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Passion (la).

Publié le 08/12/2021

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Passion (la). du latin pati, passum, « souffrir », souffrances et supplice que subit le Christ
depuis son arrestation jusqu'à sa mort sur la croix le vendredi saint. La passion du Christ, ou
la Passion, est le récit des derniers jours du Christ et de sa mort dans les textes évangéliques.
Ce récit peut être divisé en plusieurs parties : l'arrestation du Christ au jardin de Gethsémani ;
sa comparution devant le conseil suprême du judaïsme (le sanhédrin) ; sa comparution
devant Ponce Pilate ; sa mort et son ensevelissement. La semaine de la Passion est celle qui
précède la semaine sainte.

Beaux-arts.
Certains épisodes de la Passion furent représentés dès le IVe siècle (sarcophage de Junius
Bassus). Au VIe siècle, le cycle complet de la Passion associé aux Miracles du Christ
apparut sous forme de mosaïques sur les murs de Saint-Apollinaire-le-Neuf, à Ravenne.
Durant l'époque romane, les évocations de la Passion abondèrent sur les chapiteaux,
manuscrits, portes d'églises (Sainte-Marie-du-Capitole, à Cologne, XIe siècle). Elles sont
souvent intégrées à des cycles de la vie du Christ et des saints (plafond peint de l'église
Saint-Martin de Zillis, XIIe siècle) ou à des scènes de l'Ancien Testament (fresques de SaintSavin-sur-Gartempe, début du XIIe siècle). La Passion fut un sujet de prédilection de l'art
gothique. Les franciscains contribuèrent à cette dévotion (tableaux vivants, mystères). Des
ensembles entiers lui furent consacrés : fresques de l'Arena de Padoue par Giotto, cellules
du couvent San Marco à Florence par Fra Angelico, plafond de la chapelle des Fontaines de
Pignerol par Jean Canavesi. On retrouve également le thème sur les vitraux, les livres
d'heures, les ornements liturgiques, les albâtres anglais, les retables peints italiens,
brabançons ou germaniques, sur les ivoires, les chaires (baptistère de Pise), les jubés
(Naumburg), savamment compartimentés, où la crucifixion occupe en général une place
centrale. À partir du XVIe siècle, nombre d'artistes délaissèrent le sujet, qui fragmentait la
composition et pouvait nuire à l'unité de l'oeuvre. Ils dissocièrent ainsi et traitèrent
isolément chacun des principaux épisodes. La Passion demeura cependant une source
d'inspiration pour les grands maîtres de la gravure (Albrecht Dürer [Grande et Petite
Passion], Jacques Callot, Rembrandt, Gustave Doré), ou pour les sculpteurs des calvaires
des enclos paroissiaux bretons (Plougastel-Daoulas). Elle resta aussi un objet de dévotion
et donna naissance aux chemins de croix d'abord monumentaux (les Sept Stations,
d'Adam Kraft, à Nuremberg, début du XVIe siècle), puis intégrés au mobilier des églises.
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Les livres
Passion (la), page 3743, volume 7

Littérature.
Au Moyen Âge, une Passion était un mystère représentant les souffrances, la mort et la
résurrection du Christ. Le plus célèbre est le Mystère de la Passion, d'Arnoul Gréban
(XVe siècle), dont la représentation durait plusieurs jours et qui comptait 393 personnages.
La Confrérie de la Passion était une troupe d'acteurs à laquelle furent accordés, en 1402,
l'autorisation et le privilège de jouer les mystères de la Passion à Paris et dans sa banlieue.
En 1548, l'autorisation lui fut retirée ; la Confrérie fut dissoute en 1676. La représentation
de ces Passions s'est perpétuée en Bavière, à Oberammergau, et fut reprise à Paris, sur le
parvis de Notre-Dame, à partir de 1937.
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Les corrélats
théâtre - Le Moyen Âge : de l'église à la place publique

Musique.
Dès le XVe siècle, de nombreux compositeurs ont mis en musique les textes sacrés
relatant la passion de Jésus-Christ, d'abord en latin, puis en langue vulgaire (Passion selon

saint Matthieu, de Claudin de Sermisy ; Histoire de la Résurrection, de Heinrich Schütz). Au
XVIIe siècle, la Passion abandonna sa forme et sa destination liturgiques pour devenir un
oratorio ou une grande cantate religieuse : le récitant tient le rôle de l'évangéliste, les airs
et les choeurs sont développés sur des textes plus ou moins tirés du Nouveau Testament,
le choral marque la participation de la communauté des fidèles. Cette forme de musique
religieuse a été portée à son sommet par la Passion selon saint Jean et la Passion selon
saint Matthieu, de J.-S. Bach. Plus ou moins abandonné depuis Bach, ce genre a été
renouvelé par Krzysztof Penderecki dans sa Passion selon saint Luc ( 1965-1966).
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Les livres
Bach Johann Sebastian - la Passion selon saint Matthieu, page 513, volume 1
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Les corrélats
Bach Johann Sebastian (ou Jean-Sébastien)
Calvaire
Cène
christianisme - Jésus-Christ
Confrérie de la Passion
croix
Dürer Albrecht
eucharistie
Gethsémani
Giotto (Ambrogio di Bondone, dit)
Golgotha
Graun - Graun Carl Heinrich
Gréban Arnoul
Grünewald (Mathis Gothart ou Nithart, dit Matthias)
Jérusalem
Lotto Lorenzo
Marie-Madeleine
mystères
mystères - 2.THÉÂTRE
passiflore
Penderecki Krzysztof
pietà
Pilate Ponce
stabat
Tintoret (Iacopo Robusti, dit il Tintoretto, dit en français le)
Van der Weyden Rogier
Les livres
christianisme - sarcophage de la Passion du Christ (IIIe siècle ?), page 1092,
volume 2

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