Databac

Pologne (2000-2001): Tensions avec l'Union européenne

Publié le 21/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Pologne (2000-2001): Tensions avec l'Union européenne. Ce document contient 821 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Pologne (2000-2001): Tensions avec l'Union européenne L'élection présidentielle du 8 octobre 2000 a confirmé l'ascendance politique des ex-communistes sur la vie intérieure polonaise.

En effet, Aleksander Kwasniewski s'est fait élire dès le premier tour (avec 54 % de voix) et les sondages n'ont cessé de donner la gauche majoritaire dans le pays.

À droite, l'événement marquant a été le score d'Andrzej Olechowski (17 %), libéral conservateur, ancien ministre (1991-1992 et 1993-1995) sous la présidence de Lech Walesa.

N'ayant reçu aucune investiture des partis et malgré son aveu de collaboration avec les services d'espionnage économique communiste, il a drainé les voix du centre droit et de droite déçues par les atermoiements de la coalition AWS-UW (Action électorale "Solidarité", regroupant divers partis de droite, du centre droit et Union pour la liberté, libérale), au pouvoir à compter de 1997.

L'UW, après avoir décidé de ne pas présenter de candidat à l'élection présidentielle, a quitté, en juin 2000, le gouvernement de Jerzy Buzek, le privant de ministres prestigieux (dont le ministre des Affaires étrangères Bronislaw Geremek et le ministre des Finances Leszek Balcerowicz) et d'un grand nombre de vice-ministres.

L'affaiblissement de l'exécutif et ses piètres performances ont ranimé les anciens conflits personnels.

A.

Olechowski s'est ainsi posé en recours à droite en créant, en novembre 2000, la Plate-forme civique, mouvement se voulant au-dessus des partis. Des institutions internationales comme le FMI et l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) ont manifesté leur inquiétude quant à l'état de l'économie polonaise.

Dans un rapport circonspect, l'OCDE a estimé que la croissance du PIB serait en 2001 de 3,8 % au lieu des 4,5 % avancés par le gouvernement, tandis que le taux de chômage atteindrait un chiffre record de 17,3 %.

Pourtant, la Pologne a conservé la confiance des investisseurs étrangers.

Les investissements ont atteint, en 2000, 10,6 milliards de dollars. Il est vrai que plus d'un tiers de cette somme provenait de la privatisation du secteur public.

À compter de 1989, 49,4 milliards de dollars ont été investis en Pologne, montant le plus important d'Europe centrale.

Toutefois, la situation de l'emploi a augmenté la nervosité autour des négociations en vue de l'adhésion à l'Union européenne (UE).

La détérioration du climat est apparue au Conseil européen de Nice (7-11 décembre 2000).

En effet, lors des tractations sur le poids à affecter à chaque pays dans les instances de décision de l'Union élargie, la Pologne a dû contrer la proposition de ne lui attribuer que 27 voix au lieu des 28 qui lui garantissent le même rang qu'à l'Espagne.

Ensuite, sous la pression de l'Allemagne et de l'Autriche, la Commission européenne a demandé une période de transition de sept ans pour la libre circulation de la main-d' œuvre, mesure visant surtout la Pologne.

Enfin, lors d'une réunion d'étape en avril 2001, sous la présidence suédoise, la Pologne n'a pas été mentionnée parmi les pays dont la capacité d'absorption de l'acquis communautaire permettait d'envisager une adhésion prochaine.

Ce fut un véritable électrochoc puisque le négociateur polonais, Jan Kulakowski, a aussitôt présenté une liste des chapitres de négociation qui pourraient faire l'objet de concessions.

Sont concernés la politique sociale, la politique fiscale, la protection de l'environnement, l'énergie, le droit des sociétés et la contribution au budget de l'Union.

Pourtant, il y aurait une "ligne rouge" que. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles