PÉRIGORD -Ferme du Périgord.

« 1 / 2 PÉRIGORD -QUERCY Ferme du Périgord 24 -Dordogne Une terre de polyculture L'agriculture demeure l'élément de base d e l 'économie du Sud-Ouest.

Elle se caractérise par une polyculture traditionnelle qui est l'une des plus diversifiées de nos campagnes françaises.

Privilégiant les terres labourées , cette polyculture associe des céréales (blé et surtout maïs) à des cultures plus spécialisées comme le tabac, la vigne ou les arbres frui­ tiers.

Il faut y ajouter l'élevage, et plus parti­ culièrement l'élevage de basse-cour (oies, canards ...

), qui est systématiquement présent dans chaque ferme périgourdine, et dont les produits succulents font du Périgord une région gastronomique de grand renom.

Enfin, n'oublions pas la culture des fraises et la production de noix.

Une opulence trompeuse Avec des productions d'une grande diversité , le Périgord apparaît comme un "pays du bien-vivre ", offrant, avec ses multiples par­ celles colorées, un paysage riant et opulent.

Pourtant, ces signes extérieurs sont trom­ peurs et cachent des résultats agricoles infé­ rieurs à la moyenne nationale .

La Dordogne se caractérise par une faible productivité et des revenus assez médiocres , les exploi­ tations n'ayant pas à proprement parler de spécialisation.

De petites exploitations Au XIX• siècle, à l'époque où la région rata son décollage industriel et ne put stopper le déclin du monde rural , les petits proprié- taires trouvèrent dans la polyculture le moyen de survivre.

La tradition polyculturale est restée, et le Périgord, comme l'ensemble du Sud-Ouest, est toujours Je domaine de la petite propriété.

La campagne périgour­ dine se caractérise en outre par un peuple­ ment agricole fortement dispersé et de faible densité.

Un toit original Remarquablement intégré dans le pay­ sage, l'habitat paysan du Périgord est composé de plusieurs bâtiments dont certains semblent encastrés les uns dans les autres.

La variété des volumes donne un ensemble harmoni eux et équilibré.

Si certaines habitations ont un toit à faible pente, de rype "médi­ terranéen ", la plupart se caractérisent par un toit à forte pente, évasé par des coyaux et infléchi à la base.

Qu'il soit à deux ou quatre pans, il affecte toujours une hauteur particulièrement grande, constitue souvent les deux tiers du volume des maisons et intervient pour une grande part dans l'esthétique de l'ensemble.

Pho. »