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Philippe II de Macédoinevers 383-336 av.

Publié le 23/05/2020

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« Philippe II de Macédoine vers 383-336 av.

J.-C. Troisième fils légitime d'Amyntas III, roi de Macédoine, Philippe est né vers 383-382.

A la mort de son père en 370, son frère Alexandre II occupe le trône.

Deux ans plus tard, un usurpateur assassine Alexandre et livre Philippe comme otage à Thèbes.

Celui-ci va séjourner dans la capitale béotienne durant trois ans et y bénéficier des enseignements des grands stratèges thébains.

Spectateur des âpres rivalités entre les cités grecques, il conçoit déjà peut-être à cette époque d'ambitieux projets.

En 365, il regagne la Macédoine où son frère Perdiccas III vient de prendre le pouvoir.

Durant six ans, Philippe administre une des provinces du royaume.

En 359, après la mort du roi dans un combat contre les Illyriens, son fils Amyntas IV monte sur le trône mais, durant sa minorité, le pouvoir effectif est confié à Philippe, alors âgé de vingt-trois ans.

Doué d'un tempérament vigoureux, le jeune souverain aime les exercices physiques violents ; il participe courageusement aux campagnes militaires et ne craint pas d'y affronter la mort ; excellent stratège et tacticien, il rénove l'organisation de l'armée macédonienne.

Intelligent, habile, très ambitieux, Philippe a le goût de l'action et, d'après Démosthène, la passion de la renommée.

Il allie la clairvoyance à l'esprit d'initiative : s'il juge une affaire perdue, il ne s'obstine jamais, quitte à la reprendre plus tard ! Man œ uvrier habile, diplomate avisé, il pratique ingénieusement l'art des demi-promesses et de la corruption.

Ses discours persuasifs, son aménité courtoise, sa bienveillance raffinée lui permettent de charmer ses interlocuteurs.

Il a l'art de choisir les hommes et recherche avant tout le talent.

Sur le plan de la vie privée, il aime la table, le vin et les femmes.

Ses trois épouses successives et ses nombreuses concubines ne suffisent pas à apaiser sa sensualité : il s'adonne aussi à l'amour des garçons.

Philippe hérite en 359 d'une situation obérée.

Au Nord, les Péoniens menacent la Macédoine ; à l'Ouest, les Illyriens ravagent une partie de son territoire.

Plusieurs prétendants revendiquent le trône.

Philippe réorganise d'abord son armée et temporise : il fait des présents aux Péoniens et aux Thraces ; il signe un traité d'amitié avec Athènes.

Puis il élimine ses rivaux.

Il écrase ensuite les Péoniens et les Illyriens qui évacuent la Macédoine.

Dès 358, son pouvoir est consolidé.

Le Macédonien profite de la lutte menée par Athènes contre ses alliés révoltés en Asie Mineure.

En 357, il occupe Amphipolis et, en 356, Pydna et Potidée, membres de la ligue athénienne.

La même année, il s'empare des gisements aurifères du mont Pangée dont l'exploitation se concrétise en statères d'or d'excellent aloi, les “ philippes ”.

Il conquiert également la Thrace occidentale tandis que Parménion, son chef d'état-major, écrase les Illyriens.

Après la naissance de son fils Alexandre, Philippe écarte son pupille le jeune Amyntas IV et prend officiellement le titre de roi.

En 355, il s'empare de Méthone, où il perd l' œ il droit.

L'année suivante, il marche sur la Thessalie pour répondre à l'appel des propriétaires fonciers en lutte contre les démocrates. Ceux-ci, appuyés par les Phocidiens, déjà installés depuis plusieurs années à Delphes, contraignent les Macédoniens à évacuer la Thessalie.

Au printemps 353, Philippe prend sa revanche avec l'aide de la cavalerie thessalienne et occupe Phères tandis que les troupes phocidiennes battent en retraite.

En 352, inquiets devant les empiétements de Philippe, les Athéniens font alliance avec la Thrace orientale et avec Olynthe ; ils envoient de nombreux clérouques occuper les villes de Chersonèse de Thrace.

Au printemps 351, Démosthène dénonce dans sa première Philippique l'insouciance et le défaut d'énergie de ses concitoyens.. »

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