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Pologne (1990-1991): Fin des certitudes et montée des inquiétudes

Publié le 21/09/2020

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« Pologne (1990-1991): Fin des certitudes et montée des inquiétudes La "guerre au sommet" proclamée par Lech Walesa est venue déchirer l'"état de grâce" dont bénéficiait le premier gouvernement non communiste à s'être constitué depuis 1948, dirigé depuis août 1989 par Tadeusz Mazowiecki.

Élu président de la République en décembre 1990 - contre T.

Mazowiecki - après une campagne non exempte de démagogie, L.

Walesa allait présider aux destinées d'un pays angoissé par la transition de régime, exténué par l'effort d'austérité, déconcerté par l'effritement des autorités morales (Église, "génération morale" de l'opposition, Solidarité).

Le nouveau président saura-t-il répondre à maints nouveaux défis sans subir l'usure de son don charismatique? Le calendrier électoral prévu par les accords de la "table ronde" négociés au début 1989 entre le régime communiste et Solidarité (élections législatives semi-démocratiques en juin 1989, élections territoriales en 1990, législatives entièrement libres en 1993, puis, au terme de six ans de mandat du chef de l'État, présidentielles) a été rendu caduc dès les résultats de la première échéance.

En effet, le processus contrôlé de remodelage institutionnel prévu a été désorganisé par les résultats de la première épreuve électorale qui a donné une écrasante victoire à Solidarité et a délégitimé la place réservée aux communistes par les accords de la "table ronde".

Mais avant de procéder aux élections entièrement libres à la Diète (octobre 1991), c'est le mandat présidentiel du général Wojciech Jaruzelski qui fut remis en cause pour permettre à L.

Walesa d'accéder au pouvoir. Deux Pologne Les élections présidentielles dont le premier tour s'est déroulé le 25 novembre 1990, ont fait apparaître trois types d'électorat.

Celui de L.

Walesa, populaire, très attaché à la tradition du mouvement Solidarité, très influencé par l'Église catholique.

Y dominent les habitants des zones rurales et les ouvriers des grands centres industriels, fleurons de l'industrialisation lourde. Les plus de quarante ans y sont majoritaires.

L'électorat de T.

Mazowiecki est, quant à lui, plutôt d'origine urbaine, surtout originaire des grandes villes.

Y appartiennent majoritairement des électeurs au niveau d'instruction moyen ou supérieur, plus aisés que la moyenne, modérément favorables à Solidarité et comprenant la nécessité des réformes entreprises.

Enfin, le troisième courant est composé d'ouvriers plus que d'agriculteurs, habitant les petites villes, possédant un faible niveau d'instruction.

Il s'agit d'un groupe peu intégré qui a manifesté une attitude anti-Solidarité et a refusé la politique du gouvernement Mazowiecki en bloc et que seul un sentiment de menace a semblé unir.

Le candidat Stanislas Tyminski, un riche émigré polonais au Canada, a capté cet électorat en formulant des promesses démagogiques. Les reports des voix au second tour ont clarifié cette répartition sociologique, alors que seuls L.

Walesa et S.

Tyminski restaient en lice, T.

Mazowiecki n'obtenant que 18,08% des voix au premier tour contre respectivement 39,96% et 23,1% aux deux autres candidats.

L.

Walesa a bénéficié d'un report discipliné de. »

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