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Polyclète

Publié le 16/05/2020

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« PolyclèteVe siècle av.

J.-C. Formé par l'école d'Argos, ayant longuement vécu à Athènes, témoin de l'Oeuvre de Périclès et des grandescréations de Phidias, Polyclète a néanmoins persévéré dans un immuable dessein : représenter la perfection humainesous la forme du nu athlétique.

Cette recherche a déterminé un premier principe : l'homme est figuré non pas dansle cours d'une action, d'un mouvement violent, qui risqueraient d'attirer à eux l'attention, mais dans un équilibreanimé où toutes les formes prennent leur valeur ; c'est pourquoi le poids des statues de Polyclète ne porte que surune jambe, dans une attitude qui exclut à la fois le mouvement et la fixité.

Mais ce souci de la vie est équilibré parun effort à la fois expérimental et rationnel pour atteindre à la parfaite vérité, beauté suprême : l'artiste se faisantthéoricien avait codifié dans un traité le résultat de ses recherches, et la doctrine de ce Canon qui se faisait l'échode la science contemporaine et des doctrines pythagoriciennes, était fondée sur le nombre d'or, principeconstructeur de la forme parfaite.

Cette analyse quasi mathématique se complétait par une observation minutieusedu corps humain ; mais au stade de l'exécution, l'artiste n'a choisi que les traits significatifs, ceux dont la synthèsea constitué une composition harmonieuse et générale : au réalisme de la connaissance anatomique correspondl'idéalisme de la conception artistique.

Ces principes ont animé la recherche obstinée de Polyclète, se corrigeantsans cesse, essayant de découvrir la forme parfaite du thème : le Discophore, le Cyniscos, le Doryphore, leDiodamène sont autant d'étapes dans l'évolution du sculpteur.

Dès l'antiquité le Doryphore, Oeuvre de la maturité, aété considéré comme l'illustration typique du Canon, et la plupart des textes antiques concernant Polyclète parlentdu Doryphore.

Ce jeune homme nu qui porte une lance appuyée sur l'épaule, ne marche pas, mais le recul de lajambe gauche fléchie, et le léger déhanchement qui entra ıne la courbure de la ligne blanche, donnent au corps unesorte de souplesse vivante, un rythme particulier, c'est-à-dire une alternance de volumes s'équilibrant de part etd'autre de l'axe de la composition.

La conception de ce corps, construit selon une légère sinusoïde, contraste avecla verticalité des Couroi archaïques, comme avec le goût de la sinuosité qui va s'accentuant du IVe siècle à l'époquehellénistique.

Cette souplesse, ce rythme donnent de la légèreté, voire de la grâce à un corps de proportionsmassives dont la musculature puissante évoque l'entraînement de la palestre et les concours de force.

Pourtant, iciencore, le désir de beauté a triomphé de l'exactitude et la posture est irréelle : le bras droit est trop écarté, lajambe gauche très en arrière, le pied droit repose à plat quand le gauche est à demi soulevé.

C'est qu'il s'agit avanttout d'alléger l'ensemble pour supprimer l'impression massive d'un corps trop carré et pour éviter une apparencefigée.

Ce corps vivant s'est imposé à l'admiration des contemporains comme à celle de la postérité, et si Lysippe acréé un nouveau Canon, ce n'est pas indépendamment de Polyclète, mais à partir de son Oeuvre.. »

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