Partagez-vous ce jugement sévère de Rousseau, ou jugez-vous les Fables que vous connaissez selon d'autres critères que celui de moralité ?
Publié le 20/12/2021
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«
Dans Émile ou De l'Éducation , en 1762,
Jean-Jacques Rousseau condamne ainsi les
Fables de La Fontaine :
« On fait apprendre les Fables de La
Fontaine à tous les enfants, et il n'y en a pas un
seul qui les entende : quand ils les
entendraient, ce serait encore pis.
Car la morale
en est tellement mêlée et si disproportionnée à
leur âge qu'elle les porterait plus au vice qu'à la
vertu.
»
Puis, après un commentaire linéaire railleur du
« Corbeau et le renard », il poursuit :
« Suivez les enfants apprenant leurs fables, et
vous verrez, que quand ils sont en état d'en
faire l'application, ils en sont presque toujours une contraire à l'intention de
railleur [...] les enfants se moquent du corbeau, mais s'affectionnent tous au
renard [...] ils prendront toujours le beau rôle, c'est le choix de l'amour-propre,
c'est un choix très naturel.
»
Partagez-vous ce jugement sévère de Rousseau, ou jugez-vous les Fables
que vous connaissez selon d'autres critères que celui de moralité ?
Fable : apologue.
Court récit qui illustre une morale.
Reproches de Rousseau :
• Arrière plan social, politique, philosophique de la fable qui dépasse l’enfant.
• Leçons pessimistes.
• Un langage parfois compliqué [1] et un message qui peut ne pas être compris.
Cf.
L’exemple donné par Rousseau du « Corbeau et du renard ».
• Pour Rousseau, pas utile de démontrer au jeune enfant tous les défauts des hommes.
=> Réflexions sérieuses dépassent en effet l’entendement des enfants.
Cf.
« la morale en
est tellement mêlée et si disproportionnée à leur âge, qu'elle les porterait plus au vice qu'à
la vertu ».
=> Pour Rousseau, les Fables ne sont pas destinées aux enfants.
Les fables sont-elles
uniquement destinées aux adultes ? Les fables se réduisent-elles à leur morale ?
I- Un genre a priori enfantin
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»
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