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Péri, Gabriel

Publié le 06/12/2021

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Péri, Gabriel (1902-1941), homme politique français, membre du Parti communiste, qui a pris part à la Résistance et est mort fusillé par les Allemands.

Né à Toulon dans une famille de la petite bourgeoisie, membre de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) au lendemain de la Première Guerre mondiale, Gabriel Péri adhère au Parti communiste français (PCF) après le congrès de Tours (décembre 1920). Secrétaire général des Jeunesses communistes en 1922, il collabore à la revue Clarté d’Henri Barbusse, puis il est chargé du service de politique étrangère de l'Humanité (1924-1939). Plusieurs fois emprisonné en raison de ses prises de position, il entre au comité central du PCF en 1929 et est élu député de Seine-et-Oise en 1932. Réélu en 1936, il devient vice-président de la commission des Affaires étrangères de la Chambre.

Journaliste invité à toutes les grandes conférences internationales, il dénonce avec constance la montée du national-socialisme et se fait l'avocat d'une alliance avec l'Union soviétique pour résister au danger allemand. À partir de 1936, il plaide vainement en faveur d'une intervention française dans la guerre d’Espagne et dénonce fermement les accords de Munich en octobre 1938 lors d’un discours à la Chambre.

Déchu de son mandat comme les autres parlementaires communistes, lors de la déclaration de guerre en septembre 1939, il rejoint la clandestinité, et anime les Cahiers publiés par le PCF.

Arrêté par la police du gouvernement de Vichy le 18 mai 1941, livré aux Allemands sur l'ordre du ministre de l'Intérieur, Pierre Pucheu, il est incarcéré à la prison de la Santé. Refusant d'être remis en liberté contre le reniement de son appartenance au Parti communiste, il est exécuté au mont Valérien le 15 décembre 1941, avec d'autres otages.

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