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Phèdre (extrait)PlatonSocrate : Où vas-tu donc, mon ami Phèdre, et d'où viens-tu ?

Publié le 22/05/2020

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« Phèdre (extrait) Platon Socrate : Où vas-tu donc, mon ami Phèdre, et d'où viens-tu ? Phèdre : Je viens, Socrate, de chez Lysias, le fils de Céphale.

Je vais me promener hors des murs — car j'ai passé des heures là-bas, assis depuis le petit jour.

Je suis les conseils de notre ami Acoumène : je me promène sur les grands chemins, car il me dit qu'on s'y fatigue moins que sous les portiques. Socrate : Il a raison, mon ami.

Mais alors, à ce qu'il faut croire, Lysias était en ville ? (…) A quoi passiez-vous votre temps ? Lysias vous régalais sans doute de ses discours ? Phèdre : Tu le sauras, si rien ne t'empêche de m'accompagner et de m'entendre. Socrate : Comment cela ? Ne crois-tu pas, comme dit Pindare, qu'à tout devoir je m'en vais préférer le plaisir d'apprendre à quoi Lysias et toi vous passiez votre temps ? Phèdre : Avance, alors. Socrate : Parle, je te prie. Phèdre : Ce que tu vas entendre, Socrate, t'intéresse tout particulièrement ; en effet, notre discussion, je ne sais comment, portait sur l'amour.

Lysias a décrit la séduction d'un beau garçon — mais pas par un amoureux : c'est justement ce qu'il y a d'ingénieux ! Il dit en effet qu'il vaut mieux accorder ses faveurs à celui qui n'aime pas, qu'à celui qui aime. Socrate : Noble c œur ! Si seulement il écrivait qu'il faut donner la préférence au pauvre plutôt qu'au riche, au vieux plutôt qu'au jeune, sans parler de tous les cas qui me concernent, moi, et la plupart d'entre nous ! Ce seraient, assurément, des paroles de bon goût et d'utilité publique.

Pour moi, j'ai si grande envie de t'écouter que, dusses-tu aller à pied jusqu'à Mégare et, selon la méthode d'Hérodicos, pousser jusqu'au mur et revenir sur tes pas, je suis bien décidé à ne pas te lâcher. (…) Socrate : Quittons le chemin, de ce côté, et suivons l'Ilissos.

Après, quand l'endroit te semblera tranquille, nous nous assoirons. Phèdre : J'ai fort bien fait, je vois, de venir pieds nus ; toi, bien sûr, c'est ton habitude. Ainsi nous pourrons facilement suivre le ruisseau, les pieds dans l'eau ; ce ne sera pas désagréable, surtout en cette saison et à cette heure du jour.. »

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