiques et absorbent
alors leur dilatation par déformation. Les arcs en béton armé sont toujours hyperstatiques.
Les records de portée ainsi réalisés sont de 390 m pour un arc en béton à l'île de Krk
(Croatie) et de 518 m à Fayetteville (États-Unis), pour un arc en acier. Les ponts à tablier
autoporteur sont maintenant tous réalisés en béton précontraint. Mais le plus long tablier
autoporteur du monde (300 m) reste cependant métallique, reliant Rio à Niterói (Brésil).
La technique des ponts suspendus par câbles d'acier a permis de réaliser des ouvrages
d'une portée de plus en plus grande (1 280 m pour le Golden Gate Bridge, construit dès

1937 au-dessus de la baie de San Francisco ; 1 990 m pour le pont d'Akashi Kaikyo, au
Japon). Puis une nouvelle étape technologique a été franchie avec l'avènement des ponts à
haubans, disposés en toile d'araignée afin de répartir la charge entre eux : ils sont 184
dans le cas du pont de Normandie, dont le tablier de 856 m - record mondial -, encadré
par deux pylônes de 214 m, surplombe l'estuaire de la Seine à 52 m de ses plus hautes
eaux. De puissants amortisseurs, installés à la base de chaque hauban, et plusieurs câbles
transverses anti-vibrations constituent le dispositif de résistance aux vents les plus
violents.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
pont de Normandie, achevé en 1995, page 4038, volume 8
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
cantilever
Gard (pont du)
pont-levis
techniques (histoire des) - L'Antiquité - La fin de l'époque antique
techniques (histoire des) - La Chine du Ve au Xe siècle
travaux publics - Les grandes disciplines des travaux publics - Les ouvrages d'art
viaduc
Les livres
Calcutta, page 808, volume 2
Californie - San Francisco, vu de Golden Gate Bridge, page 810, volume 2
Creuse, page 1310, volume 3
Gard (30) - le pont du Gard, page 2109, volume 4
Londres - Tower Bridge (le « pont de la Tour »), construit de 1886 à 1894,
page 2904, volume 6
Lot (46) - le pont Valentré, page 2914, volume 6
Montauban - le Pont-Vieux, page 3280, volume 6
pont Khadjou, à Ispahan, en Iran, page 4038, volume 8
pont de Puttgarden, en Allemagne, achevé en 1963, page 4038, volume 8
pont de l'île de Ré, achevé en 1988, page 4038, volume 8
Roussillon, page 4486, volume 8
Seine - le pont de l'Alma, à Paris, page 4718, volume 9
Sydney, page 4976, volume 9
Tancarville, page 5026, volume 9
Venise - le pont du Rialto, au centre du quartier commerçant de Venise, page 5458,
volume 10
Vérone, page 5470, volume 10
Paris - le pont Alexandre-III et les Invalides, page 3716, volume 7
Paris - le Pont-Neuf et la pompe de la Samaritaine, page 3721, volume 7
Portugal - le pont Dom Luis, à Porto, page 4066, volume 8
Royaume-Uni - le Firth of Forth, en Écosse, page 4500, volume 8
Suisse - le pont couvert de la Chapelle (Kapellbrücke), à Lucerne, page 4938,
volume 9
Viêt-nam - le pont Chuong Duong (anciennement Paul-Doumer), à Hanoi,
page 5516, volume 10
pont - le pont de Normandie, page 4038, volume 8

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