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Politique et économie keynésiennes

Publié le 15/03/2021

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« En 2009, Le Figaro titrait encore « John Keynes, homme de l’année ».

En effet, cet économiste peut être considéré comme l’un des plus influents du XX e siècle, ayant contribué à résoudre la crise de 1929 grâce à ses théories sur l’intervention de l’ É tat sur les marchés financiers. Anglais mort en 1946, ni anti-libéral, ni anticapitaliste, au lendemain de la crise financière et commerciale américaine, il s’oppose à la vision libérale classique de l’économie, responsable pour lui de cette situation de crise économique.

Dans son ouvrage Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936), il déclare inefficace d’attendre un hypothétique plein-emploi, des salaires fixes et une forte demande. Ses thèses reposent plutôt sur l’intervention à court terme des É tats à propos de l’emploi et la monnaie.

En effet, selon Keynes, l’État doit mener une politique volontariste à court terme pour relancer la croissance économique en période de crise.

Ces principes de macroéconomie seront mis en place par Roosevelt et son « New Deal » puis contribueront aux 30 Glorieuses et à la forte croissance de cette époque. Keynes privilégie la loi de la demande par rapport à celle de l’offre : les É tats doivent d’abord intervenir dans l’économie, ce qui augmentera la demande puis l’offre, donc finalement favorisera la croissance.

Les É tats peuvent intervenir dans l’économie à travers des politiques budgétaires et monétaires. Politiques budgétaires : elles sont les préférées de Keynes, consistant en un accroissement des dépenses de l’ É tat pour relancer la croissance.

Ces dépenses seront par exemple utilisées pour augmenter les salaires et les aides-sociales, en favorisant les plus pauvres car ils sont les plus enclins à dépenser (donc à créer une demande), tandis que les classes plus aisées épargneront.

Selon Keynes, les déficits dus aux dépenses supplémentaires seront uniquement temporaires, car dès lors que la croissance reprendra, l’ É tat pourra renflouer ses caisses. Politique monétaire : complémentaire de la politique budgétaire, elle consiste en le maintien des taux d’intérêts à de bas niveau pour favoriser les crédits, donc les investissements.

Aussi, les banques centrales doivent veiller à ce qu’il y ait assez de monnaie en circulation par rapport à l’activité économique. Le montant des dépenses de l’ É tat peut être calculé grâce au multiplicateur keynésien : Cependant, l’intervention de l’ É tat est soumise à des débats contradictoires car le modèle de Keynes pose plusieurs problèmes.

En effet, si les revenus augmentent, une inflation et créée.

Ainsi, à cause de l’inflation, les revenus ont beau augmenter, le pouvoir d’achat reste le même.

De plus, l’ É tat ne doit cesser d’augmenter ses dépenses ; en plus de s’endetter, il accapare une partie des ressources monétaires du marché.

La monnaie étant plus rare, les taux d’intérêt augmentent, ce qui dissuade les entreprises d’investir.

L’investissement public remplace alors l’investissement privé, et l’ É tat doit intervenir de plus belle, ce qui le fait entrer dans un cercle vicieux. Aussi, en imposant des limites aux entreprises (exemple des salaires minimum), celles-ci délocalisent, faisant perdre des revenus à l’ É tat.

Enfin, en favorisant la consommation à l’épargne, les marchés financiers se retrouvent privés de fonds. En conclusion, le système keynésien repose sur l’intervention des É tats sur les marchés financiers par des plans budgétaires et monétaires pour relancer l’économie en temps de crise.

Cependant, ces plans peuvent déboucher sur des. »

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