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POMPADOUR Jeanne Antoinette Poisson

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : POMPADOUR Jeanne Antoinette Poisson, marquise de (1721-1764). Ce document contient 369 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie. POMPADOUR (JEANNE ANTOINETTE POISSON, MARQUISE DE) Née à Paris en 1721, elle fut l’une des maîtresses de Louis XV. Son influence sur le roi lui permit de protéger artistes et écrivains (Van Loo, Bouchardon, Fontenelle, Crébillon, Helvétius et les Encyclopédistes). Voltaire lui dédia son Tancrède. Elle fit aménager plusieurs châteaux (Choisy, Bellevue, La Celle, l’Ermitage de Versailles, l’hôtel d’Évreux) dont elle assura la décoration et l’ameublement (l’art Pompadour). Arbitre du goût et de la mode, elle sut aussi intéresser le roi à la manufacture de Sèvres. On l’a accusée d’avoir dilapidé l’argent du Trésor et entouré Louis XV de ses créatures. A sa décharge, elle protégea le duc de Choiseul et Remis. Ce fut un véritable règne. Elle mourut à Versailles à 43 ans (1764), détestée de la cour mais regrettée du roi.

« POMPADOUR Jeanne Antoinette Poisson, marquise de (1721-1764) Dame Sa mère, qui a été soucieuse de son éducation, la marie au neveu d’un fermier général, Le Normant d’Etiolles.

Ce mariage lui permet d’entrer dans les salons de Mme Geoffrin et de Mme de Tencin, d’y rencontrer Voltaire, Fontenelle, Crébillon fils.

Il lui permet encore d’avoir accès à la cour et d’y être présentée.

En février 1745, elle y devient la maîtresse du roi.

Louis XV lui donne le titre de marquise de Pompadour.

Jusqu’à sa mort, elle demeure indispensable au roi.

Elle le conseille, elle l’influence.

La reine et ses filles la tolèrent.

La Cour la hait.

Et le peuple la brocarde : « Autrefois de Versailles/ Nous venait le bon goût/ Aujourd’hui la canaille/ Règne et tient le haut bout/ Si la cour se ravale/ De quoi s’étonne-t-on ?/ N’est-ce pas de la halle/ Que nous vient le poisson ? » Ces accusations ne tiennent pas compte du fait que c’est à elle que l’ Encyclopédie doit de pouvoir paraître, que c’est grâce à elle que Voltaire devient historiographe du roi en 1745, que c’est à elle et à son frère Abel, auquel elle fait donner le titre de marquis de Marigny et qui est directeur des bâtiments, que les artistes les plus singuliers du siècle valent de recevoir des commandes.

A sa mort, en 1764, pour cacher sa peine le roi murmure lorsque le cortège funèbre de la Pompadour quitte Versailles sous une pluie battante : « La marquise n’aura pas beau temps pour son voyage.

» Puis le roi, tête nue, sort sur le balcon et, les larmes aux yeux, dit encore : « Voilà les seuls devoirs que j’ai pu lui rendre.

Une amie de vingt ans… » A cette époque vivaient : LA CAILLE, abbé Nicolas Louis de (1713-1762) Astronome et mathématicien, il participe à la vérification de la méridienne et fait une révision générale du ciel austral, au cap de Bonne-Espérance.. »

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