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Philippe de Villiers de L'Isle-Adam Un paladin de la chrétienté.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Philippe de Villiers de L'Isle- Adam Un paladin de la chrétienté Né à Beauvais d'une des plus anciennes et des plus illustres familles du royaume, Philippe de Villiers de L'Isle-Adam devient rapidement hospitalier et grand prieur de l'ordre de Saint-Jean-de­ Jérusalem créé pour la défense de la Terre sainte.

A la fin du XV• siècle, la chrétienté est menacée par les progrès de l'islam qui, depuis la prise de Constantinople, s'ins­ talle sur tout le pourtour de la Méditer­ ranée orientale.

En 1510, Philippe de Villiers contribue avec d'Amaral, commandeur des galè­ res, à vaincre la flotte de Soliman près de Chypre.

Il devient, en 1513, ambas­ sadeur de son ordre à la cour de France; en 1521, il succède à Fabrica Caretti en tant que grand maître de l'ordre.

Le mome.nt est crucial: le verrou que cons­ titue l'île de Rhodes, face aux entrepri­ ses de Soliman, va-t-il céder? Philippe de Villiers s'embarque à Mar­ seille avec le maximum de vivres et de munitions, échappe au corsaire Curto­ gli, débarque dans l'île et, malgré les promesses de paix du Sultan, la fortifie.

Le 26 juin 1522, la flotte turque paraît devant Rhodes: 4.00 bâtiments de diffé­ rentes grandeurs, 140000 hommes de guerre, 60000 paysans tirés de Serbie et de Valachie pour les travaux de sape.

La ville compte 600 chevaliers, 4500 soldats et quelques habitants qui mon­ tent aux murailles.

Un siège mémorable commence, qui remue la chrétienté jusque dans ses profondeurs, mais ne provoque pas le choc militaire décisif recherché par la papauté.

Au bout de six mois, les fortifications sont détruites, 1464-1534 les vivres manquent, la poudre s'épuise.

Pour éviter l'assaut que redoute la popu­ lation, Philippe de Villiers accepte, le 20 décembre, les propositions de Soliman.

Les chevaliers sortent de Rhodes avec leurs armes, emportant les reliques et les vases sacrés.

La longue quête d'un refuge commence alors pour Villiers et son ordre.

Reçus par Adrien VI, l'ancien précepteur de Charles Quint, puis par Clément VII, qui a été commandeur de l'ordre, les chevaliers se voient attribuer pour rési­ dence la ville de Viterbe.

Les négocia­ tions avec Charles Quint traînent.

Phi­ lippe de Villiers visite l'Espagne, l'Italie, l'Angleterre, s'efforçant de dissiper les préventions des Etats contre une asso­ ciation militaire et religieuse qui ne reconnaît pour chef que celui qu'elle se donne.

Le 12 mars 1530, par le traité de Castelfranco, Charles Quint cède à l'ordre de Saint-Jean «Malte et les îles adjacentes».

Quelques difficultés subsis­ tent pour le droit de battre monnaie et de prendre le blé de Sicile.

Le 26 octo­ bre, les chevaliers entrent dans Malte à la puissante rade, nouveau verrou de la Méditerranée occidentale, bastion chré­ tien face aux corsaires barbaresques.

La communauté prend alors le nom d'ordre de Malte, qui se divise en diverses «lan­ gues» dont les dissensions assombris­ sent les derniers jours de Philippe de Vil­ liers qui meurt le 21 août 1534. 2 / 2. »

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