Pietro Mascagni

« Pietro Mascagni Mascagni naquit à Livourne le 7 décembre 1863.

Son père, Domenico Mascagni, boulanger de son état, désirait queson fils prît la succession de son commerce ; mais Pietro souhaitait passionnément se vouer à la musique.

Ilcommença ses études musicales dans sa ville natale avec Pratesi et Soffredini.

Grâce à l'appui financier du comte deLarderel, il put s'inscrire plus tard au Conservatoire royal de Musique de Milan.

Saladino et Ponchielli furent sesmaîtres ; il eut pour camarade d'études Giacomo Puccini.

Supportant fort mal la discipline de cet institut, il n'ydemeura que peu de temps et préféra suivre une Compagnie d'Opérettes, qui représenta sa première Oeuvre dethéâtre, l'opérette Il Re a Napoli.

Après avoir parcouru toute l'Italie en dirigeant des opérettes, il s'établit àCerignola, dans la province de Foggia, en qualité de directeur de la fanfare municipale. En 1889, la maison d'éditions Edoardo Sonzogno à Milan institua un concours pour un mélodrame en un acte.Mascagni obtint le prix avec Cavalleria rusticana, qui fut représenté pour la première fois le 17 mai 1890 au théâtreCostanzi à Rome, et remporta un succès mémorable auprès du public et de la critique ; ce succès porta par la suitel'Oeuvre élue sur les scènes du monde entier. En 1895, il fut nommé directeur du Liceo Musicale Rossini de Pesaro, fonction qu'il exerça jusqu'en 1900.

Puis il sevoua exclusivement à la composition et à la direction d'orchestre, interprétant ses Oeuvres en Italie et à l'étranger. En 1891 fut représenté l'Ami Fritz ; en 1892, les Rantzau ; en 1895 Il Silvano et Guglielmo Ratcliff ; en 1896, l'acteunique de Zanetto ; en 1898 Iris ; en 1901, les Masques ; en 1905, l'Amica ; en 1911, Isabeau ; en 1913 Parisina ;en 1917 Lodoletta ; en 1919 Si (opérette) ; en 1921, Il piccolo Marat.

Son dernier opéra : Néron, fut porté à lascène le 16 janvier 1935 au théâtre de la Scala de Milan et remporta un succès d'estime. Nombre de ces mélodrames ne sont connus qu'en Italie, où ils sont bien accueillis, sans toutefois atteindre à larenommée de Cavalleria rusticana.

Il n'y eut aucune évolution dans les Oeuvres de Mascagni, après son heureuxdébut avec le drame sicilien ; certes, on constate des progrès dans la forme, mais non dans l'inspiration.

Iris nousmontre un Mascagni parvenu au sommet de son développement, en possession de connaissances techniques plusapprofondies et d'une solide expérience. Après Iris, il vécut sur son acquis, confiant en son tempérament qui lui permit d'écrire bien souvent des pagespassionnelles. Il fut également critique musical, défendit ses propres Oeuvres et se lança dans des polémiques avec ses éditeurs.

Ilmourut à Rome le 2 août 1945.. »