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Pedro Calderón de la Barca

Publié le 09/12/2021

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Pedro Calderón de la Barca naquit à Madrid dans une famille de souche paysanne et castillane, dirigée autoritairement par un père fonctionnaire. Il utilisera dans certaines de ses pièces l'expérience de la pauvreté qu'il connut dans son enfance. En 1614, il entra à l'université d'Alcala et suivit l'année suivante des études d'art et de droit à Salamanque. Dès 1623, il écrivit ses premières pièces pour le roi Philippe IV, entamant une brillante carrière à la cour. Il devint rapidement l'écrivain le plus prisé du palais, excellant dans les " autos sacramentales ", drames religieux inspirés de la vie des saints. Ces pièces allégoriques de plus de mille vers étaient présentées le jour de la Fête-Dieu dans les villes et les villages. Ainsi, La vie est un songe illustrait l'importance de choisir le bon chemin, entre la raison libératrice et les passions enchaînantes. Dans cet auto, il présentait la vie comme un rêve. Après la mort du dramaturge Lope de Vega, Calderón devint la figure dominante du théâtre espagnol. En 1636, il fut ordonné chevalier de l'Ordre militaire de Saint-Jacques et servit dans la cavalerie de 1640 à 1642 avant d'être réformé. A cinquante et un ans, il entra dans les ordres et fit le vœu de ne plus écrire pour la scène populaire. Toutefois, il continua à la demande du roi de composer des pièces pour le théâtre de cour, de petits opéras au répertoire musical et dansant. Nommé aumônier du roi en 1666, Calderón mourut à Madrid quinze ans plus tard.

« Pedro Calderón de la Barca Pedro Calderón de la Barca naquit à Madrid dans une famille de souche paysanne et castillane, dirigéeautoritairement par un père fonctionnaire.

Il utilisera dans certaines de ses pièces l'expérience de la pauvreté qu'ilconnut dans son enfance.

En 1614, il entra à l'université d'Alcala et suivit l'année suivante des études d'art et dedroit à Salamanque.

Dès 1623, il écrivit ses premières pièces pour le roi Philippe IV, entamant une brillante carrière àla cour.

Il devint rapidement l'écrivain le plus prisé du palais, excellant dans les " autos sacramentales ", dramesreligieux inspirés de la vie des saints.

Ces pièces allégoriques de plus de mille vers étaient présentées le jour de laFête-Dieu dans les villes et les villages.

Ainsi, La vie est un songe illustrait l'importance de choisir le bon chemin,entre la raison libératrice et les passions enchaînantes.

Dans cet auto, il présentait la vie comme un rêve.

Après lamort du dramaturge Lope de Vega, Calderón devint la figure dominante du théâtre espagnol.

En 1636, il fut ordonnéchevalier de l'Ordre militaire de Saint-Jacques et servit dans la cavalerie de 1640 à 1642 avant d'être réformé.

Acinquante et un ans, il entra dans les ordres et fit le vœu de ne plus écrire pour la scène populaire.

Toutefois, ilcontinua à la demande du roi de composer des pièces pour le théâtre de cour, de petits opéras au répertoire musicalet dansant.

Nommé aumônier du roi en 1666, Calderón mourut à Madrid quinze ans plus tard. Dans son panthéon de l'Escurial, Philippe II commence à peine à se décomposer, lorsque Pedro Calderón de la Barcanaît à Madrid avec le XVIIe siècle, d'une famille de vieux chrétiens originaire de la Montagne de Santander. Lope de Vega est dans toute sa gloire.

Il touche à peine à la quarantaine, et sa grâce impertinente, sa pyrotechnieverbale, sa monstrueuse fécondité et ses turbulentes amours défraient la chronique et drainent vers les théâtresprimitifs une foule enthousiaste et ébaubie. Et cependant, le siècle de l'art baroque ne sera pas sous le signe de Lope, picaresque et frémissant.

Il sera dominépar la haute et silencieuse figure de Calderón dont la plume réfléchie créera un monde de symboles qu'elle ornera defulgurantes images. Pas d'anecdotes dans sa vie.

Une âme repliée sur elle-même qui a pesé avec dédain les gloires éphémères et entendne pas en être dupe.

L'homme est désabusé avant d'avoir vécu, mais sans amertume puisque aussi bien il n'attendrien des vertus de l'enthousiasme qui lui sont déniées. Moi, seigneur et roi de moi-même,J'habite seul avec moi-mêmeEt suis heureux seul avec moi. Il fait ses humanités chez les Jésuites de la capitale, cède à peine au romantisme des années juvéniles, devientsoldat, guerroie en Catalogne avec valeur mais sans panache, rentre dans le privé aussi discrètement qu'il en étaitsorti.

Ses amours n'ont jamais défrayé la chronique.

On sait que, d'une intrigue passagère, il eut un enfant dont ilprit soin et qu'il appelait son neveu jusqu'au jour où, au plein de son âge, il entre dans les ordres et a le tranquillecourage de l'avouer comme son fils. Ce méditatif ne fuit pas le monde mais ne se laisse pas entamer par lui.

Lope disparu, il devient le poète de la cour,imagine pour elle des divertissements à grand spectacle, de somptueuses allégories.

Chapelain honoraire du roiPhilippe IV, il propose à l'admiration de ses contemporains les fresques chargées de couleurs et de symboles de ses "actes sacramentels ". Quand il meurt, en 1681, la muse du théâtre espagnol descend avec lui dans la tombe et y dormirait encore si, denos jours, le génie de Federico García Lorca ne l'avait fugitivement ressuscitée. Son œuvre est relativement restreinte dans une époque de production intense : cent onze comedias (douze foismoins que son grand rival), soixante-dix autos sacramentels, genre qu'il porte à sa perfection et dans lequel il estinégalable. Les thèmes qu'il développe dans son théâtre profane sont de plain-pied avec les sentiments de son temps :exaltation de l'honneur personnel dont les épouses ont la garde intransigeante et sans faiblesse, attachementaveugle au souverain, esprit chevaleresque, foi catholique que rien ne trouble ni n'entame c'est à coup sûr queCalderón fait agir les ressorts spirituels et moraux de sa patrie et de son siècle. S'il ne tente pas d'innover dans la comédie de mœurs, dite de capa y espada, il y apporte, comme malgré lui, deséléments nouveaux, caractéristiques de la littérature baroque dont il est le meilleur tenant.

L'accumulation desépisodes, le dualisme de l'action, l'invention spontanée, le mélange constant du lyrisme et du dramatisme setrouvaient déjà dans Lope, et Calderón n'avait qu'à se souvenir.

Mais il y ajoute un dynamisme inconnu jusqu'alors,une mobilité dans l'action et dans les personnages qui accentue encore cette frénésie lopesque qui semblaitinsurpassable, un équilibre d'apparence instable mais jamais rompu. Nul ne souligne mieux que lui le contraste entre les personnages et les actions qu'ils exécutent ; nul ne centre plus. »

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