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Peut-on faire le bonheur des autres ?

Publié le 20/05/2021

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« Dissertation de philosophie Peut-on faire le bonheur des autres ? « Si on t'organise une vie bien dirigée/ O ù tu t'oublieras vite (…)/Résiste/Prouve que tu existes/Cherche ton bonheur partout, va/Refuse ce monde égo ï ste/Résiste/Suis ton cœur qui insiste/Ce monde n'est pas le tien, viens/Bats-toi, signe et persiste » Cet extrait de la c élèbre chanson de France Gall « Résiste » consiste en un conseil, une exhortation à chercher au fond de soi le bonheur, individuellement, seul, selon ses désirs, ses besoins, selon le ressenti de chacun.

Le bonheur, soit un sentiment de plénitude durable et d’absence de trouble, se comprend alors dans une forme d’autonomie : en ce sens, le bonheur devrait se trouver seul, il résulterait en un effort personnel.

On pourrait alors parler d’un bonheur individuel.

Et pourtant, faire peser la responsabilité du bonheur sur les épaules de chacun revient à l’abandonner à son sort.

Comme si chacun devait chercher à être heureux, indépendamment du social, des structures sociales, même si la société est malade.

En ce sens, on peut penser que, pour qu’autrui soit heureux, il faille l’aider à l’être, que qu’il faille faire le bonheur d’autrui.

On arrive donc à ce paradoxe : si le bonheur est une chose individuelle et spécifique à chacun, il semble que l’intervention d’un tiers puisse aider au bonheur.

Si l’intervention d’autrui peut sembler nécessaire à l’atteinte du bonheur, ne conduit-elle pas à imposer à autrui une conception du bonheur ? Finalement, peut-on réellement faire le bonheur des autres ? On verra tout d’abord que la conception libérale du bonheur fondée sur la responsabilisation individuelle peut conduire au malheur (I), que par conséquent, il faille reconsidérer le bonheur comme une réalité sociale (I).

Enfin, on verra qu’il ne faut pas « faire » entièrement le bonheur à la place d’autrui, mais bien plutôt y « contribuer » par sa présence et son aide (III). Tout d ’abord, la conception libérale du bonheur, selon laquelle le bonheur est une affaire purement individuelle, conduit paradoxalement au malheur. Pour certains économistes, notamment Friedrich Hayek, il faudrait que chacun soit responsable de lui-même.

L’Etat ne devrait pas intervenir dans l’économie car il s’agirait d’une atteinte à la liberté des individus.

Pour le philosophe Bernard de Mandeville, c’est en effet le travail individuel qui produit le bien commun, le bonheur collectif.

Dans La Fable des abeilles (1714), il explique que c’est le travail acharnée et individualisé, autonome, de. »

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