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Les Grues d'Ibycus (extrait)Friedrich von SchillerPour prendre part au concours des chars et des chantsQui, sur l'isthme de Corinthe,Ressemble dans la joie les peuples de la Grèce,Ibycus, l'ami des dieux, s'est mis en route.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les Grues d'Ibycus (extrait)Friedrich von SchillerPour prendre part au concours des chars et des chantsQui, sur l'isthme de Corinthe,Ressemble dans la joie les peuples de la Grèce,Ibycus, l'ami des dieux, s'est mis en route. Ce document contient 335 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Les Grues d'Ibycus (extrait) Friedrich von Schiller Pour prendre part au concours des chars et des chants Qui, sur l'isthme de Corinthe, Ressemble dans la joie les peuples de la Grèce, Ibycus, l'ami des dieux, s'est mis en route. Apollon lui avait accordé Le don de la poésie et du chant mélodieux Parti de Rhegium, il s'avance, d'un pas léger, Tout rempli du dieu. Déjà l'Acrocorinthe, tout en haut des montagnes, Apparaît aux yeux du voyageur, Qui, saisi d'un pieux frisson, Pénètre dans les bois de pins de Poséidon. Rien ne bouge alentour, seuls l'accompagnent Des vols de grues, émigrant au loin, vers le sud et ses chaleurs En un sombre cortège. “ Je vous salue, troupes amies, Vous étiez mes compagnes en pleine mer ! Je vois en vous un heureux présage, Mon sort est pareil au vôtre. Nous venons de loin et implorons Un toit clément ; Puisse le dieu hospitalier Qui préserve l'étranger de tout outrage Nous témoigner sa faveur.

” Et plein d'entrain, il accélère son pas Et se trouve au beau milieu de la forêt, Où, sur un étroit sentier Deux bandits lui barrent, soudain, le chemin. Il lui faut s'apprêter au combat. Mais bientôt sa main, épuisée, retombe : Elle sait tendre les frêles cordes de la lyre : Jamais elle n'a tendu l'arc puissant. Il implore les hommes et les dieux : Aucun sauveur n'entend son appel ; Aussi loin que porte sa voix Elle n'atteint aucun être vivant. “ Ainsi il me faut mourir ici dans l'abandon Sur le sol étranger où personne ne me pleure, Victime d'hommes méchants, Sans qu'aucun vengeur ne paraisse à mes yeux ”. Et, gravement atteint, il s'affaisse Tandis que monte le bruissement d'ailes des grues. Il entend, alors que déjà ses yeux se ferment, Les cris rauques qui retentissent, terrifiants, tout près de lui,. »

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