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Plautevers 254-184 av.

Publié le 23/05/2020

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« Plaute vers 254-184 av.

J.-C. “ Depuis que la mort a saisi Plaute, la comédie est en deuil, la scène déserte : les Ris, les Jeux, la Plaisanterie, les Rythmes innombrables s'accordent tous pour le pleurer.

” Cette épitaphe, rapportée par Aulu-Gelle et que la perfidie des confrères de Plaute attribuait au poète comique lui-même, exprime sans doute le chagrin que ressentirent, aux environs de l'an 184 (av.

J.-C.) les amateurs de théâtre romain en apprenant la disparition de leur plaisant compatriote.

Elle traduit aussi l'inquiétude qui accompagne légitimement le trépas des bons amuseurs : qui, maintenant, saura nous faire rire autant qu'il y excellait ? Crainte vaine, et le rire de Plaute, — qui déjà venait de loin — a traversé les siècles et poursuivra sa course longtemps après que nous-mêmes aurons laissé “ la scène déserte ”. Parce que c'est un rire si profondément populaire, et en soi si élémentaire, si immédiatement provoqué, qu'il n'a pas la moindre chance de s'éteindre. Qui était Plaute ? On n'en sait pas grand-chose, ce qui donne aux érudits toutes les émotions des assurances successives.

Il semble qu'il soit né dans un village d'Ombrie, Sarsina, peut-être, ou Sassina.

Quand donc ? Quelque soixante-dix ans avant de mourir, semble-t-il maintenant.

Son prénom était-il Marcus — comme on l’enseignait jadis — ou Titus, pour quoi penche la science moderne ? Il n'importe. Sa province natale, au c œ ur de l'Apennin, ne devint province romaine que peu avant sa naissance.

Il vint à Rome de bonne heure, — on ignore dans quelles conditions.

Peut-être à titre d'esclave mais un esclave qui, dans sa province, parlait un excellent latin, et qui ne manqua pas d'apprendre le grec.

Il est vraisemblable qu'il devint acteur, puis chef de troupe.

Et, pour fournir des textes à ses comédiens, il en vint tout naturellement à écrire pour eux des comédies, généralement imitées des pièces grecques dont il avait connaissance.

Son premier biographe, Varron, affirme que ces débuts furent lucratifs.

Si lucratifs que l'auteur comique, renonçant au théâtre, se lança dans les affaires, et monta quelque entreprise de commerce maritime.

Il s'y ruina, revint à Rome, et dans un état si pitoyable que, dit Varron, il dut pour vivre “ tourner la meule chez un meunier ”.

“ Image un peu trop romanesque ” dit son plus récent traducteur et analyste, Alfred Ernout.

En tout cas il ne tourna pas longtemps cette meule, car le plus important de son œ uvre suit de peu son retour à Rome. Combien de pièces écrivit et fit jouer Plante ? Plus de cent dit la tradition.

Le sévère et exact Varron en retient vingt et une, qui nous sont parvenues presque intégralement.

Il n'en est pas moins vraisemblable qu'il multiplia les ébauches et canevas de spectacles divertissants, sur lesquels brodaient ses acteurs.

Le premier souci de Plaute, auteur dramatique, est en effet de faire rire son public, ce qui n'est pas un mauvais moyen pour l'attirer et le retenir.

Le rire provoqué par Plaute — la relecture de quelques-unes de ses pièces les plus illustres m'en a convaincu une fois encore, — nous est souvent bien difficile à retrouver de façon spontanée.

C'est qu'il ne nous est guère plus possible de lire Plaute sans y retrouver Boccace et Shakespeare, — et Molière.

Bien d'autres aussi dont les emprunts sont moins visibles.

Et ces “ pilleurs de Plaute ” ont donné à sa verve, et à ses intentions, une saveur et une forme qui nous sont plus proches : d'où que les pièces de. »

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