poèmes Rimbaud résumé

« Analyse express autour des poèmes des Cahiers de Douai Poèmes lyriques et légers Titre « Première soirée » Poèmes politiques et engagés Poèmes transgressifs Mini-résumé Caractérisation Intention Citation(s) marquante(s) Un premier rendezvous amoureux et sensuel, marqué par l’insouciance et la gaieté Huit quatrains octosyllabiques Un poème lyrique, léger, autobiographique, sentimental, avec une touche humoristique et de l’autodérision Se moquer des conventions bourgeoises, de la pudeur Rendre compte des premiers émois adolescents Rendre hommage au romantisme dont Rimbaud a hérité, tout en s’en tenant à distance – par le rire, l’humour, une autodérision permanente « Elle était fort déshabillée » : début du poème, impudique Un appel à la fugue, à l’escapade Rapport fusionnel à la liberté Un jeune homme plein d’espoirs, d’aspirations, de rêves, tourné vers un avenir grisant Deux quatrains en alexandrins Un mini sonnet très lyrique Un appel vibrant au voyage et à la liberté Le poème paraît prémonitoire, si on connaît la vie de Rimbaud « Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l’amour infini me montera dans l’âme » Un Forgeron s’adresse à Louis XVI avant son exécution, et se fait le porteparole d’un peuple meurtri Très long poème en 178 alexandrins, semblable à une ballade Poème politique, polémique, social, engagé et pathétique « Elle jeta sa tête en arrière : ‘Oh ! c’est encor mieux !...’ » : aspect malicieux, espiègle, et sensuel « Sensation » « Le Forgeron » « Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien » : bohémien = liberté Témoigner d’une vive indignation vis-à-vis de l’injustice, des écarts de richesse trop disproportionnés Montrer son savoir-faire, sa capacité à écrire sur « un grand sujet » « Ils ont rempli ton nid de l’odeur de nos filles » « Oh ! tous les Malheureux, tous ceux dont le dos brûle / Sous le soleil féroce, et qui vont, et qui vont,/ Qui dans ce travail-là sentent crever leur front/ Chapeau bas, mes bourgeois ! Oh ceux-là, sont les Hommes ! » « Merde à ces chienslà ! » : Rimbaud n’a pas peur de choquer, il veut créer un effet « Soleil et Chair » Célébration d’un état de nature fantasmé, avec de très nombreuses références mythologiques Très long poème, de 129 alexandrins Très lyrique Montrer son savoir-faire et sa virtuosité Rendre hommage à la poésie latine dont Rimbaud était féru et qu’il a beaucoup lu – Lucrèce et Virgile, notamment « Le Soleil, le foyer de tendresse et de vie » (premier vers) « Je regrette les temps de l’antique jeunesse » « Si les temps revenaient, les temps qui sont venus ! » « Les Dieux écoutent l’Homme et le Monde infini ! » (dernier vers) « Ophélie » Ophélie est morte, mais elle semble avoir trouvé une paix intérieure, et elle paraît en parfaite harmonie avec la nature environnante Neuf quatrains en alexandrins Une ode funéraire teintée de mélancolie Une méditation contemplative sur la mort Rendre hommage à Shakespeare Rendre hommage à la « Mère Nature » « Voici plus de mille ans que la triste Ophélie / Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir » « Voici plus de mille ans que sa douce folie Murmure sa romance à la brise du soir » « Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle » « Bal des Pendus » Des squelettes dansent joyeusement, dirigés par Satan en personne.

Il s’agit d’une danse macabre. « Le Châtiment Description très de Tartufe » dépréciative de Tartufe Neuf quatrains en alexandrins, encadrés par deux quatrains octosyllabiques. Poème sataniste, parodie de la « Ballade des Pendus » de François Villon. Affirmer son goût de la transgression et de la provocation, ainsi que son anticléricalisme farouche « Oh ! voilà qu’au milieu de la danse macabre Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou » : hypotypose, vision horrifique/traumatisante Sonnet satirique classique, avec quelques libertés en termes de rimes, d’enjambements Rendre hommage à Molière Exprimer son farouche anticléricalisme et son opinion très basse vis-à-vis des gens d’église « Peuh ! Tartufe était nu du haut jusques en bas ! » « Vénus Une femme très Anadyomène » laide sort d’une baignoire « Les Reparties de Nina » « A la musique » Sonnet parodique, satirique, irrévencieux et provocateur Ici Vénus est une femme extrêmement laide.

Elle ne sort plus de la mer, mais d’une baignoire. Il s’agit d’un contreblason, à l’image du « Blason du laid tétin » de Clément Marot. Choquer la bourgeoisie Affirmer son originalité La référence aux « omoplates » Un badinage amoureux qui se conclut par un malentendu Long poème léger, sentimental, mais aussi humoristique, qui ressemble à une chansonnette parfois ; vingt-sept quatrains alternant des octosyllabes et des vers de quatre syllabes Une chute/volta à la fin Prendre ses distances avec le romantisme Le fait que « bureau » rime avec « beau » Amuser le lecteur « Une vache fientera, fière » : autodérision, rupture de ton, cassure, satire Des bourgeois assistent à un concert Satire des bourgeois Se moquer d’un certain mode de vie avec lequel Rimbaud veut clairement prendre ses distances « Les gros bureaux bouffis traînent leurs grosses dames » Neuf quatrains en alexandrins Transgresser les codes moraux en vigueur, la bienséance Il ne se reconnaît pas du tout dans la morale bourgeoise et le matérialisme bourgeois « Les Effarés » Des enfants affamés devant une boulangerie Douze tercets composés de deux vers octosyllabes et d’un vers.... »