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Publié le 29/05/2025

Extrait du document

« Développement Lecture Linéaire N°8 1er mouvement -Poète inclus le lecteur, relation familière -> impératif présent “parlons simplement”(l.1), au pronom “on” (“lorsqu’on pénètre”(l.1)), et au présent à valeur d’habitude “on pénètre”, “on éprouve”(l.2) -Le texte nous informe du cadre spatiotemporel -> “dans un bois de pin, en été, par grande chaleur”(l.1-2) permettant, d’introduire un plaisir ressenti sous branches de pin -> “pénétrer” + immersif au lieu “d’entrer”.

Champ lexical du plaisir -> “l’été” “la chaleur” “le plaisir” Un texte qui propose une allégorie du bois de pin et crée un tableau complet de ce bois -Allégorie entre un comparé “le plaisir qu’on éprouve” (l.2) et un comparant “un petit salon de coiffure attenant à la salle de bain”(l.3) -> dégage une sensualité féminine -> salon d’une “créature sauvage”(l.4) + sensualité féminine accentuée par antépostion d’adj.

sensuels et élégants “sauvage mais noble”(l.4-5). -utilisations de périphrase nominales -> exploitent l’allégorie du plaisir du bois de pin “brosserie odorifiérente”(l.5) = odeurs + sensat° humide qui s’accompagne avec “lacustre ou marine”(l.5-6) -> pin enveloppé dans un manteau humide.

On trouve aussi une forte allitération en r, f, s dans la phrase “Brosserie odoriférante dans une atmosphère surchauffée” qui suggèrent le vent des branches ou le son des brosses dans les cheuveux./ “morceau de miroirs”(l.6) = rayons lumineux depuis intérieur du bois, qu’on peut comparer au ciel d’un bois, bloqué par les branches des arbres. On retrouve ensuite les “peignes et épingles”(l.8) -> filent la métaphore de la brosserie et suggère une analogie “épingles (à cheuveux), “la tablette de coiffeuse”(l9) -> peut être le tapis de mousse sur lql on évolue ds le bois “les grosses pierres ornementales”(l.10) correspond d’une part à la sensat° de plaisir d’intérieurs meublé // et accompagné des “cintres”(l.10) -> corresp.

aux rochers et aux branches ? Énumération finale “pétillement, étincelle, vibrations”(l.11) -> fusion des comparais.

olfactives et visuelles -> symphonie de la nature dans lql odeurs et rayonnement enivrant dans les branches semblent jouer une partition divine.

Allitération en t et assonance en ill -> crépitement de la lumière + soleil qui brille “pétillement, animal, million d’étincelle animales, musicales et chanteuses (l.11-12) -> répétion de “animal” -> suggérer présence de grillons => double décor qui commence à se confondre entre sdb et bdp dans l’écriture à travers une représentation allégorique du plaisir du bois de pin Texte LL8 : Carnet du bois de pin, “une salle de bain” 1 5 10 Parlons simplement : lorsqu'on pénètre dans un bois de pins, en été par grande chaleur, le plaisir qu'on éprouve ressemble beaucoup à celui que procurerait le petit salon de coiffure attenant à la salle de bains d'une sauvage mais noble créature.

Brosserie odoriférante dans une atmosphère surchauffée et dans les vapeurs qui montent de la baignoire lacustre ou marine.

Cieux comme des morceaux de miroirs à travers les brosses à longs manches fins tout ciselés de lichens.

Odeur sui generis des cheveux, de leurs peignes et de leurs épingles.

Transpiration naturelle et parfums hygiéniques mélangés.

Laissées sur la tablette de la coiffeuse, de grosses pierres ornementales par-ci par-là, et dans les cintres ce pétillement animal, ce million d'étincelles animales, cette vibration musicale et chanteuse. 2e mouvement Une expérience immersive : l’exploration du bois et du tableau -Coexistance des brosses et des peignes + similitude qui les relient -> leur forme et leur brillance “les brosses”(l.6) et “les peignes”(l.8) -> réunis en “brosses et peignes”(l.13) -> fusion (phénomène d’enivrement).

De plus, sa propre allégorie le transporte dans les recoins de l’infiniment petit “brosse dont chaque poil à la forme d’une dent de peigne”(l.13-14) -> comme si en pénétrant dans la brosse, chaque poil devient un nouveau peigne -> sensation de vertige (extrm grand surgissant de l’extrm petit) Le décor réel et le décor allégorique, fusionne en un même tableau : un effort poétique intense -Évocation de sens visuels + analogie entre poème et un tableau de peintre -> palette de couleur “vert/violet/vert de gris”(l.15-16) -> adj.

de couleurs viennent du bois mais colorent ici les éléments de la sdb.

-> Fusion des deux décors -> effet recherché par Ponge -> allégorie fusionne avec paysage / et sdb fusionne avec bdp -> Brosses ont “manches de bois violets”(l.15-16) -> rappel couleur tronc pin -Syllepse de sens -> “manches de bois violet” -> “bois” -> la matière aussi Une expérience immersive : l’exploration du bois et du tableau -Présence de la créature de bois + importante -> FP se questionne sur elle “pourquoi a-t-elle choisi...”(l.15) et fait des supposition sur la teinte de ses cheveux “parce qu’elle est rousse peut-être”(l.17) + sur ses actions “se trempera”(l.17) -> futur -> FP tente de deviner ce que va faire le personnage.

-> femme devient figure centrale du paysage, qui parachève tableau du salon de coiffure + aboutit à la sensation de plaisir sensuel du bdp.

-> FP la déifie en “Vénus”(l.18) -> déesse de l’amour -> allégorie de la beauté -> ramené brutalement sur Terre -> “l’ampoule Phébus”(l.18) > équipait les foyers europ.

années 30-40 15 20 3e mouvement S’exprimer, évaluer, réevaluer, se satisfaire, ne pas se contenter : le visage de La Rage de L’expression -Litote qui fait sourire, poète commente son propre texte “Voilà un tableau dont je ne suis pas mécontent”(l.20) -> évaluat° positive de son travail. Un poète qui rapproche son art de la peinture, rejette la poésie et fait un travail de peintre -FP utilise terme de “tableau” au lieu de texte/poème -> rend compte de l’exp.

synesthésique qu’il a créé (plusieurs perceptions de sens en mm temps) -> couleurs, lumières, effluves, toucher -> sens aiguisé par bdp en été -> “plaisir”(l.21) de chq homme -Distinction humoristique de FP -> “Un poète mineur, voire un poète.... »

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