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Paraguay (1991-1992)

Publié le 20/09/2020

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« Trois ans après le renversement du dictateur Alfredo Stroessner, en février 1989, le Paraguay semblait engagé sur la voie de la démocratie.

Le président Andrés Rodríguez a annoncé qu'il ne serait pas candidat aux élections présidentielles de 1993 et le calendrier politique, fixé au début de son mandat constitutionnel, en mai 1989, a continué d'être respecté. Après les élections municipales de mai 1991, où les partis d'opposition ont obtenu des gains substantiels, le peuple paraguayen a été convoqué aux urnes, le 1er décembre 1991, pour élire une Assemblée constituante.

La victoire est revenue au Parti colorado (PC), le parti du président; avec 55% des voix, il s'est assuré 82 des 140 sièges de l'Assemblée.

Le Parti libéral radical authentique (PLRA), principal parti d'opposition, a obtenu 27% des voix et 40 sièges, tandis que le mouvement Constitution pour tous (CPT), issu de la formation Assomption pour tous qui avait remporté les élections municipales dans la capitale - Asunción -, a dû se contenter de 16 sièges (11% des voix). Le renversement des résultats entre les deux élections (municipales et pour la Constituante) s'explique par la résolution des conflits à l'intérieur du Parti colorado, au profit du renforcement des liens traditionnels de ce parti avec les forces armées.

Cela a suscité des inquiétudes, car l'Assemblée constituante, qui a commencé ses délibérations le 9 janvier 1992, devait se prononcer sur le rôle des forces armées dans un régime démocratique. La démocratisation a été accompagnée de réformes économiques ; réaménagement du système fiscal, loi sur la privatisation des entreprises publiques, loi de garantie des investissements étrangers destinés à des contrats mixtes avec le capital national.

Ces réformes ne se sont pourtant pas attaquées au principal problème social du Paraguay, celui de la paysannerie.

La réforme agraire, qui lui permettrait de récupérer des terres non exploitées dans les mains des latifundistes, a tardé à venir. La croissance économique a été médiocre par rapport aux années précédentes (2% en 1991 contre 3% en 1990).

Ce résultat a été provoqué par de mauvaises récoltes et par le plan de stabilisation, dont l'objectif principal était de contenir l'inflation qui s'est située autour de 14%, en baisse de plus de vingt points par rapport à 1990.. »

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