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PÉRIGORD - QUERCYVillefranche-du-Périgord, la place du village.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 PÉRIGORD -QUERCY Villefranche-du-Pér~gord, la place du village 24 -Dordogne Une terre à céréales Villefranche-du-Périgord , dans la vallée de la Lémance, est une ancienne bastide ; il s'agit donc d'un bourg qui était fonifié, au centre duquel se trouve une place bordée d'arcades.

Ici, les anciennes mesures à grain de la haRe rappellent la vocation agricole aussi bien pas­ sée que présente de la région, à la limite du Périgord et du Quercy.

Ces deux provinces ont de tout temps été des terres riches en céréales.

Comme le notait un géographe du siècle passé : "ces terres à blé, depuis plus de deux mille ans, ne cessent de paner des mois­ sons".

A côté du blé, on cultivait aussi de l'avoine , du seigle, du maïs , de l 'orge , etc., mais aussi , au Moyen Age , du millet , du chanvre, du lin, du safran , des fèves, des pois, etc.

Le pays était riche, mais la condition pay­ sanne n'était pas de tout repos.

En effet , le paysan étant métayer, il devait tout d 'abord laisser une partie de ses récoltes au proprié­ taire de la terre, puis il était encore astreint à divers impôts , tel que la aune ou la prémice .

Un impôt pour la fol Au Moyen Age et dans l'ancien régime, tous les produits de la terre faisaient l'objet d'un impôt -la aune -qui était versé à l'Église .

On distinguait les grosses aunes, levées sur le fro­ ment, le seigle, l'avoine et, d'une façon plus générale (en tout cas dans le Périgord et le Quercy), sur toutes les récoltes qui étaient mises en gerbes et liées, ainsi que sur le vin.

Le prélèvement se faisait au champ ; en prin­ cipe, on donnait au "décimateur" chaque onzième gerbe, ou chaque dixième (le mot "d"tme " vient du latin decimus , "dixième " ) et même neuvième gerbe.

Il y avait ensuite les petites &mes, qui touchaient divers produits et qui variaient selon les régions.

Ici, on ne "dîmait " que la fève et le millet , là que le chanvre et le maïs , ailleurs les pois, etc.

Il existait également une dîme sur le bétail , appelée le carnelage.

Au Moyen Age, elle était payée sur les porcs , puis elle le fut sur les moutons.

Le "décimateur " prenait un agneau sur onze ou quatorze.

Parfois, la dîme était prélevée sur le troupeau et elle était payée en argent comptant.

Les terres nouvel­ lement défrichées faisaient également l'objet d 'une dîme, qui était versée aux desservants, c'est-à-dire aux prêtres.

Quant à la prémice, dans le Quercy , elle était par exemple d'une "rase " de blé par paire de bœuf s.

Ailleurs, on prélevait la prémice en gerbes de blé, ajou­ tées à celles déjà prises pour la dîme.

Une ville franche Du Xl< au XIV< siècle, les bastides comme Villefranche-du -Périgord atti­ rèrent de nombreux colons , car elles étaient soumises à des franchises spé­ ciales (d'où le nom de "ville franche "), destinées à briser le carcan des obliga­ tions et des charges féodales .

Ph oto Le Bastard 1 Explorer MCMXC, Edito- Service S.A.

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