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Passe Muraille

Publié le 17/05/2020

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« Au 75 bis, rue d'Orchampt, à Montmartre, vit un « excellent homme nommé Dutilleul » (p.

7), employé de troisième classe au ministère de l'Enregistrement, qui arbore binocle et petite barbiche noire.

À 43 ans, il se découvre par hasard le pouvoir de passer à travers les murs. Décontenancé par ce don qui ne répond à  «aucune de ses aspirations » (p.

7), Dutilleul se rend chez le médecin qui constate en effet «un durcissement hélicoïdal de la paroi strangulaire du corps thyroïde » (p.

8). Pour en atténuer les effets, il lui prescrit une activité intensive et, deux fois par an, un cachet de «poudre de pirette tétravalente, mélange de farine de riz et d'hormone de centaure » (p.

8). Dutilleul prend ses cachets, mais son emploi de fonctionnaire ne le poussant jamais au surmenage, au bout d'un an, son pouvoir n'a pas disparu.

Il n'en use cependant jamais, rentrant toujours chez lui par la porte.

Rien ne semblait devoir perturber ses habitudes quand son sous-chef de bureau est remplacé par un certain M. Lécuyer. Celui-ci veut réformer le service et obliger Dutilleul à changer la formule d'introduction de ses lettres administratives. Mais il revient toujours à celle qu'il utilise depuis vingt ans.

Irrité, le chef finit par le reléguer dans un débarras attenant à son bureau. Blessé dans son orgueil, Dutilleul fait néanmoins profil bas, jusqu'au jour où M.

Lécuyer pénètre dans son réduit et l'insulte au sujet d'une de ses lettres, qu'il lui jette à la figure.

Humilié, Dutilleul a soudain l'idée de profiter de son don : il passe juste la tête à travers le mur mitoyen et lance à son chef qu'il est «un voyou, un butor et un galopin» (p.

10). Terrifié par cette apparition, M.

Lécuyer fonce jusqu'au débarras, où il trouve un Dutilleul affairé et serein.

Penaud, il retourne à son bureau, quand la tête réapparait, proférant les mêmes insultes.

Et ainsi vingt-trois fois dans la journée.. »

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