Paul GAUGUIN:LES QUATRE BRETONNES.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
Paul GAUGUIN
LES QUATRE BRETONNES
C'est le premier séjour de Gauguin à Pont-Aven, où la vie lui paraît
moins chère qu'à Paris ...
De plus, Marie-Jeanne Gloanec, sa logeuse,
lui fait souvent crédit ...
Dans ce village qu' il nomme« un trou •, Gau
guin se promène, arpentant les rues et les
champs à la recherche d' une inspiration qui
se révèle foisonnante et de plus en plus per
sonnelle .
LA SITUATION
En cet été 1886, Gauguin quitte Paris pour la
Bretagne.
Il écrit au peintre F.
Bracquemont:
«Je pars vendredi soir de Paris et m'en vais
faire de
l'art dans un trou .
• Car la pauv reté
ne quitte pas Gauguin, qui croit pourtant à
son avenir.
Il espère qu' en province la vie
sera moins chère et
qu'il pourra se vouer
entièrement à
son art, qu'il place au-dessus
de toutes les autres préoccupations.
A Mette ,
sa femme , restée au Danemark, il confie fin
juillet: • Peut-être un jour, quand mon art
aura crevé les yeux de tout le monde , alors
une âme enthousiaste me ramassera dans le
ruisseau.» Le voici donc à Pont-Aven , où il
s'insta lle à la pension Gloanec, dans l ' une
des chambres du second étage.
L 'ŒUVRE
Même si la facture de ce tableau reste
impressionniste , Gauguin s'intéresse déjà
au
Observateur curieux et amusé des coutumes bretonnes , Gauguin laissera de nombreuses toiles représentant danses ,
travaux et fêtes locales .
Paul GAUGUIN 1848-1903
•
Les Quatre Bretonnes
• Huile sur toile 72 cm x 90 cm
• Peint en 1886 • Signé en bas, à gauche, ~P.
Gauguin,.
• Localisation: Munich, Neue Pinakothek
synthétisme , qui vise à simplifier le dessin et
les formes.
En 1886, éprouvant le désir de
peindre de grandes compositions, il a l'idée
de cette œuvre représentant qua tre jeunes
Bretonnes portant le costume de Pon t-Aven et
devisant en plein air.
En fait, il a sûrement
fait poser
les modèles en atelier , réalisant des
études
de personnages très élaborées et des
dessins préparatoires .
LA COMPOSITION
Appuyées contre un muret, derrière lequel on
aperçoit des oies et
un fermier , les Bretonnes ,
à
la physionomie naïve, aux visages rusti
ques, sont surp rises en grand conciliabule.
Les regards détournés créent une sorte de
mystère , prolongé par les gestes.
On distin
gue déjà dans les contours appuyés des
coiffes
et des visages , des cols et des bras
les aplats des futurs tableaux de Gauguin.
La composition est resserrée, les jeunes filles
regroupées dans un espace étroit montrant
combien Gauguin a
pu être influencé par des
artistes japonais comme Hokusaï.
Les coiffes,
les cols n'interviennent qu' en tant que motifs
déco rat i fs.
LA CO TE
Une huil e s ur toile de la mêm e péri od e
a
tro uvé p re ne ur à Paris e n 1992,
l
ors d 'u ne vente au x e nch ères,
p o
ur 16,5 milli ons de fr ancs!
To ujou
rs en 1992, une huil e sur to ile
légè re m e
nt plu s ancie nne s'est vendu e,
à Lo ndr es, po u r la so mm e plu s ra iso nn a ble
d e 3, 8 milli on s de f ra ncs..
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