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PASCAL Blaise

Publié le 18/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : PASCAL Blaise Ce document contient 16687 mots soit 37 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature. PASCAL (BLAISE) Savant et écrivain français né à Clermont-Ferrand en 1623, mort à Paris en 1662. Dans son enfance, on évita de lui parler de mathématiques malgré ses évidentes dispositions, préférant lui donner une solide connaissance des langues anciennes. Sa sœur aînée Gilberte raconte qu’il n’en retrouva pas moins, seul, sans enseignement, à l’âge de 12 ans, trente-deux propositions du premier livre d’Euclide. À 16 ans, il rédigea un Traité des sections coniques qui, dit-on, aurait excité la jalousie de Descartes. Peu après, il inventait la machine arithmétique (propre à simplifier les calculs) dont il envoya un modèle à la reine Christine de Suède. En 1646, à la suite d’un accident, il entra en contact avec deux gentilshommes gagnés au jansénisme. Cette rencontre allait, quelques années plus tard, marquer toute son existence. En 1647, il écrivit Expérience nouvelle touchant le vide confirmant les travaux de Toricelli, et un Traité du vide dont on ne connaît qu’un fragment : De l'Autorité en matière de physique. À Paris en 1649, il connut une période mondaine, fréquentant le duc de Roannez, le chevalier de Méré et Mme de Sablé. C’est alors qu’il fonda, parallèlement à Fermat et à Huyghens, le calcul des probabilités. Cependant, après l’entrée en religion de sa sœur cadette Jacqueline, puis sous le choc d’un deuxième accident qui le laissa indemne mais où il vit le doigt de la Providence, à la lumière aussi de son extase du 23 novembre 1654 (la « nuit de feu »), il accomplit une retraite à Port-Royal. Il fut ensuite appelé, en 1656, à défendre la cause de Port-Royal, prenant le parti d’Arnaud contre la Sorbonne. Il publia alors ses dix-huit Provinciales où il attaque les Jésuites sur leur conception de la grâce. À partir de 1658, sa seule préoccupation fut d’assembler des matériaux pour défendre la religion chrétienne. Ses Lettres à Mademoiselle de Roannez et les notes qui allaient devenir les Pensées en sont un vibrant témoignage. Ses dernières années furent une lente et douloureuse agonie. Il mourut le 19 août 1662 et fut inhumé à Saint-Étienne-du-Mont. On lui attribue un Discours sur les passions (1652-1653).

« PASCAL PASCAL Blaise (1623-1662).

Mathématicien, physi­ cien, philosophe, théologien, Blaise Pascal est un génie uni verse! qui s'est lancé dans toutes les controverses de son époque.

Esprit curieux, il s'in téresse à tout et s'oc­ cupe de tout -sauf de littérature.

S'il est entré -bien malgré lui -dans J'histoire littéraire, c'est en raison de son tempérament d'orateur.

Aimant la discussion, et même la polémique, ayant le gofit de la persuasion, il développe une éloquence qui se distingue p:ar un rare pathos.

Et c'est à ce côté passionné que l'œuvre pasca­ lien doit son impact.

Car l'élan souvent a gres si f de 1 'écri­ vain oblige le lecteur à prendre parti, provoquant des prises de position parfois excessives.

Cette fougue cependant est contrebalancée par l'acuité d'un esprit agile, capable toujours de faire le point et de se mouvoir avec une précision incomparable.

C'est à ces deux facul-. »

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