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Phèdre de Platon

Publié le 29/11/2021

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« Philosophie générale TD 4 Phèdre [Paragraphe introductif avec le Gorgias] Le philosophe s’évertue à dévaloriser la rhétorique : tandis que Gorgias la présente comme un art puis sérieux que la philosophie en ce qu’il apporte le bonheur, Platon nie jusqu’à son statut d’art et en parle plutôt comme d’une puissance.

En effet, l’orateur ne connaît pas son discours, or il n’y a pas d’art sans science, c’est-à-dire sans connaissance de son objet.

Dans le Phèdre, la conception de la vérité ne renvoie pas à la conformité du discours avec la réalité mais comme une chose en dehors du discours ( le prof avoue que c’est assez flou ).

Lysias défend la thèse selon laquelle il faut accorder ses faveurs à celui qui ne nous aime pas ; thèse que Socrate n’approuve évidemment pas.

Socrate se propose d’abords de soutenir la même thèse mais le fait avec la connaissance de ce qu’est la rhétorique, et ainsi il est encore plus à même de persuader.

Toutefois il revient sur ce qu’il a dit et signale qu’il manque quelque chose à son discours, de telle manière qu’afin que ce soit véritablement un discours, il ne faut pas seulement connaître la rhétorique mais aussi l’objet dont on parle en usant de rhétorique.

Ce discours qui allie connaissance de la rhétorique et de l’objet du discours est nommé « palinodie » par Socrate.

« Tant qu’on ne connaîtra pas la vérité sur chacune des questions dont on parle, […] on restera incapable de manier le genre oratoire avec autant d’art que sa nature le permet, que ce soit pour enseigner ou pour persuader ».

Le savoir relatif au sujet permet à la rhétorique de devenir un art de la persuasion, et non plus une simple puissance de persuader.

Ainsi la rhétorique peut servir à enseigner et pas seulement à inculquer des opinions : Socrate attribue une force persuasive à la vérité en tant que vérité.

Cette thèse avait cessé d’être défendue parce que les sophistes pensaient que si on transmettait une opinion vraie c’était par la force du discours et non par la force de la vérité.

Dans le célèbre poème de Parménide, ce dernier entend une déesse qui lui parle et lui commande de rechercher le savoir et d’échapper à l’ignorance.

« Il faudra que tu suives le chemin de la persuasion car il est chemin de vérité ».

Dans le discours « savant » de Socrate qui défend la thèse selon laquelle il faut accorder ses faveurs à ceux qui nous aiment, il argumente que certes, l’amour est fou mais que ce n’est pas grave car c’est une folie divine (par opposition à folie psychiatrique).

De surcroît, cet amour est le plus grand bien que les Dieux mettent dans notre âme ; mais pour le comprendre, il faut lire le texte donné en TD et comprendre la conception que Socrate a de l’âme.

Pour Socrate, l’âme est immortelle et c’est la seule chose qu’on peut rationnellement savoir sur elle.

Au-delà de cette connaissance, puisqu’elle est difficile à étudier, il faut en continuer l’analyse par le discours mythique et non plus démonstratif.. »

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