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Peut-on jouir ?

Publié le 15/05/2020

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« La prohibition de l’’inceste est selon Claude Lévi Strauss le passage de la nature à la culture.

Le tabou fondateur del’humanité repose donc sur la renonciation au désir et à la jouissance sexuels des individus d’un même clan.

On voitdonc s’établir la première restriction au droit de jouir des individus.

Bien que l’inceste ne soit plus directementpénalement répréhensible, il sanctionné dans les cas de mariages ou de filiation.

Avoir la possibilité de jouir pour lesindividus individus apparaît donc comme limitée ce qui semble en contradiction avec la suppression des lois debonnes moeurs et la libéralisation de la société.

Le droit de jouir des individus serait le droit d’éprouver du plaisir oule droit d’avoir un orgasme.

Dans leur vie personnelle, les individus semblent de plus apte à décider et à assumer cequ’ils désirent pour jouir.

Ainsi de nouvelles catégories de sexualité sont apparues récemment comme l’harpaxophilie(excitation sexuelle pour un vol) ou encore l’exobiophilie ( attirance sexuelle pour les extraterrestres et leursreprésentations).

Si elles sont reconnues par les scientifiques, elles ne sont cependant pas admises par la société etla morale.

La morale intervient donc dans la législation et la jurisprudence pour restreindre la liberté de jouir desindividus.

Il existe encore des normes qui semblent tempérer ce droit ou cette possibilité de jouir. Dans quelle mesure jouir peut-il être considéré une liberté inhérente à l’homme ? Jusqu’où le droit de jouir est-ilacceptable au sein de la société ? Nous verrons dans un premier temps que jouir peut être considéré comme un droit, mais que cette liberté est encorecontenue par les normes de la société I.

La possibilité de jouir est considérée comme un droit de l’homme A.

Emancipation de la liberté sexuelle Le droit a dû s’émanciper du schéma conjugal imposé par les trois religions monothéistes.

On constate au cours duXX è siècle une dépénalisation des pratiques sexuelles.

La pensée judéo-chrétienne a eu pour responsabilité d’érigerles représentations occidentales de la sexualité.

Elles prétendent que les pulsions sexuelles sont mauvaises sauf ci-celles-ci sont utilisées dans le but de procréer.

Pour l’Eglise, la jouissance pouvait mener à la perte de l’individu voiredans ses textes à la perte de l’humanité entière.

La valeur primordiale est celle de la virginité.

La question sexuelledoit également faire face aux questions des mentalités et des moeurs.

L’organisation sociale héritée est fondéeautour du sexe. Or, la théorie juridique doit s’émanciper de l‘assise religieuse des interdits sexuels.

Elle se doit d’avoir une théorieneutre de la sexualité.

Le droit français ne reconnaît pas la valeur de virginité.

Le sexe n’est ni défini dans les loisfrançaises ni dans le Code civil.

La contraception a joué un rôle important dans la libéralisation du sexe.

Un droit à lajouissance sans entrave est proclamée.

Il s’agit d’une nouvelle liberté pour les individus.

Les lois offrent à lasexualité dite «stérile» une considération.

L’égalisation des sexes a permis l’égalité des sexualités.

La théorie de laliberté sexuelle en droit s’affranchit donc des conceptions héritées de la morale et de la religion. Nous pouvons constater une démocratisation du droit sexuel et du droit de jouir.

L’impartialité morale de l’Etatsupposée dans les Etats de droit, garantit la liberté sexuelle des individus.

L’Etat doit se limiter à dire ce qui estjuste et à assurer l’équilibre entre les co-contractants.

Son rôle est de garantir ces libertés, il n’ a pas à s’assurerde la vertu de ses citoyens.

En outre, le droit ne peut pas désigner un type de sexualité au risque de devenirimmoral.

Toutes les formes de sexualité doivent être encouragées par le droit. Tout individu a le droit de choisir sa sexualité et son droit de jouir.

Tout rapport entre individu doit, cependant,être consenti.

Le consentement doit être dénué de dol, d’erreur ou de violence.

L’erreur est commise si un desindividu s’est trompé sur une donnée significative de son consentement.

Le dol est le fait de faire croire à unindividu quelque chose de vrai alors que c’est faux ou de faire que quelque chose est fauxalors que c’est vrai. Enfin, toutes les sexualités ont le droit de jouir.

Le combat pour l’égalité des genres, puis celui pour lareconnaissance des homosexuels et transsexuels est très important.

Les discriminations sexuelles sont d’ailleurslourdement sanctionnées par la loi. B.

Liberté de jouir proclamée par les textes et la jurisprudence. »

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