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Paul ÉLUARD : Les Dessous d'une vie, « La Dame de carreau».

Publié le 10/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Paul ÉLUARD : Les Dessous d'une vie, « La Dame de carreau». Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature. Agnès Sorel, qui fut au xve siècle la maîtresse de Charles VII ; première des grandes favorites de l'Histoire française, elle reçut du roi, entre autres cadeaux, le château de Beauté-sur-Marne, qui lui valut le surnom de «Madame de Beauté»; par ailleurs elle servit peut-être de modèle au peintre Jean Fouquet pour le tableau La Vierge à l'Enfant. Ajoutez à ces connotations le goût des surréalistes* pour la cartomancie, dont témoigne la fin du poème. • L'érotisme: par exemple «elle passe ses bras autour de mon cou» (l. 13-14) et «Elle a cherché mes lèvres avec des mouvements de tête lents et caressants» (1. 25-26). • Mais un érotisme purifié : «j'ai ouvert mes bras à la pureté» (l. 1); thème de l'innocence («les vierges», «l'innocence de ses yeux», «le même geste ingénu») et attente du grand amour (fin du texte). b) La femme-enfant b) 2' sous-partie • Elle fait découvrir à l'homme la puissance du désir. • Elle lui donne la nostalgie d'un état antérieur, d'où la référence insistante à l'enfance. c) La femme médiatrice c) 3' sous-partie Idée surréaliste par excellence (voir le texte 2). • Le texte est informé par le mythe* d'Orphée : notez l'importance de la phrase «J'ai bien cru, cette nuit-là, que je la ramènerais au jour» (l. 2627) et de l'expression «la même révélation» (l. 30). • De même qu'Orphée le fit pour Eurydice, le poète tente vainement de ramener au jour l'apparition onirique (l'impression de fuite est suggérée par les «syllogismes du rêve»).

« D Texte PaulÉLUARD Les Dessous d'une vie, « La Dame de carreau».

T out jeune, j'ai ouvert mes bras à la pureté.

Ce ne futi qu'un battement d'ailes au ciel de mon éternité, qu'un: battement de cœur amoureux qui bat dans les poitrines i conquises.

Je ne pouvais plus tomber.

1 s Aimant l'amour.

En vérité, la lumière m'éblouit.

J'en: garde assez eo moi pour regarder la nuit, toute la nuit ,.

toutes les nuits.

Toutes les vierges sont différentes.

Je rêve toujours · d'une vierge.

10 À l'école, elle est au banc devant moi, en tablier noir.

1 Quand elle se retourne pour me demander la solution d'un: problème, l'innocence de·ses yeux me confond à tel point : que, prenant mon trouble en pitié, elle passe ses bras autour , de mon cou.

rs Ailleurs, elle me quitte.

Elle monte sur un bateau.

Nous· sommes presque étrangers l'un à l'autre, mais sa jeunesse ' est si grande que son baiser ne me surprend point.. »

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