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Philippe.

Publié le 08/12/2021

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Philippe. nom de nombreux souverains d'Espagne, de France, et de Macédoine, et de ducs
de Bourgogne.

BOURGOGNE.
Philippe Ier de Bourgogne.
dit Philippe de Rouvres, 1346-1361, né au château de Rouvre, duc de Bourgogne de
1349 à 1361, comte de Boulogne et d'Artois. Trop jeune pour régner, il demeura sous
la tutelle de sa mère, Jeanne de Boulogne, et de son second mari, le roi de France
Jean II le Bon. À la mort de Philippe Ier , ses domaines furent démembrés, car il ne
laissait pas d'héritier. Le duché alla à Philippe II le Hardi, fils de Jean II, en 1363.

Philippe II le Hardi.
1342-1404, né à Pontoise, quatrième fils du roi de France Jean II le Bon, duc de
Bourgogne de 1364 à 1404. Il était aux côtés de son père à la désastreuse bataille de
Poitiers en 1356, où, âgé de 14 ans seulement, il gagna par son courage le surnom de
Hardi. Il possédait déjà la Touraine lorsqu'il reçut en apanage le duché de Bourgogne, et
fut ainsi le fondateur de la seconde maison capétienne de Bourgogne (voir ce nom). Il
avait épousé Marguerite de Mâle, mère du futur Jean sans Peur, et qui hérita, en 1384,
des comtés de Flandre, d'Artois, de Nevers et de Rethel. Maître de territoires enrichis
par l'artisanat et le commerce, il eut une cour qui put rivaliser en faste et en importance
avec celles des plus anciennes maisons souveraines. Pendant la minorité de Charles VI, il
fut l'un des « sires des fleurs de lis », dont les ambitions rivales plongèrent le royaume
dans l'anarchie et la misère qui suscitèrent la révolte des Maillotins. Il mourut au château
de Hal (Hainaut).

Philippe III le Bon.
1396-1467, né à Dijon, fils de Jean sans Peur, duc de Bourgogne de 1419 à 1467.
L'assassinat de son père, en 1419, dont il rendit le dauphin (le futur Charles VII)
responsable, l'amena à faire alliance avec Henry V, roi d'Angleterre. Pendant la folie de
Charles VI, il négocia le traité de Troyes (1420) avec la reine Isabeau de Bavière. Ce
traité excluait le dauphin de la succession au trône, confiait la régence du royaume à
Henry V, désigné comme héritier de la couronne de France, et lui livrait Paris. Cédant
aux voeux de ses sujets, après le supplice de Jeanne d'Arc qu'il avait laissé livrer aux
Anglais par son vassal Jean de Luxembourg, il conclut une trêve avec le roi de France
Charles VII (1431), puis se réconcilia avec lui (1435). Son duché de Bourgogne, riche et
prospère, jouissait d'un véritable gouvernement : conseil ducal, Chambre des comptes,
parlement, états (où étaient représentés les trois ordres et qui étaient réunis
fréquemment). En dehors de la Bourgogne et de la Franche-Comté, Philippe le Bon
occupait quelques villes en Picardie, l'Artois, la Flandre, puis le reste de la Belgique
actuelle et le Luxembourg, territoires qui, comme la Franche-Comté, relevaient de
l'empire. Philippe III devait son surnom de Bon à un certain esprit de justice. Il aimait le
luxe, le faste, les lettres et les arts ; il attirait à sa cour, à Dijon, des musiciens, des
poètes, des peintres ; il avait créé l'ordre de la Toison d'or, exclusif de tout autre ordre
de chevalerie. On l'appelait le grand-duc d'Occident. Il mourut en laissant ses vastes
États à son fils, Charles le Téméraire.

ESPAGNE.
Philippe Ier le Beau.
1478-1506, né à Bruges, souverain des Pays-Bas (1482-1506), roi de Castille (15041506). Fils de Maximilien de Habsbourg et de Marie de Bourgogne, il épousa en 1496
Jeanne la Folle, la fille de Ferdinand d'Aragon et d'Isabelle de Castille. Il fut le père des
futurs empereurs Charles Quint et Ferdinand Ier .

Philippe II.
1527-1598, né à Valladolid, fils de l'empereur Charles Quint et d'Isabelle de Portugal, roi

d'Espagne de 1556 à 1598. Il épousa successivement Marie de Portugal (1543), puis,
devenu veuf, Marie Tudor, reine d'Angleterre, dite « Marie la Sanglante » (1554),
Élisabeth de Valois (1559), la fille du roi de France Henri II, enfin Anne d'Autriche (1570),
la fille de l'empereur germanique Maximilien II. Philippe devint le chef de l'empire le plus
puissant du monde. Il fit construire, pour y résider, le palais de l'Escurial (voir ce nom).
Il avait été l'élève des jésuites et il considérait comme son devoir d'assurer la victoire de
la Contre-Réforme. Avec l'aide de l'Inquisition, il entreprit de déraciner l'hérésie en
Espagne ; il persécuta et dispersa les morisques, des Maures au moins officiellement
convertis. Cependant, il ne réussit pas à maîtriser les provinces rebelles des Pays-Bas, et
son Invincible Armada, qui devait écraser son ennemie principale, l'Angleterre
protestante de la reine Élisabeth, fut dispersée et détruite par la tempête en 1588. En
outre, son intervention en France à la faveur des guerres de Religion, où il soutint la
Ligue (voir ce mot), se solda par un échec. En dépit de la conquête du Portugal en
1580, de la mainmise espagnole sur l'Italie au détriment de la France (traité de CateauCambrésis, 1559) et de guerres victorieuses contre les Français (bataille de SaintQuentin, en 1557) et les Turcs (victoire de Lépante, en 1571), Philippe II contribua à
ruiner, par sa politique coûteuse et inflexible, et malgré l'afflux de l'or qui provenait
d'Amérique, la position de l'Espagne comme grande puissance. Son règne coïncide
cependant, à peu près, avec le début du « siècle d'or » de la civilisation espagnole : celui
de mystiques comme sainte Thérèse d'Ávila et saint Jean de la Croix, de dramaturges
comme Guilhem de Castro, de romanciers comme Cervantès, d'architectes comme
Herrera, de peintres comme le Greco.

Philippe III.
1578-1621, né à Madrid, fils de Philippe II, roi d'Espagne de 1598 à 1621. Il abandonna
la direction des affaires à ses favoris, tel le médiocre duc de Lerma. Il signa avec les
Pays-Bas la trêve de 1609, et expulsa les morisques, ce qui aggrava encore une
situation économique critique.

Philippe IV.
1605-1655, né à Valladolid, fils de Philippe III, roi d'Espagne de 1621 à 1655. Dominé
par l'un de ses favoris, Olivares, il dut reconnaître l'indépendance des Provinces-Unies
(1648) et signer, après de longues guerres, la paix avec la France (traité des Pyrénées,
1659) : la France recouvrait l'Artois et le Roussillon, et Louis XIV épousait MarieThérèse, fille de Philippe IV. L'année suivante, le Portugal retrouvait son indépendance.

Philippe V de Bourbon.
1683-1746, né à Versailles, duc d'Anjou et petit-fils de Louis XIV, fut fait, en 1700, roi
d'Espagne par testament du roi Charles II. Cette désignation fut l'occasion de la guerre
de la Succession d'Espagne. Par la paix d'Utrecht (1713), Philippe V dut renoncer à ses
droits à la couronne de France et abandonner, tout en conservant l'Espagne, une grande
partie de l'héritage (Pays-Bas, Milanais, Sicile, Naples). Toutefois, son désir de reprendre
les territoires italiens l'entraîna dans de nombreux conflits et notamment, à la fin de son
règne, dans la guerre de la Succession d'Autriche. La présence d'un Bourbon sur le trône
d'Espagne avait permis l'introduction de l'influence française dans les institutions, dans
l'art monumental des châteaux royaux, et dans celui des jardins, inspirés de ceux de
Versailles.

FRANCE.
Philippe Ier.
1052-1108, fils du roi de France Henri Ier à qui il succéda en 1060. Il fut sacré roi de
France à Reims. Il régna d'abord sous la tutelle de sa mère, puis sous celle de son oncle
Baudouin V, comte de Flandre. Brutal, sans scrupules, trafiquant des évêchés et des
abbayes, il répudia sa femme Berthe de Hollande après vingt ans de mariage, enleva
Bertrade de Montfort, épouse du comte d'Anjou, et fut excommunié. Il ne put, de ce
fait, participer à la première croisade. Profitant des démêlés entre les héritiers du comte
d'Anjou, il se fit céder par l'un d'eux Château-Landon et le Gâtinais, réunissant ainsi ses
domaines de la vallée de la Seine à ceux de la Loire. Il défendit la Bretagne contre

Guillaume Ier de Normandie et intervint, sans succès, dans les affaires de Flandre. En
1101, il abandonna en fait le gouvernement du royaume à son fils Louis, le futur
Louis VI. Il est enterré à Saint-Benoît-sur-Loire.
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Les corrélats
Anne de Russie
France - Histoire - La monarchie féodale (987-1285) - Les premiers Capétiens
Louis - FRANCE - Louis VI le Gros

Philippe II Auguste.
1165-1223, né à Paris, roi de France, fils de Louis VII à qui il succéda en 1180. Philippe
Auguste fut un roi puissant et un habile organisateur. Pendant la troisième croisade
(1189-1192), il entra en conflit avec Richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre, et réussit à
reconquérir sur ce dernier et sur son frère, le roi Jean, la plus grande partie des
provinces de France dépendant du trône d'Angleterre, agrandissant ainsi ses
possessions de plus de la moitié (Normandie, Maine, Anjou, Touraine, Poitou,
Saintonge). Il écrasa à Bouvines (1214) une coalition qui groupait le roi d'Angleterre,
l'empereur d'Allemagne, le comte de Flandre et d'autres seigneurs. On peut parler, à
l'occasion de cette victoire, des premières manifestations d'un sentiment national
français. Le pouvoir royal fut fortifié : création de baillis et de sénéchaux représentant
l'autorité royale en province, formation d'une petite armée de métier, affaiblissement
des grands barons, transformation de Paris, qui devint la capitale du royaume. Pour
mener à bien cette oeuvre, Philippe Auguste s'appuya sur les villes et accorda même aux
bourgeois une participation officielle au gouvernement.
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Les corrélats
Agnès de Méran
Alençon
Amiens
Anjou
Aquitaine
Artois
Bouvines
Capétiens
Cent Ans (guerre de)
Château-Gaillard
croisades - Le déroulement des croisades
Flandre
France - Histoire - La monarchie féodale (987-1285) - Le « beau Moyen Âge »
Ingeburge
Isabelle - FRANCE - Isabelle de Hainaut
Jean - ANGLETERRE - Jean sans Terre
Louis - FRANCE - Louis VIII le Lion
Louvre
Normandie
Paris - Histoire - Naissance d'une capitale
Poitou
Richard - Richard Ier Coeur de Lion
Royaume-Uni - Histoire - Le long duel franco-anglais
sénéchal
templiers
Touraine
Vézelay
Les livres
Philippe II Auguste, page 3853, volume 7
Vincennes, page 5534, volume 10

Philippe III le Hardi.
1245-1285, né à Poissy, roi de France, fils de Louis IX (Saint Louis) à qui il succéda en
1270. Il avait épousé, quelques années auparavant, Isabelle d'Aragon, qui devint en
1268 la mère du futur Philippe IV le Bel. Philippe le Hardi avait accompagné son père
dans son expédition à Tunis, où celui-ci mourut de l'épidémie de peste qui décimait son
armée. Quand son oncle, Charles d'Anjou, eut conclu avec l'émir des Croyants les
conventions qui mettaient fin à cette désastreuse aventure, le nouveau roi ramena en
France les débris des troupes royales. Peu après, à la mort d'Alphonse de Poitiers, frère
de Louis IX, et de sa femme, la comtesse Jeanne de Toulouse, Philippe le Hardi annexa
au domaine royal le Poitou, la Saintonge et l'Auvergne, apanage d'Alphonse de Poitiers,
ainsi que les possessions de la comtesse Jeanne : le comté de Toulouse, une partie de
l'Albigeois et du Quercy, le Rouergue, donnant le comtat Venaissin au Saint-Siège
(1274) et l'Agenais au duc d'Aquitaine. À la demande de la régente du royaume de
Navarre en butte aux convoitises de la maison de Castille, Philippe le Hardi envoya une
armée, qui prit Pampelune et occupa le royaume, tandis que son fils aîné, Philippe le Bel,
était fiancé à la princesse Jeanne, héritière de la Champagne et de la Navarre. Le
mariage fut célébré en 1284, et, à l'avènement de Philippe IV le Bel, le royaume de
Navarre et le comté de Champagne furent réunis à la couronne de France. Philippe le
Hardi intervint, sans succès, en Castille, en 1276, puis, pour venger les victimes des
Vêpres siciliennes, il conduisit, en 1285, une expédition en Aragon, qui fut repoussée, et
il mourut au retour, à Perpignan. Il avait acquis, à prix d'argent, le comté de Guines, le
port de Harfleur, la vicomté de Pierrefonds. Par une ordonnance de 1278, il avait
réorganisé le parlement, créant une Grand Chambre, ou Chambre des plaids, une
Chambre des enquêtes et une Chambre des requêtes, auxquelles on ajouta, au
XIVe siècle, la Tournelle, ou Chambre criminelle, organisation qui subsista jusqu'à la
Révolution. C'est sous son règne que Philippe de Beaumanoir publia les Coutumes du
Beauvaisis, où l'auteur dégage les principes fondamentaux du droit privé de son temps.
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Flandre
France - Histoire - La monarchie féodale (987-1285) - Le « beau Moyen Âge »
Isabelle - FRANCE - Isabelle d'Aragon

Philippe IV le Bel.
1268-1314, né à Fontainebleau, roi de France, fils de Philippe III à qui il succéda en
1285. Il était l'arrière-arrière-petit-fils de Philippe Auguste. Ayant épousé Jeanne de
Navarre, qui lui apporta son royaume, il fut le premier à porter le titre de roi de France
et de Navarre. Il s'entoura de « légistes », qui voulaient que le roi disposât du pouvoir
absolu que possédait l'empereur romain. Il augmenta la centralisation de l'administration
et renforça la situation du trône. Il voulut accroître le royaume de France aux dépens de
la Flandre, qui lui résista victorieusement à la bataille des Éperons d'or (1302), mais finit
par être en partie annexée en 1305. Contre la papauté, Philippe le Bel s'efforça de faire
prévaloir la volonté nationale, et il réunit en 1302 les premiers états généraux, puis il
plaça le pape sous la dépendance de la France en le transférant à Avignon : c'est ce
qu'on appela la « captivité de Babylone de la papauté ». Il se montra impitoyable pour
écraser le puissant ordre des Templiers et s'assura la possession de ses immenses
richesses en terres et en argent. Toutefois, le règne de Philippe le Bel coïncida avec une
crise économique grave. Le roi fut, de ce fait, conduit à dévaluer la monnaie, ce qui
entraîna une hausse du coût de la vie. Le « petit peuple » se souleva à plusieurs
reprises, et, en 1306, après une révolte à Paris, Philippe le Bel fit exécuter les dirigeants
de plusieurs confréries et décida leur suppression.
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Anagni
Avignon
Beaumanoir (Philippe de Remi, sire de)

états généraux
France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Introduction
Jeanne - NAVARRE - Jeanne Ire de Navarre
Navarre
Nogaret (Guillaume de)
Les livres
Philippe IV le Bel, page 3854, volume 7

Philippe V le Long.
1294-1322, deuxième fils de Philippe le Bel, roi de France de 1316 à 1322. À la mort de
l'aîné, Louis X le Hutin, le 5 juin 1316, la couronne de France était revendiquée à la fois
par Jeanne de Navarre, par Philippe et par Charles de Valois, respectivement fille, frère
et oncle de Louis X. Philippe acheta le concours de Charles de Valois et se déclara régent
du royaume, car la seconde femme de Louis X était enceinte. Comme elle donna
naissance à un fils qui ne vécut que quelques jours, Philippe se fit couronner à Reims, le
9 janvier 1317, puis, le 2 février, il réunit à Paris une assemblée de barons, de prélats et
de bourgeois, qui approuva ce qu'il avait fait, déclarant solennellement que « les femmes
ne succèdent point au royaume de France » (loi salique). Le règne de Philippe V le Long
ne dura que six ans, mais il fit faire d'importants progrès à l'autorité royale. Il organisa la
Chambre des comptes (1320) ; il réunit fréquemment les états généraux, donnant une
représentation accrue aux villes ; il prépara l'unification des monnaies par la suppression
de la frappe seigneuriale ; il voulait aussi unifier les poids et les mesures, mais se heurta
à l'opposition des villes. Il encouragea l'action de l'Inquisition et fit poursuivre les juifs,
confisquant leurs biens, et les lépreux. Il maria sa troisième fille à Louis de Nevers, fils du
comte Robert de Flandre, et lui rendit les comtés de Nevers et de Rethel qu'il avait
confisqués ; mais il annexa à sa couronne Lille, Douai et Orchies. Il mourut en ne laissant
que des filles et eut pour successeur son frère Charles le Bel, troisième fils de Philippe le
Bel, qui régna sous le nom de Charles IV.
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France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Introduction
Franche-Comté
Jean - FRANCE - Jean Ier le Posthume
Jeanne - FRANCE - Jeanne de Bourgogne
Louis - FRANCE - Louis X le Hutin
Poitou
salique

Philippe VI de Valois.
1293-1350, neveu de Philippe IV, roi de France de 1328 à 1350. Charles IV, troisième
et dernier fils de Philippe IV le Bel, était mort sans laisser de fils. Trois prétendants
revendiquaient la couronne de France : Philippe d'Évreux, au nom de sa femme Jeanne
de Navarre, nièce de Charles IV ; Édouard III, roi d'Angleterre, dont la mère, Isabelle,
était la soeur de Charles IV ; Philippe de Valois, dont le père était le frère de Philippe IV.
Comme en 1317, une assemblée de barons et de prélats décida que, les femmes ne
pouvant hériter du trône, Philippe d'Évreux et Édouard III n'avaient aucun droit, et elle
attribua la couronne à Philippe de Valois, qui prit le nom de Philippe VI. Ainsi s'éteignit la
descendance directe de Hugues Capet et commença la dynastie des Valois.
Cette décision ne fut pas contestée par Édouard III, alors en guerre contre l'Écosse,
mais Philippe d'Évreux réclama la Navarre et la Champagne, réunies au domaine royal
par suite du mariage de Philippe IV le Bel avec l'héritière de ces deux provinces.
Philippe VI lui rendit la Navarre, dont il abandonna le titre de roi, mais garda la
Champagne. Brave et même téméraire, hautain et prodigue, ayant la passion des joutes
et des tournois, Philippe VI personnifiait l'aristocratie féodale. Au début de son règne, il
intervint en faveur du comte de Flandre contre qui ses sujets s'étaient révoltés : ceux-ci
furent taillés en pièces à Cassel (1328). Contre Édouard III, il soutint les prétendants qui
lui disputaient le royaume d'Écosse. Par représailles, le roi d'Angleterre interdit tout

c ommerce avec les Flamands, dont la richesse provenait du tissage de la laine des
moutons anglais. Ce fut le début de la guerre de Cent Ans. La flotte française fut détruite
à L'Écluse, avant-port de Bruges (1340). Les Anglais remportèrent la victoire de Crécy
(1346) ; ils s'emparèrent de Calais en 1347. Une trêve fut alors conclue, mais aux
maux de la guerre vinrent s'ajouter les dévastations commises par les bandes
d'aventuriers, que la cessation des hostilités laissait sans emploi, la famine et la Peste
noire, qui fit plus de 50 000 victimes à Paris. Philippe VI mourut à Nogent-le-Roi, près de
Chartres. Pour alimenter son trésor toujours vide, il avait institué le monopole de la
vente du sel : la gabelle. En 1349, il avait acheté la baronnie de Montpellier au roi de
Majorque et le Dauphiné au dauphin Humbert.
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Beauneveu André
Cent Ans (guerre de)
Crécy (bataille de)
France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - Introduction
France - Histoire - La construction de la France (1285-1661) - La guerre de
Cent Ans
salique
Valois
Les livres
Capétiens, page 858, volume 2
Philippe VI de Valois, page 3854, volume 7
France - la bataille de l'Écluse, page 2006, volume 4

MACÉDOINE.
Philippe Ier.
en grec Philippos, vers la fin du VIIe siècle avant J.-C., troisième roi de Macédoine.
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Macédoine

Philippe II.
vers 383-336 avant J.-C., roi de Macédoine à partir de 356. Profondément imprégné de
culture hellénique, avec laquelle il s'était familiarisé alors que, jeune prince, il avait été
envoyé à Thèbes comme otage, il réorganisa son royaume et consolida le pouvoir
royal. Adepte des innovations d'Épaminondas, il constitua une puissante armée, dont la
phalange (voir ce mot) était l'unité de combat. Malgré la défaite qu'il avait subie en 352
aux Thermopyles, son expansion menaçait Athènes, qui, après avoir hésité, se décida à
la résistance, sous l'impulsion de Démosthène. Les Athéniens et leurs alliés thébains
furent vaincus à Chéronée (338). Les cités grecques furent proclamées libres et
autonomes, mais, en fait, elles étaient placées dans la dépendance de la Macédoine.
Philippe II projetait d'entreprendre avec les Grecs une expédition contre les Perses
quand il fut assassiné par un officier. Il eut pour successeur son fils, Alexandre le Grand,
qui réalisa son projet.
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Alexandre le Grand
Amyntas - Amyntas IV
Athènes
Chéronée
Grèce - Histoire - Les dominations macédonienne et romaine

Macédoine
Pella
phalange
Philippiques
Plovdiv
Potidée
Pydna
sacrées (guerres)
Thermopyles (les)

Philippe V.
vers 238-179 avant J.-C., fils de Démétrios II, roi de Macédoine de 221 à 179. Sa
politique autoritaire et expansionniste favorisa l'ingérence de Rome dans les affaires
grecques. Vainqueur de la Confédération étolienne (paix de Naupacte, 217 avant J.-C.),
il s'allia avec Carthage (215 avant J.-C.) et étendit ses possessions en Adriatique. Les
Étoliens s'allièrent alors avec Rome (212 avant J.-C.), qui engagea les hostilités : cette
première guerre de Macédoine (215-205 avant J.-C.) se conclut sur un statu quo. Les
Romains engagèrent, en 200 avant J.-C., une deuxième guerre de Macédoine ; vaincu à
Cynoscéphales (197 avant J.-C.), Philippe dut abandonner sa mainmise sur la Grèce.
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Antigonos - Antigonos II Doson
Cynocéphales
Macédoine

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