plasticité du cerveau

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2 Le cerveau : plasticité, fragilité et rôle dans la motricité volontaire . Contrairement aux mouvements réflexes , la commande des mouvements volontaires fait nécessairement intervenir le cerveau. Problème : Comment l ’ exploration du cortex cérébral permet -elle de situer les territoires du cerveau à l ’ origine de la motricité volontaire ? 1.

Cerveau et mouvement volontaire .

A. Le cerveau , un organe complexe . Le cerveau est constitué de deux types de cellules : les neurones et les cellules gliales . Les neurones sont responsables du traitement et de la propagation des messages nerveux .

Il contient environ 100 milliards de neurones dont les corps cellulaires se concentrent dans la substance grise du cortex cérébral .

Les cellules gliales , plus nombreuses encore que les neurones , participent au bon fonctionnement du cerveau.

Il en existe de plusieurs types : certaines intervienne nt dans la protection et nutrition des neuron es , d’ autres sont responsables de la formation de la gaine de myéline (autour des axones de certains neurones ), d’ autres encore, sont responsables de la défense immunitaire du cerveau . B. Des aires cérébrales spécialisées . L’ IRM (imagerie par résonance magnétique ) est une technique permettant de visualiser les zones actives lorsqu’un sujet effectue une tâche déterminée . On a pu ainsi mettre en évidence les territoires du cortex cérébral dont l’ activité est liée à l’ exécution d’ un mouvement volontaire : les aires motrices .

Les aires motrices contrôlant la partie droite du corps sont situées dans l’ hémisp hère gauche et inversement : la commande est cotro nlatérale . La réalisation d’ un mouvement complexe comme l’ écriture , nécessite la coopération de nombreuses aires corticales .

Ces différentes régions du cerveau communiquent entre elles par de s réseaux de neurones le long desquelles l’ information circule sous forme de trains de pot entiels d’ action . ( Voir TP3) Certains neurotransmetteurs sont excitateurs et augmentent cette fréquence des potentiels d’ action ( acétylcholine , glutamate ) ; d’ autres sont inhibiteurs ( GABA ) . C. Les voies motrices . Les messages nerveux moteurs qui partent des aires motrices cheminent par des faisceaux de neurones qui « descendent » dans la moelle épinière .. »