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Pays-Bas (2002-2003): Naissance difficile du nouveau gouvernement

Publié le 20/09/2020

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« La coalition qui avait vu le jour au lendemain du scrutin de mai 2002 n'a guère duré plus de cent jours.

Le gouvernement conduit par Jan-Pieter Balkenende, composé des démocrates chrétiens du CDA (Parti démocrate chrétien), des libéraux conservateurs du VVD (Parti populaire pour la liberté) et de la liste populiste Leefbaar Rotterdam (Rotterdam vivable) de feu Pim Fortuyn, s'est vite embourbé, compte tenu de l'inconsistance politique des ministres de cette dernière et de leur incompétence.

J.

-P.

Balkenende a été contraint de convoquer un nouveau scrutin national, espérant ainsi récupérer une large partie de l'électorat des listes P.

Fortuyn et asseoir à la fois la majorité démocrate chrétienne et son leadership. Ce scénario ne s'est pas pleinement vérifié.

Certes, à l'issue des élections anticipées tenues le 22 janvier 2003, le CDA a confirmé son score de mai 2002, mais il n'a pu glaner qu'un siège, comptant ainsi 44 députés, alors qu'il en espérait beaucoup plus.

Le grand gagnant du scrutin fut un revenant qui avait subi un échec cuisant aux élections homologues précédentes : le PVDA (Parti du travail, social-démocrate).

Sous la houlette de son nouveau leader, le charismatique Wouter Bos, le PVDA a opéré un rattrapage spectaculaire.

Alors qu'il n'avait décroché qu'un peu plus de 15 % des voix et 23 sièges en mai 2002, il a obtenu 27,3 % des suffrages et 43 sièges en janvier 2003, à égalité avec le CDA. Dans la famille libérale, les tendances du scrutin du printemps 2002 se sont confirmées : un statut de quasi-marginalité pour les «libéraux libertaires» de Démocratie 66 – D66 –, avec six sièges ; une performance en deçà des scores des années 1990 pour le VVD, qui a cependant récupéré quatre sièges, portant son nombre de députés à 28.

Dans cette redistribution, les Verts de Groen Links n'ont, une nouvelle fois, pu faire la différence.

Déjà en baisse en mai 2002, ils ont encore enregistré une perte de deux sièges en janvier 2003 (ne disposant plus désormais que de huit députés).

Les grands perdants de l'élection ont été les successeurs de P.

Fortuyn (assassiné en 2002).

Avec 17 % des suffrages et 26 sièges en 2002, les listes s'en réclamant ont obtenu moins de 6 % des voix et 8 sièges.

En termes de personnalité, de charisme et d'intelligence politique et médiatique, P.

Fortuyn était bien un arbre cachant la forêt. La confection du gouvernement s'est révélée extrêmement laborieuse, dans la mesure où le CDA et le VVD n'ont pu décrocher suffisamment de sièges pour former le gouvernement à deux, alors que telle était la perspective évoquée avant le scrutin.

Confirmant une tradition des Pays-Bas, les discussions ont été longues, multiples et difficiles.

Alors qu'un accord semblait imminent entre le CDA et le PVDA en avril 2003, les sociaux-démocrates ont refusé d'avaliser certaines mesures d'austérité (notamment un processus de désindexation des salaires et des indemnités, de même qu'un plan d'économies de 2 milliards € pour la Sécurité sociale).

Ce n'est qu'au début du mois de mai 2003 qu'un accord de principe sur le nouvel exécutif a été annoncé, devant associer le CDA, le VVD et D66.

Excepté le court épisode du gouvernement Balkenende I, c'était la première fois depuis quinze ans qu'un exécutif de centre droit était constitué. Sa tâche s'annonçait particulièrement difficile.

Après le «miracle» économique. »

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